Comment utiliser l’huile de ricin pour la constipation ?

ricin-huile de ricin

La constipation est un problème très fréquent chez de nombreuses personnes en raison de l’habitude de ne pas boire, par exemple assez d’eau. Si vous n’êtes pas allé à la selle depuis plusieurs jours, vous devriez agir rapidement, et ne pas attendre en cas de constipation car cette situation liée à ce transit intestinal gênant […]

Les bienfaits du Safran sur la santé

safran_complement-alimentaire-france.com

Épice précieuse de par sa rareté et son prix (l’un des plus élevés pour une épice) et au goût unique, prélevée à la main sur des fleurs de crocus, le Safran est doté de nombreuses propriétés médicinales validées par la science. Qu’est-ce que le Safran ? Du nom latin Crocus sativus, le Safran est une […]

Arthrose et Spiruline

Plante Médicinale en Complément Alimentaire : Spiruline

Arthrose et Spiruline font-ils bon ménage ? Les articulations sont les charnières de notre corps. Elles nous permettent de nous pencher, de nous étirer et de nous tourner. Elles peuvent cependant devenir raides ou douloureuses. La cause peut parfois être directement détectable, mais pas toujours. Qu’est-ce que l’Arthrose ? L’arthrose est un trouble articulaire dégénératif […]

Vous avez (encore) abandonné vos bonnes résolutions ? C’est normal, selon la Science

Selon une récente étude australienne, il serait parfaitement normal de ne pas parvenir à tenir ses bonnes résolutions du Nouvel An. En effet : la clé du bien-être serait dans la flexibilité…Nous sommes le 30 mars 2021 : où en êtes-vous vis-à-vis de vos bonnes résolutions prises au Nouvel An ? Si, comme chaque année, vous les avez complètement mises de côté, pas de panique : selon une récente étude réalisée par la Edith Cowan University (en Australie), les personnes qui parviennent à tenir leurs bonnes résolutions sont très (très) rares…Les chercheurs australiens ont travaillé avec un groupe de 180 volontaires, des Australiens et des Britanniques âgés de 18 à 77 ans : ils ont découvert que les deux tiers des participants avaient laissé tomber leurs bonnes résolutions du Nouvel An… au bout d’un mois en moyenne.Dans le détail : 29 % des participants souhaitent « maigrir » et 24 % « faire du sport ». Plus de 50 % des volontaires avaient les mêmes bonnes résolutions qu’en 2020. Aucune différence notable vis-à-vis de l’âge ou du sexe n’a été identifiée par les chercheurs.Bonnes résolutions du Nouvel An : elles peuvent (aussi) évoluer !Comment expliquer cet « échec » ? Selon le Pr. Joanne Dickson, professeure de psychologie à la Edith Cowan University et principale auteure de cette étude parue dans le International Journal of Environmental Research and Public Health, deux facteurs peuvent expliquer notre incapacité chronique à tenir nos bonnes résolutions.Primo, « les résolutions prises lors du passage à la nouvelle année sont bien souvent trop vagues pour être tenues sur le long terme » affirme la spécialiste. Par exemple : « me mettre au sport » n’est pas un engagement suffisamment solide pour fonctionner plus d’un mois. Le conseil de la pro : « si vous voulez vraiment tenir une bonne résolution, précisez-la le plus possible : « je m’engage à aller marcher le lundi matin avec la voisine pendant 30 minutes sans m’arrêter » par exemple ».Deuzio, d’après l’experte, la prise annuelle de bonnes résolutions n’aide pas à se sentir mieux dans sa peau : « la clé du bien-être, c’est la souplesse d’esprit. Admettons, par exemple, que votre bonne résolution soit de perdre 5 kilos : les événements de la vie peuvent vous amener à revoir votre objectif – une perte de poids moins importante, par exemple, ou une amélioration générale de l’hygiène de vie. Rester bloquée sur un objectif pris il y a plusieurs mois sans tenir compte du contexte actuel est générateur de stress. » Et en cette période de crise sanitaire, personne n’a besoin de ça…À lire aussi :

Médecine chinoise : voilà ce qu’il faut manger au printemps !

La saison de la renaissance de la nature est, pour notre organisme, synonyme de montée d’énergie, qu’il faut apprendre à tempérer.
Dans le calendrier chinois, le printemps marque le début de la nouvelle année. Il s’étend de février à avril, 36 jours avant et 36 jours après l’équinoxe du 21 mars. Cette saison se traduit par la montée de l’énergie yang, tandis que l’énergie yin décroît. Or une bonne santé correspond, selon les préceptes de la médecine chinoise, au juste équilibre entre les deux. Tout l’enjeu du printemps est donc de ne pas se laisser déborder par la montée du yang. « Elle nous apporte des éléments très positifs, elle stimule la créativité, réveille le dynamisme, l’envie de sortir et d’aller de l’avant. Mais si la montée du yang est trop forte ou trop précoce,  les céphalées, les douleurs articulaires et les problèmes digestifs se multiplient », affirme Josselyne Lukas, praticienne de médecine chinoise traditionnelle.Imposer à son foie une cure détox drastique et épuisante est une erreurDerrière ces troubles, le foie, organe-clé du printemps. Après un hiver à rester au chaud et à déguster des plats riches, la première erreur consiste à imposer à son organisme une détox drastique, contre-productive car épuisante pour le foie. Or, pour encaisser la montée du yang, il faut au contraire nourrir son foie et soutenir ses poumons, affaiblis par la baisse de l’énergie yin. En termes d’activité physique, mieux vaut donc opter pour la relaxation et les promenades en pleine nature que pour les footings et autres sports exigeants sur le plan respiratoire. Cela passe aussi par l’assiette, et le credo de Josselyne Lukas est qu’il est parfaitement possible de transposer les règles de la diététique chinoise à la cuisine française et à nos produits locaux. « Manger des fruits et légumes de saison cultivés à proximité permet d’être en accord avec la météo et l’énergie du moment, il n’y a aucun besoin de consommer des aliments en provenance de l’autre bout de la planète », souligne-telle. Au menu donc, choux, poireaux, navets, radis, oseille ou encore pissenlits. D’autant que, dans la symbolique chinoise des couleurs, le vert adoucit le foie et le blanc stimule le poumon.Le printemps est la saison au cours de laquelle l’air se radoucit, cette transition doit se sentir aussi dans l’alimentation. Entre les plats mijotés de l’hiver et les salades de crudités estivales, les modes de cuisson « tiède » comme au wok, à la vapeur ou à l’étouffée sont donc à privilégier.Notre alimentation, riche en viande, laitage et sucre, est trop acideL’équilibre des cinq saveurs (acide, amer, doux, piquant et salé) est essentiel dans un repas, idéalement dans chaque plat. Chaque saveur ayant une action directe sur certains organes, privilégier l’une ou l’autre des saveurs peut aider à rebooster un organe. L’acide agit ainsi sur le foie, et le piquant sur le poumon. « Mais attention, la saveur en diététique chinoise peut différer du goût. Les sucres raffinés et les pâtisseries sont considérés comme apportant de l’acide, alors que les légumes racines comme la carotte ou la betterave sont considérés comme sucrées. Notre alimentation à la française est donc déjà très acide, ce qui a pour effet de déclencher des problèmes digestifs et dermatologiques, des atteintes articulaires, des céphalées…», précise Josselyne Lukas. Il n’y a aucune obligation à manger un dessert à chaque repas. Et si finir sur une touche sucrée est un plaisir dont vous ne pouvez vous passer, optez pour un fruit… de saison, bien sûr ! « Si, après avoir mangé un plat, il vous reste de la place pour du fromage, du pain et un dessert, c’est souvent parce qu’il n’était pas complet », insiste la spécialiste. Autrement dit, il lui manquait céréales et légumineuses. Une déséquilibre très courant dans les recettes occidentales, par rapport à la cuisine asiatique. Profitez donc de ce printemps pour découvrir l’épeautre et le boulgour, votre foie vous remerciera.Conseils de cuisine à suivreChoisissez les aliments les plus sains possibles, évitez les plats préparés et privilégiez les produits locaux et issus de l’agriculture biologique. Usez et abusez des épices et herbes aromatiques, elles sont indispensables pour réduire les quantités de gras et de sel dans les plats sans pour autant renoncer au goût.Quand la diététique chinoise rencontre la cuisine française, de Josselyne Lukas et Nicole Fargeas (Rouergue). Salade de pissenlits au printemps, crumble de courgettes en été, magret de canard aux quetsches à l’automne et poule au pot en hiver. Nul besoin d’ingrédients lointains pour suivre les préceptes de la diététique chinoise.

Par Afsané Sabouhi

Allergies au pollen : que faire pour soulager les symptômes ?

Le printemps 2021 démarre à peine mais avec les premières chaleurs, les arbres sont en fleurs et libèrent leurs pollens, ainsi qu’en témoigne la carte des pollens 2021. On estime que 20% de la population française présente une allergie au pollen et chaque année, la fréquence d’apparition des allergies au pollen augmente. Heureusement, les solutions existent et se diversifient.Sur le même sujetSOMMAIRE :Qu’est-ce qu’une allergie aux pollens ?L’allergie est une réaction d’hypersensibilité de l’organisme. Au contact avec les yeux ou les voies respiratoires, les pollens provoquent des réactions inflammatoires plus ou moins invalidantes. Au printemps et en été de nombreuses personnes sensibles souffrent d’allergie aux pollens, comme en . Cette allergie saisonnière se manifeste principalement au printemps, mais elle peut s’étendre sur plusieurs mois, parfois jusqu’à l’automne. Plus la température est douce, voire chaude, et sèche, plus la concentration de pollens est élevée : à certaines périodes, on peut retrouver près de 1000 grains de pollens par mètre cube d’air, alors que 5 grains suffisent pour que les symptômes apparaissent.Quels sont les symptômes d’une allergie aux pollens ?Le rhume des foins, avec son cortège de symptômes, est déclenché par les pollens d’arbres, d’arbustes ou de graminées qui, dès le printemps, se trouvent en suspension dans l’air. Ils pénètrent dans les voies respiratoires, par inhalation, provoquant chez les personnes sensibles une inflammation de la conjonctive des yeux (conjonctivite) et de la muqueuse nasale. D’où ces yeux larmoyants, piquants, ce nez « fontaine » ou au contraire obstrué, et cette gorge irritée qui démange. Avec comme conséquence, et c’est souvent négligé, des nuits hachées et donc une fatigue parfois importante. « Comme dans toute allergie, l’organisme réagit de façon inadaptée, libérant de l’histamine et d’autres substances inflammatoires » , explique le Dr Isabelle Bossé, présidente du syndicat des allergologues.Dans les formes bénignes, cela se traduit par une rhinite allergique, dont les symptômes sont :éternuementsnez bouchénez qui coule (écoulement nasal clair)larmoiements des yeuxCertaines personnes sont plus sensibles aux symptômes respiratoires déclenchés par les pollens. En effet, tout patient présentant une fragilité respiratoire voit son risque augmenter. C’est notamment le cas des asthmatiques. Les 5 signes d’une rhinite allergique peuvent être mémorisés avec le mot PAREO.- P comme prurit (démangeaisons des yeux, du nez et même du palais).- A comme anosmie (perte de l’odorat).- R comme rhinorrhée (écoulement nasal clair).- E comme éternuements.- O comme obstruction nasale (nez bouché).Les pollens d’arbres (février à mai), de graminées (mai à juillet) et d’herbacées (juillet à octobre) occupent le terrain plus de la moitié de l’année. Mais vous n’êtes sûrement pas allergique à tout. Voilà pourquoi il est important d’identifier les allergènes qui déclenchent vos crises, en pratiquant des tests chez un médecin.Est-ce normal de se sentir fatigué ?Les allergiques au pollen se plaignent souvent d’être fatigué. Attention, ce symptôme ne doit pas être confondu avec la somnolence, parfois consécutive à la prise d’anti-histaminiques. Alors d’où vient la fatigue ? En fait elle est liée aux autres symptômes : le sommeil est affecté, les réveils nocturnes sont plus nombreux, et donc la fatigue générée augmente.En vidéo : Comment se protéger des pollens à la maison ?Comment se fait le diagnostic de l’allergie au pollen ?Le bilan allergologique à lecture immédiate (qu’on appelle aussi prick-test) consiste à appliquer sur la peau des extraits d’allergènes que l’on peut respirer (pollens, acariens, poils d’animaux…). Le médecin allergologue les fait ensuite pénétrer sous la peau en réalisant une petite griffure indolore.Si le résultat est positif, un petit bouton apparaît en moins de 30 minutes à l’endroit de l’allergène concerné.Un test allergologique positif doit toujours être confronté aux symptômes et aux circonstances de leur apparition avant d’affirmer que vous êtes allergique et d’envisager un traitement. Par exemple, un test positif aux graminées n’aura pas de valeur diagnostique si votre rhinite est permanente tout au long de l’année, car s’ils s’agissait vraiment d’une allergie aux pollens de graminées, la gêne se limiterait au printemps.A noter : si vous prenez des antihistaminiques, vous devrez les arrêter au moins une semaine avant de faire le bilan allergologique sinon, vous risqueriez de rendre les tests faussement négatifs.Quels traitements contre l’allergie au pollen ?Le seul traitement à long terme de l’allergie au pollen est la désensibilisation. Elle consiste à mettre en contact l’organisme avec l’allergène régulièrement, à faible dose, sur plusieurs années, pour que le corps ne reconnaisse plus l’allergène comme ennemi.Les autres solutions restent les traitements symptomatiques, consistant à limiter dans le temps les symptômes du rhume des foins. Pour tenter d’échapper à ces petites irritations allergiques qui vous empêchent de profiter du retour du soleil en toute sérénité, commencez par rincer régulièrement votre nez avec du sérum physiologique ou un avec un spray d’eau de mer additionné de manganèse.Les médicaments antihistaminiques peuvent aussi réduire la réaction allergique, de même que les dérivés de la cortisone en cas de symptômes respiratoires plus importants. Les antihistaminiques peuvent être disponibles en pharmacie sans ordonnance.Que faire ? Si ces symptômes apparaissent pour la première fois et persistent plus d’une semaine, demandez conseil à votre pharmacien. Il vous conseillera un produit de lavage nasal (sérum physiologique), une solution de lavage oculaire (Dacryoserum… ) ou/et un antihistaminique (cétirizine, desloratadine) pour une durée maximale de 7 jours. À raison d’un comprimé par jour (une dose de sirop ou de solution buvable pour les enfants à partir de 5 ans).Si la gêne persiste, il vaut mieux consulter votre généraliste. Il pourra vous prescrire un antihistaminique de dernière génération (bilastine, ebastine, rupatadine), à raison d’un comprimé par jour jusqu’à disparition des symptômes. Selon leur intensité, il y ajoutera des corticoïdes nasaux (beclomethasone, fluticasone, budesonide) et un collyre (cromogly-cate de sodium, kétotifène, levocabastine).Que faire au quotidien pour soulager une allergie au pollen ?L’allergie au pollen, connue également sous le nom de rhume des foins, peut être très gênante au quotidien. Pour lutter contre les allergies, des remèdes naturels et des astuces de grand-mère ont prouvé leur efficacité.Certaines plantes permettent de réduire la fréquences des crises allergiques. Pour soulager les allergies au pollen, l’estragon est une bonne solution. Il agit comme un anti-allergène grâce à ses composants tels que le coumarin et les flavones. Le thym, un expectorant naturel, permet de décongestionner les voies respiratoires. Pour soulager les voies respiratoires, l’huile essentielle de lavande vraie est aussi très efficace. Pour lutter contre le nez qui coule, l’ortie est le remède idéal. L’infusion de sureau et le vinaigre de cidre sont également préconisés.Les extraits de feuilles de pétasite, à prendre sous forme de gélules, sont aussi reconnus pour leur action positive en cas d’allergie au pollen.Et aussi ces gestes peuvent vous aider à mieux supporter votre allergie :Aérer la maison en fin de journéeSe renseigner sur les conditions météorologiques avant une promenade à la campagnePorter des lunettes de soleil quand vous sortezFermer les fenêtres lorsque l’on tond le gazonÉviter de dormir la fenêtre ouverte si le lit est près de la fenêtreLaver souvent vos cheveux pour éliminer le pollen (avant d’aller vous coucher pour ne pas le disperser sur l’oreiller)Eviter de rouler la fenêtre ouverte ou de faire du véloQuels traitements naturels pour soulager une allergie au pollen ?Il existe plusieurs solutions pour soulager les symptômes sans médicament. Bien sûr, il s’agit d’améliorer la vie quotidienne, pas de traiter la cause de l’allergie.La liste des principaux pollens allergisantsLes espèces végétales à pollen allergisant pouvant être considéré comme très élevé, sont les suivantes :les graminées ;le bouleau (principalement dans la partie nord de la France) ;le cyprès, le thuya, le genévrier et d’autres cupressacées (principalement dans la partie sud de la France) ;l’ambroisie à feuilles d’armoise dans les secteurs infestés par cette plante envahissante.Les espèces vis à vis desquelles le risque allergique peut être considéré comme élevé en France sont les suivantes :la pariétaire (principalement dans la partie sud de la France) ;l’olivier (principalement dans la partie sud de la France) ;l’armoise ;l’aulne ;le noisetier ;le charme ;le platane (de façon localisée, le nombre d’arbres a fortement diminué ces dernières années) ;le chénopode, l’amarante et d’autres espèces de la famille des Amaranthaceae (en augmentation) ;le plantain.Sources :Lire aussi

Bien-être : découvrez les 5 super pouvoirs de l’immortelle – Gala

Réparatrice, anti-âge, décongestionnante, drainante ou encore apaisante, l’immortelle présente de nombreux atouts pour la santé mais aussi pour la beauté de la peau. Ses petites fleurs jaune d’or regorgent de nombreux principes actifs qui en font un actif star des vanity et armoires à pharmacies.
Ses petites fleurs jaunes sont reconnaissables entre mille et son odeur unique embaume l’air de ses champs sur des centaines de mètres. Entre curry, camomille, miel et rose, ses notes sont inimitables… L’immortelle est définitivement une plante à part. De cette petite fleur jaune, l’on extrait une huile essentielle qui possède de nombreuses vertus pour la peau mais aussi pour la santé en général. Appartenant à la famille des Astéracées, son nom latin Helichrysum signifie « soleil d’or », en référence à ses petites fleurs d’un jaune « ensoleillé ». Son nom français ? Elle le doit à son extraordinaire constitution qui en fait une fleur qui ne fane… jamais, même une fois cueillie. Tout est étonnant chez l’immortelle. Elle pousse en effet dans des milieux rocailleux du pourtour méditerranéen, de préférence en plein soleil et essentiellement en Corse et en Sardaigne. D’ailleurs autrefois, en Corse, cette plante était utilisée pour soulager les pieds endoloris. Il était en effet d’usage de mettre un brin d’immortelle entre la chaussure et le pied. Elle était également utilisée pour soigner les fractures des animaux. Pour se faire, le berger ramassait un petit bouquet d’Immortelle et le disposait autour de la patte cassée de ses bêtes. Pour la Saint Jean, le 24 Juin, des grands feux étaient allumés pour célébrer le solstice d’été. Les jeunes préparaient le bucher et allaient cueillir de l’Immortelle afin de la brûler. Enfin, elle était également brûlée pour assainir l’air lors d’épidémies de grippe. Aujourd’hui, la cosmétique a fait de l’immortelle un de ses actifs chouchou et on vous propose de découvrir pourquoi !© Service de presse L’OccitaneCurry, camomille, miel, rose… l’immortelle exhale une senteur unique, presque indéfinissable.1. L’huile essentielle d’Immortelle pour booster la circulation sanguineL’huile essentielle d’immortelle fait en effet partie des « remèdes » les plus efficaces contre les ecchymoses dont elle permet d’éviter l’apparition après un choc. Elle serait dix fois plus efficace que les crèmes à l’arnica ! Parmi ses composés actifs, les cétones sesquiterpéniques présentes dans son huile essentielle ont une action souveraine contre les traumatismes physiques, y compris les entorses.C’est également un tonique et décongestionnant de la circulation lymphatique et veineuse qui permet de soulager efficacement les troubles circulatoires comme les jambes lourdes, les douleurs liés aux varices, etc. Comment ? Mélangez deux à trois gouttes d’huile essentielle pure dans une huile végétale, une crème ou un lait pour le corps et appliquez matin et soir. J’achète quoi ? Huile Essentielle d’Hélichryse Italienne, Aroma-Zone, 9,90 €, aroma-zone.com; Huile Essentielle Immortelle (Helichrysum italicum) Bio, Pranarom, 17€, en pharmacies et parapharmacies; Puressentiel Huile Essentielle Hélichryse Bio, Puressentiel, 28,90 €, fr.puressentiel.com.
Un soin multi-usages, pour le corps, le visage et les cheveux, composé d’huiles essentielles d’immortelle et de rose musquée. 2. L’huile essentielle d’Immortelle pour affiner sa silhouetteAutre petit miracle de cette plante incroyable : son huile essentielle contient plus de 10 % d’italidiones. Késako ? Des molécules ayant la particularité d’assouplir les fibres qui emprisonnent les lipides et empêchent leur élimination. Avec une application régulière (matin et soir, trois gouttes incorporées à son lait corps ou à une huile végétale), l’huile essentielle permet donc de « libérer » les acides gras qui du coup, vont être utilisés comme carburant par le corps. Avec une action reconnue sur la circulation sanguine, cet actif participe donc également à la bonne élimination des cellules adipeuses et lutte donc contre la cellulite. J’achète quoi ? Huile Sèche Pailletée Bio, Puressentiel, 26,90€, fr.puressentiel.com ; Huile sèche immortelle, Casanera, 69€, casanera.corsica.
Depuis de nombreuses années, L’Occitane a créé une gamme complète pour le visage et le corps à base d’immortelle. 3. L’huile essentielle d’Immortelle pour des soins anti-âgeL’immortelle possède par ailleurs de multiples bienfaits pour la peau. Ses + ? Elle favoriserait la production de collagène, une protéine qui assure l’élasticité et la souplesse des tissus et par conséquence, permet de redensifier également le derme, qui n’est autre que le « matelas » de soutien de l’épiderme. Chez L’Occitane, la marque en a fait un de ses actifs stars en découvrant que l’immortelle était une très bonne alternative naturelle au Rétinol. Après 5 brevets déposés en France et 20 ans de recherche sur l’immortelle, la marque a donc créé une ligne complète à base d’extrait d’immortelle bio de Corse avec comme promesses des actions visibles sur la fermeté, les rides, l’uniformité de teint, l’éclat et la jeunesse naturelle de la peau.La jolie marque Casanera Made in Maquis, native de Corse comme son nom l’indique et créée par la jolie Marie Ceccaldi, a elle aussi fait la part belle à l’immortelle, avec toute une ligne de soins visage et corps, mais aussi des bougies, diffuseurs de parfum d’intérieur, savons et même crème à raser pour monsieur !J’achète quoi ? Crème immortelle Divine, L’Occitane, 50€, fr.loccitane.com; Crème Jour Immortelle, Casanera Made in Maquis, 79€, casanera.corsica. Crème Jour Éclat Royal, Abellie, 29€, famillemary.fr; Baume Fondant Bio au Karité et à L’Immortelle, Aroma-Zone, 11€, aroma-zone.com ; Sérum nuit à l’Immortelle, Fleurance Nature, 13€, fleurancenature.fr; Hydra Repair Treatment Mist Lotion Hydra Réparatrice Aloe + Immortelle, Odacité, 50€, ohmycream.com ; Eau Florale Bio d’Hélicryse Italienne, Centifolia, 9,80€, centifolia.fr ; Gelée nettoyante illuminatrice bio à la vitamine C, Nüssa, 36€, nussa-cosmetics.com; Savon artisanal visage et mains à l’huile d’argan et à l’huile essentielle d’immortelle, Cosmydor, 35€, net-a-porter.com.
Aurélie Grimaldi, ex-photographe reconvertie en agricultrice, cultive l’immortelle sur 10 hectares de terre au bord de la mer, sur la Plaine Orientale au sud de Bastia, en Corse. Elle en tire des huiles de macération haut de gamme (huiles essentielles), évidemment biologiques et sourcées par de grands professionnels sous le label d’Ambre des Dunes. (helisee.com)4. L’huile essentielle d’Immortelle pour soigner les maux du quotidienElle recèle effectivement des vertus dont on ne soupçonne pas toujours l’existence. En ingestion orale (toujours après avoir pris un conseil médical), à raison d’une goutte matin et midi dans une cuillère à café d’huile d’olive, de purée d’amande, sur de la mie de pain – elle permettrait de lutter contre les bouffées de chaleur, notamment au moment de la ménopause.En Corse ou en Italie, certains remèdes de grand-mère la conseillent pour soulager les douleurs d’arthrite ou de rhumatismes. Enfin, dotée d’une action protectrice et détoxifiante du foie, elle permet de lutter contre les troubles biliaires et permet de booster une cure détox par exemple, ou d’apaiser le foie après un repas un peu trop chargé. Enfin, fait moins connu, l’immortelle est aussi un expectorant naturel qui apporte un effet décongestionnant sur les voies aériennes en cas de rhume, bronchite ou rhinite. L’époque des allergies saisonnières étant là, c’est toujours bon à savoir.L’huile essentielle d’Immortelle accélèrant la réparation des tissus, elle permet également d’atténuer des cicatrices, mais aussi des petites brûlures superficielles, des piqûres d’insectes, ou encore le prurit ou le psoriasis. Comment ? En appliquant deux gouttes d’huiles essentielles pures chaque jour sur la cicatrice ou la zone à traiter. Et attention, gardez toujours en tête que l’utilisation des huiles essentielles est déconseillée aux enfants de moins de 8 ans, aux femmes enceintes et allaitantes, en cas de troubles de la coagulation, d’hypertension, d’hémophilie, de prise d’AVK ou de troubles épileptiques. N’hésitez donc pas à demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien.© Aurélie Grimaldi et service de presse Parfums Sylvaine DelacourteUne fleur difficile à travailler pour les parfumeurs, mais qui confère à leurs créations un caractère unique.5. L’huile essentielle d’Immortelle pour se parfumer »C’est une fleur très difficile à dompter qui se trouve peu en note dominante dans un parfum, d’une part, en raison de sa forte personnalité, d’autre part, à cause de ses accents curry évoquant l’alimentaire. C’est donc une matière première difficile à habiller » déclare Sylvaine Delacourte dont le parfum lui fait la part belle (eau de parfum Helicriss, 30 ml, 65€, sylvaine-delacourte.com). « C’est une fleur qui rappelle aussi le sable chauffé par le soleil et donc fait penser aux vacances. Sa senteur imprègne l’air de l’île de Corse en été. C’est la senteur qui symbolise par excellence le maquis corse, sauvage et racé  » précise cette grande pro qui a été Directrice de la Création des Parfums pendant 15 ans. J’achète quoi ? Eau de parfum Mon Immortelle , Fragonard, 40€, fragonard.com ; Eau de parfum Cuir Beluga, Guerlain, 75 ml, 210€, guerlain.com ; Extrait de parfum Blanche Immortelle, Atelier Cologne, 100 ml, 185€, ateliercologne.com ; Extrait de parfum Immortelle Corse, Parfums d’Empire, 50 ml, 159€, sur my-origines.com ; Eau de parfum Mandarine et Immortelle, L’Occitane, 90 ml, 100€, fr.loccitane.com.

Crédits photos : Service de presse L’Occitane

Comment consommer l’Aloe Vera pour maigrir ?

aloe vera

L’Aloe Vera a été présentée comme être une plante médicinale et un remède miracle quant à ses vertus innombrables. Peut-on toutefois envisager consommer de l’Aloe Vera pour maigrir ? De plus en plus sélectionnée pour son effet minceur et sa capacité à amenuiser les cellules adipeuses, nous pouvons en retrouver maintenant sous forme de complément […]

INTERVIEW Irène Frachon : « L’affaire Mediator, un électrochoc pour le système de santé français »

Les laboratoires Servier ont été reconnus coupables de « tromperie aggravée » et condamnés à 2,7 millions d’euros d’amende ce lundi à l’issue d’un procès hors norme. Leur médicament Mediator, présenté comme un anti-diabétique mais massivement utilisé comme coupe-faim, était toxique pour les valves cardiaques. Il a tué près de 2000 patients en France. Irène Frachon, la pneumologue brestoise qui a donné l’alerte dès 2010, décrypte l’impact de ce scandale sur notre système de santé.
Mis à jour à l’occasion du jugement rendu par le tribunal correctionnel de Paris, cet entretien a été publié une première fois le 24 juin 2020.Ça m’intéresse : Bientôt 10 ans après, diriez-vous que nous avons su tirer les leçons de ce scandale sanitaire majeur ?Irène Frachon : L’affaire du Mediator a été un électrochoc pour le système de santé français. Le laboratoire Servier a pu commercialiser pendant des années un produit qui n’avait aucun intérêt thérapeutique et était faussement présenté comme un antidiabétique alors que c’était une amphétamine coupe-faim dont il  dissimulait la dangerosité. La révélation de ce scandale a permis une prise de conscience des dérives des agences sur la question des conflits d’intérêts. La loi Bertrand, qui a été votée à la suite de l’affaire, a beaucoup fait évoluer les pratiques sur ce point en obligeant les médecins à rendre publics leurs liens avec les industriels. Mais on s’est aperçu que l’immense majorité du corps médical est littéralement biberonné et sous perfusion de l’industrie du médicament. Donc la transparence ne suffit pas pour que les agences soient en capacité de trouver des experts indépendants des laboratoires pharmaceutiques. Ce sont des changements de paradigme très profonds. Un peu comme la lutte contre le réchauffement climatique, cela implique des changements majeurs de fonctionnement. Or beaucoup de médecins hospitalo-universitaires ne comprennent même pas pourquoi ils devraient changer de pratiques vis à vis des industriels.Même parmi les médecins plus jeunes, qui ont commencé à exercer au moment de l’affaire ?Si, j’ai bon espoir que les choses soient en train de changer grâce à cette jeune génération de soignants. Il y a des mouvements très forts parmi les étudiants pour prôner une indépendance de leur formation, particulièrement chez les médecins généralistes. Les jeunes semblent avoir pris conscience de l’impact des conflits d’intérêts.Depuis l’affaire Mediator, les crises du médicament se sont multipliées : les pilules de 3e et 4e générations, la Dépakine, le Lévothyrox… Reproduit-on toujours les mêmes erreurs ?Non, l’affaire du Mediator a permis de comprendre et de mettre au jour beaucoup d’autres scandales qui étaient enfouis. Elle a donné du courage à d’autres lanceurs d’alerte comme Marine Martin dans l’affaire de la dépakine, cet anti-épileptique responsable de malformations du foetus et Marion Lara, la jeune femme victime d’un AVC sous pilule contraceptive. L’affaire a servi de révélateur. Et deuxième effet positif, on s’est rendu compte que le système de sécurité du médicament, la pharmacovigilance, ne pouvait pas s’appuyer uniquement sur les notifications spontanées d’effets indésirables par les médecins. Dès qu’il y a un signal, il faut vérifier l’ampleur du problème à partir des bases de données de l’assurance maladie. La première étude de ce genre a été réalisée pour le Mediator et c’est devenu une pratique courante. Le sur-risque des pilules de 3ème et 4ème génération a été confirmé de cette façon alors même que les gynécologues le contestait et parlait de crise médiatique. A l’inverse, les bases de données de l’assurance maladie ont permis de montrer que la crise du Lévothyrox n’avait pas entrainé de sur-mortalité ou de sur-risque d’hospitalisation. C’est très important, les gens ont souffert de ce changement de formule, pour des raisons qui ne sont pas toutes comprises, mais ça ne les a pas tués ou envoyés à l’hôpital, c’est important de pouvoir l’attester.Cette affaire a aussi contribué à une énorme défiance des Français envers les médicaments…A juste titre si je puis dire ! Et malheureusement, on n’a pas encore vraiment répondu à cette fracture de confiance. Avec le Mediator, les Français ont violemment réalisé que tous les traitements pouvaient avoir des effets secondaires importants. Evidemment, c’est préoccupant, mais en même temps, c’est en ayant cette prise de conscience que l’on peut prévenir ces risques.Pensez-vous qu’une discussion sereine est possible entre un médecin et son patient sur les effets secondaires d’un traitement et sur sa balance bénéfice/risque ?Je pense que cela reste un sujet en pleine « révolution copernicienne ». Cela demande un vrai changement de regard des Français et des médecins sur les médicaments, sur le dialogue médecin-malade… Avec l’irruption des questions de santé sur internet et sur les réseaux sociaux, qui véhiculent parfois des fake news pour lesquelles tout le monde n’a pas les clés de décryptage, il y a une énorme crise de l’information fiable et indépendante des patients. C’est une préoccupation majeure de santé publique et elle n’est pas résolue à ce jour.Vous êtes celle par qui le scandale est arrivé. Est-ce qu’il a changé votre façon d’exercer la médecine, votre rapport avec vos propres patients ?Evidemment, mon exercice médical a été perturbé par cette affaire dévorante. Mais j’ai pu admirer la résilience de mes malades. C’était assez adorable, c’était eux qui me demandaient « vous tenez le coup docteur ? » Après, en tant que prescripteur, cette affaire m’a inquiété. Je me suis rendue compte qu’on pouvait être manipulé voire trompé par les informations des laboratoires et que les autorités de santé n’étaient pas toujours aptes à déjouer ces pièges. Cela m’a alerté aussi sur la nécessité d’un dialogue beaucoup plus ouvert avec les patients, moins paternaliste, plus franc pour parvenir à ce que l’on appelle une « décision médicale partagée ». C’est à dire que le patient est pleinement impliqué dans la prise de décisions, ce qui nécessite pour le médecin d’accepter l’incertitude et de ne pas la cacher au patient. Il aurait fallu que tout le corps médical s’interroge. Je pense beaucoup à l’affaire de la Dépakine. Il n’y a pas eu de crime industriel comme celui de Servier avec le Mediator, mais les prescripteurs étaient tellement obsédés par la crainte que les femmes épileptiques arrêtent leur traitement, qu’ils en ont gommé les conséquences dramatiques sur le fœtus et l’information qu’ils devaient aux patientes.Vous êtes très critique sur le corps médical…J’ai été tellement déçue par mon corps professionnel au moment de la révélation de l’affaire. J’ai lu récemment une citation de Nelson Mandela qui m’a beaucoup parlé. Il dit « ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants mais l’indifférence des bons », c’est exactement ce que je pense. Heureusement que les jeunes sont en train de faire bouger les choses.Retrouvez la seconde partie de notre entretien avec Irène Frachon en cliquant ici !

Par Afsané Sabouhi

Cause de la carence en vitamine D et ses risques

Vitamine D-calciférol_complement-alimentaire-france.com

Pour rappel, la vitamine D ou calciférol, appartient au groupe des vitamines liposolubles. Il existe deux formes de vitamine D, en effet, on trouve : la vitamine D2 (ergocalciférol) synthétisée par les végétaux la vitamine D3 (cholécalciférol) présente chez les animaux. Dans les pays ensoleillés, ou en fonction de notre couleur de peau, il est […]

Réussir sa détox de printemps

Monodiète, cure de jus ou retraite en nature, la cure détox  a le vent en poupe, et se décline en programmes sur mesure. Mais de quoi s’agit-il ?
« D’une mise au vert de l’organisme, une pause pour permettre à son corps d’éliminer les toxines accumulées, et de recharger ses batteries, »  la définit Estelle Pouchelon, relaxologue spécialiste en bien-être. Si cette pratique date du XIX ème siècle, elle est devenue quasi incontournable aujourd’hui. « En partie la faute à notre alimentation et son lot de substances toxiques, additifs, conservateurs, pesticides, excès de sucres, graisses… »  pointe Alice Vanhoye, naturopathe holistique, experte en cuisine détox. En cause également notre mode de vie, entre stress, sédentarité, cigarettes, et alcool. Saturé de toxines, notre organisme s’encrasse, avec à la clé, de la fatigue, un teint brouillé, et différents troubles, du type sommeil perturbé, problèmes de digestion…Les principesLa détox n’est ni un régime, ni une diète déprimante, c’est un processus naturel d’élimination des toxines. Le but d’une cure ? « Donner un coup de pouce à notre organisme pour mieux fonctionner, en aidant nos émonctoires, le foie, les reins, la peau, les poumons et les intestins à éliminer correctement, » répond Alice Vanhoye. Quelles que soient les modalités, elle mise sur les aliments avec des propriétés drainantes et dépuratives : par exemple le citron, de nombreux légumes (choux artichaut, poireau, radis noir… consommés en jus, soupes, ou cuit vapeur. Plusieurs formules existent : une micro cure de 24 h, avec un effet starter, ou d’un week-end, ou encore d’une semaine en retraite.Les vertus du grand nettoyageLe printemps, saison du renouveau, et du regain d’énergie. Après un hiver qui va souvent de pair avec alimentation plus riche, et sédentarité, la détox est un starter idéal pour démarrer un nouveau cycle. « En accompagnant le corps dans son processus de nettoyage vous gagnez en vitalité, boostez votre énergie et votre immunité, des bénéfices qui vont de pair avec une meilleure digestion, » énumère Alice Vanhoye. Les vertus sur les addictions est également appréciable. « Pour retrouver de l’énergie, nous avons souvent recours au café, aux cigarettes, à l’alcool, qui en réalité ont l’effet contraire, »  pointe Estelle Pouchelon. En nettoyant notre organisme, les envies compulsives s’atténuent. Même si en aucun cas, la cure n’a pur objectif une perte de poids, elle peut avoir cet effet. Toutefois, Alice Vanhoye est formelle : « bien plus qu’un bénéfice ponctuel, et éphémère la cure détox vise à la mise en place d’une véritable hygiène de vie, pour des bénéfices réels sur le long terme ».3 conseils d’Estelle Pouchelon pour une détox réussieAvant : Je fais le point sur mes besoins. Avant d’entamer une cure détox, quelle que soit la modalité choisie, la question du pourquoi est essentielle. Comprenez, ressentez pourquoi vous faites cette pause, l’importance de prendre soin de votre corps.  La décision doit venir de l’intérieur…Pendant : Je libère mon agenda. Je prends une pause en solo. Afin de vivre sereinement ce processus de détoxination, il est important d’être détendue, de manger à son rythme, d’autant plus que le processus de nettoyage (la remontée des toxines) peut provoquer des sensations physiques désagréables (migraines, nausées, fatigues)Après : Je gère le retour. Après la cure, réintroduisez progressivement, les aliments que vous aviez écartés. Evitez de revenir trop vite à une alimentation trop riche, trop sucrée, trop grasse. Votre organisme risque de sur réagir  de manière assez inconfortable. Faites le point sur vos ressentis : avez-vous toujours envie de consommer charcuterie, sucre… ?Monodiète, pourquoi ?« C’est la cure la plus facile à mettre en place, elle se compose d’un seul aliment à volonté pour la journée, » explique Estelle Pouchelon. Le choix de fruits ou de légumes crus ou cuits est le plus fréquent. « Le mieux est d’opter pour un aliment de saison, qu’on aime bien, «  ajoute notre expert. La cure de raisin, par exemple, est recommandée ; la fraise, la poire cuite sont également possibles. Côté légumes, optez pour la courgette, drainante, la saveur douce du potiron, ou le céleri branche pour son action dépurative sur le foie. Certains légumes sont à proscrire, tomate, aubergine, irritants, radis (foie). Jouez la carte de la diversité, en variant les préparations : soupes, salades, cuisson vapeur… L’atout majeur de la mono diète est de s’adapter parfaitement à un mode de vie active. Pratiquée sur un week-end, elle est très efficace, et peut facilement se renouveler une fois par mois. Estelle Pouchelon précise : Tant que votre système digestif ne panique pas, c’est le signe que c’est l’aliment et le mode de cure qui vous convient.Micro-cure : jus frais et colorés« C’est la pause détox gourmande, par excellence, »  affirme la naturopathe Alice Vanhoye. La cure liquide est composée de jus frais de légumes et fruits à faire soi-même (on met surtout l’accent sur les légumes), aux vertus alcalinisantes et drainantes . Elle se découpe en 3 ou 5 prises, 3 repas principaux, composés d’un verre (300 ou 500 ml), et possibilité de 2 autres dans la journée. Chacune est un véritable « shot » de nutriments aux vertus revitalisantes et détoxifiantes. En savourant chaque gorgée, vous obtiendrez une sensation de satiété. Son conseil : bien s’hydrater en parallèle avec une eau peu minéralisée (et si envie des tisanes).Par Catherine Maillard

Par l’équipe Ça m’intéresse

Scandales sanitaires : des femmes en première ligne

Dix ans après le scandale du Médiator révélé par la pneumologue Irène Frachon, les laboratoires Servier ont été reconnus coupables de « tromperie aggravée » et condamnés à 2,7 millions d’euros d’amende ce lundi. Derrière les récents combats de santé publique, il y a très souvent des femmes, qui militent pour une médecine plus sûre et plus transparente.
Elles s’appellent Aurélie Joux, Marine Martin, Marielle Klein, Marion Larat… Toutes ont un point commun : elles ont mobilisé l’opinion contre les dangers d’un médicament, d’un dispositif médical ou le détournement de son usage : le Distilbène, la Dépakine, le Cytotec, les implants Essure, le Lévothyrox…De simples patientes, ces femmes sont devenues des « combattantes ». Des « Résistantes » même, juge Florence Méréo, spécialiste de la santé au Parisien, qui a recueilli le témoignage de douze d’entre elles dans son livre Les résistantes, paru en 2019. Douze femmes qui font bouger la médecine..Si toutes ces femmes ont été au cœur des récents scandales sanitaires, c’est aussi qu’elles « en ont payé le plus lourd tribut », analyse Florence Méréo. Les produits incriminés concernent en effet des problématiques typiquement féminines : grossesse, contraception, accouchement… Ou des médicaments utilisés majoritairement par les femmes, tel le Lévothyrox (85% des prescriptions). C’était aussi le cas du Médiator, destiné aux diabétiques mais prescrit comme coupe-faim (75% de consommatrices en France). La pneumologue Irène Frachon avait alerté dès 2008 sur sa toxicité cardiaque. Les lanceuses d’alerte qui ont suivi sa trace se réclament toutes de cette figure de proue.Le combat de femmes ordinairesMais cette fois, ce sont les patientes elles-mêmes qui montent au créneau. Certaines sont des victimes directes, comme Marielle Klein, qui a subi de graves symptômes neurologiques et musculaires après la pose des implants Essure, en 2011. Les autres ont été touchées dans la chair de leur chair. Timéo, le fils d’Aurélie Joux, est né lourdement handicapé après le déclenchement de l’accouchement avec du Cytotec. Les deux enfants de Marine Martin, qui a dénoncé les effets de l’anti-épileptique Dépakine pendant la grossesse, souffrent aussi de handicap. Elles racontent comment des industriels ou des médecins ont tenté de les faire passer pour des « folles », des « hystériques » ou des « emmerdeuses ». Parce qu’elles sont des femmes ?Aucune étude ne le prouve, mais des travaux montrent que lorsque les femmes se plaignent de douleurs, par exemple, leur ressenti est moins bien pris en compte que celui des hommes.Une persévérance qui a un prixEnvers et contre tout, elles ont persisté, parfois des années durant, jusqu’à devenir des « porteuses d’alerte » : un concept développé par Solène Lellinger, maître de conférence en histoire et épistémiologie des Sciences à Paris-7, dans sa thèse sur les accidents médicamenteux et la genèse du scandale du Médiator. « La lanceuse d’alerte tire la sonnette d’alarme. Mais le terme “porteuse” indique qu’il faut tenir sur la durée », explique- t-elle. Au prix de conséquences parfois lourdes : Marine Martin y a laissé son emploi pour se consacrer à son association depuis neuf ans. Marielle Klein, elle, a quitté la présidence de Resist au bout de trois ans pour retrouver une vie familiale plus sereine. Derrière, d’autres femmes prennent déjà la relève. Dans l’affaire du Distilbène, le combat se transmet de mère en fille. Des études suggèrent que les enfants de la 3e génération pourraient être impactés.3 conseils de la lanceuse d’alerte Marielle KleinMarielle Klein, 42 ans, a fondé l’association Resist et obtenu, en 2017, l’arrêt de la commercialisation des implants de contraception Essure par le laboratoire Bayer.1 / Demander son dossier médicalSon accès est inscrit dans la loi du 4 mars 2002, mais l’obtenir n’est pas toujours si simple ! Je conseille de suivre la procédure officielle, en envoyant un courrier type (des exemples sont téléchargeables sur des sites comme celui de France Assos Santé) en recommandé avec accusé de réception, en joignant une photocopie de votre carte d’identité. Même si cette formalisation peut heurter certains médecins, c’est le seul moyen d’avoir une preuve de votre demande. Mais rien n’empêche d’informer par téléphone ceux avec lesquels vous avez eu un bon contact. Vous devez recevoir le dossier sous 8 jours, deux mois s’il a plus de cinq ans.2 / Faire une expertise médicaleC’est indispensable pour entamer une procédure judiciaire, mais le coût est élevé, autour de 3 000 euros. Assurez-vous que vous bénéficiez d’une garantie « protection juridique » (vérifiez vos contrats d’assurance) qui couvre les frais. Rapprochez-vous d’un avocat spécialisé en santé, mieux vaut ne pas se lancer seul dans des démarches judiciaires, face à un laboratoire qui dispose, lui, de tous les conseils et moyens nécessaires.3 / Savoir poser des limites à son implicationIl faut croire aux valeurs collectives de l’action qu’on mène et ne pas en attendre de reconnaissance personnelle. Au départ, j’étais obnubilée par ma cause, au risque de la mélanger avec ma vie privée. J’étais assaillie d’appels, je recevais 500 lettres par jour. Si vous créez une association, évitez si possible de la domicilier chez vous. L’idéal serait que la lanceuse d’alerte ne soit pas la présidente de l’association. En ce qui me concerne, j’ai passé la main au bout de trois ans.Marine Martin : de la dépakine aux pictogrammes « grossesse »Depuis 2017, un rond rouge barré (interdiction) ou un triangle rouge (danger potentiel) alerte les femmes enceintes sur les effets tératogènes (malformations du fœtus) de certains médicaments. Cette signalétique a été instaurée grâce à Marine Martin, qui a révélé le scandale de la Dépakine. « C’est ma plus grande fierté », souligne-t-elle, même si elle aurait préféré un pictogramme unique et que la décision ne relève pas des laboratoires mais de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Pour en savoir plus sur les risques liés à la grossesse et l’allaitement, le site du Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) recense les dernières données scientifiques : lecrat.frUne pétition contre le lévothyroxSylvie Robache, malade de la thyroïde, devient lanceuse d’alerte suite aux effets secondaires du nouveau Lévothyrox.Elle se présente comme « l’anonyme ménagère de plus de cinquante ans », que rien ne prédestinait à sortir de l’ombre. Cette secrétaire médicale d’Arras est pourtant la première à avoir dénoncé les effets indésirables du nouveau Lévothyrox, en juin 2017, via une pétition en ligne. « Je n’appartenais à aucune association, j’étais une « simple malade » obligée de prendre ce médicament quotidiennement après un cancer de la thyroïde, mais j’ai commencé à voir des témoignages sur des forums. À mon tour, j’ai dû passer à la nouvelle formule et, très vite, j’ai ressenti des douleurs articulaires intolérables, des crampes et une très grande fatigue. J’étais révoltée, je me suis dit que nous ne pouvions pas nous laisser faire », raconte-t-elle.En deux mois, grâce à l’effet « boule de neige » des réseaux sociaux, sa pétition recueille 200000 signatures (elle avoisine désormais les 350000). Elle est alors conviée à un rassemblement devant l’Assemblée nationale et rencontre Chantal L’Hoir, la présidente de l’AFMT (Association française des malades de la thyroïde). Commence alors sa « nouvelle vie de militante », qu’elle raconte dans un livre paru le 10 septembre. Elle veut savoir ce qui s’est passé. « C’est inacceptable que nous ayons été traités ainsi et que trois ans après, aucune explication n’ait été donnée pour comprendre les effets indésirables que nous avons subis ».Le Scandale du Lévothyrox , de Sylvie Robache, éd. Hugo&Cie, 15 €.Karine Hendricks

Par l’équipe Ça m’intéresse

Les aliments les plus riches en vitamine B12

La vitamine B 12 à de nombreux rôles dans l’organisme dont la participation à la formation des globules rouges. Ses apports par l’alimentation sont d’origine animale.La vitamine B 12 ou cobalamine est une vitamine essentielle pour la maturation normale et le développement des globules rouges. Elle joue un rôle important dans le bon fonctionnement du système nerveux. Elle intervient aussi dans la formation de l’ADN et est importante pour la peau.Sur le même sujetStockée au sein de notre organisme, la vitamine B12 est importante pour la croissance et aide à prévenir les problèmes d’ordre cardiovasculaire.Nos besoins quotidiens en vitamine B12 sont de 2,5 microgrammes. Une carence en vitamine B12 provoque anémie, fatigue, diarrhée, irritabilité, troubles du comportement, de l’humeur et de la mémoire.Les causes de carence en vitamine B12 peuvent être une maladie intestinale (Crohn) ou une ablation partielle de l’intestin, un régime strict végétalien. Les apports quotidiens recommandés sont de 3 microgrammes pour les adultes et de 4 microgrammes pour les femmes enceintes. Les végétaliens doivent se supplémenter en vitamine B12.On trouve la vitamine B12 dans les produits et sous-produits animaux, principalement dans les foies de veau, poulet, bœuf, dans les rognons, les huîtres, les palourdes et le poulpe et, en moindre quantité, dans les viandes de porc, bœuf, veau et mouton, les maquereaux, sardines et saumons, les œufs, le lait et les fromages ….Bon à savoir : l’efficacité de la vitamine B12 est augmentée lorsqu’elle est associée à d’autres vitamines du groupe B, particulièrement la B6 et la B9.Sources : Alix Lefief-Delcourt, ‎Marc Pérez, Le guide des compléments alimentaires stars, Editions Leduc.s, 2019Christian Brun, Anne Ghesquière, Le grand livre du bien-être au naturel, Editions Eyrolles, 2012

L’arnica : utilisations, bienfaits et risques

L’arnica est une plante que l’on trouve en milieu montagneux. C’est aussi un végétal qui est utilisé dans la fabrication de certains onguents. Il peut être utile pour soulager certaines contusions, mais pas seulement. Découvrez les autres bienfaits de l’arnica.
On trouve cette plante vivace dans différentes régions du monde, dont l’Europe, l’Asie et l’Amérique. L’arnica est reconnue pour ses vertus anti-inflammatoires et antidouleur, ce qui fait d’elle une alliée intéressante dans le traitement traumatologique. L’arnica est présentée sous différents formats, mais les parents de jeunes enfants utilisent généralement une crème à base d’Arnica pour traiter les blessures consécutives à une chute. En phytothérapie, elle est utilisée sous forme d’onguent ou de crème pour traiter localement les ecchymoses et autres contusions. Ce végétal est aussi fréquemment utilisé dans les milieux sportifs.Les utilisations possibles de l’arnicaL’arnica aurait un effet positif pour soulager l’insuffisance veineuse et les douleurs articulaires. La fleur d’arnica fait partie des composants utilisés dans des traitements homéopathiques. De petits granules à base d’arnica doivent être ingérés quotidiennement pendant une durée déterminée par l’homéopathe. Dans ce cas de figure, l’arnica des montagnes peut être prescrite à un patient pour plusieurs raisons. La plante est réputée être efficace en traitement préventif contre l’apparition de la DMLA ou de certaines maladies cardiaques, mais aussi pour préparer à une opération chirurgicale, ou encore en traumatologie pour soulager les hématomes. Cependant, il est important de rappeler que l’efficacité de l’homéopathie n’est pas prouvée scientifiquement.Bienfaits et risques de l’arnicaL’arnica est une plante millénaire reconnue pour ses nombreux bienfaits. A priori, dans la Grèce antique, on avait recours à l’arnica pour traiter certains maux. Ses composants actifs lui permettent notamment d’agir comme un antidouleur, un antibactérien et un anti-inflammatoire. Cette médecine naturelle peut être attractive pour soulager certaines douleurs chroniques, en appui d’un traitement médical. Des personnes ont recours à l’arnica pour se débarrasser des maux de gorge. Il ne faut pas oublier que les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui peuvent interférer avec certains traitements médicamenteux. Elles peuvent donc présenter certains risques. Si vous avez des problèmes de santé connus ou des allergies, il est important de parler avec votre médecin traitant de votre intention d’utiliser l’arnica.

Par l’équipe Ça m’intéresse

Pour maigrir, en réalité, rien ne sert de courir

Non, courir ne fait pas maigrir ! C’est en substance le message qui se dégage de Burn, le nouveau livre (en anglais) du chercheur américain Herman Pontzer, professeur à l’université de Duke dans l’Etat américain de Caroline du Nord.
En effet, Herman Pontzer a étudié pendant des années la tribu des Hazda en Tanzanie, qui vit de la chasse et de la cueillette. Leur mode de vie impose aux hommes adultes de courir en moyenne 14 km par jour.Pour autant, l’analyse de leurs urines montre que ces hommes dépensent une quantité d’énergie très similaire à celle des hommes des sociétés sédentaires.Toujours selon cette étude, cela s’explique par le fait que courir de longues distances fait dépenser une quantité d’énergie qui serait de toute façon utilisée par l’organisme si l’on restait sédentaire.Au repos, le corps utilise en effet cette énergie pour des activités « invisibles », telles que la régulation de la température, où encore le fonctionnement du système immunitaire. Une pratique qui reste bonne pour la santéNéanmoins, le chercheur rappelle que la course à pied reste bénéfique pour la santé : « Si courir ou faire du sport ne fait pas vraiment perdre du poids, cela permet de se maintenir en bonne santé et de prévenir de nombreuses maladies… alors on ne s’en prive pas ! »Courir permet en effet d’éviter des problèmes de tension artérielle et a de nombreux bienfaits sur la santé mentale.Si vous ne courez que pour maigrir, il serait donc peut-être préférable de jouer sur d’autres leviers, comme par exemple les habitudes alimentaires.

Repas : les conseils de la nutritionniste
Mieux vaut « bien manger le matin et au déjeuner » et « manger léger le soir » tout en gardant en tête de limiter le gras et le sucre, rappelle le docteur Laurence Plumey, médecin nutritionniste et fondatrice d’EPM Nutrition, qui nous livre un exemple de journée type.Petit-déjeuner : prendre un peu de pain (légèrement beurré) ou de céréales (peu sucrées), un laitage nature (ou avec une cuillère à café de confiture ou une pointe de miel) et un fruit ou un jus de fruit, accompagnés bien sûr de thé ou de café.Déjeuner : faites un repas complet avec un plat principal de viande, poisson ou œufs accompagnés de légumes (fibres, vitamines) et féculents (car ils sont rassasiants), un peu de pain avec du fromage ou un laitage nature et un fruit de saison. De quoi ne pas avoir de fringale l’après-midi.Goûter : éventuellement un fruit et quelques amandes suffisentDîner : une soupe ou une belle salade composée, un peu de pain, un laitage nature et un fruit. Le soir, éviter les plats en sauce, le vin-pain-fromage-charcuterie et les desserts sucrés.Sans oublier de boire entre 1 et 1,5 litre d’eau. 

Maladies intestinales : la révolution des vidéo-capsules endoscopiques

abdomen_Complément Alimentaire France

À peine plus grosse qu’un Doliprane, la capsule endoscopique parcourt notre tube digestif en 8 heures, en prenant des milliers de photos. Une révolution dans l’univers des maladies intestinales. Reportage à l’Institut des maladies de l’appareil digestif, à Nantes.
« Anémone de mer » « tapis duveteux »… Les qualificatifs employés par les spécialistes du tube digestif du CHU de Nantes pour décrire l’intestin grêle ne manquent pas de poésie ! Il faut dire que la possibilité d’observer de près cet organe méconnu (qui mesure pourtant 4 à 6 mètres de long) n’est que très récente, depuis l’homologation des premières vidéocapsules parcourant tout le tube digestif, en 2001. En ce jeudi pluvieux de début janvier, Irène, 66 ans, atteinte de la maladie de Crohn depuis 7 ans, a rendez-vous au service endoscopie du CHU de Nantes. La veille, elle a eu le droit d’absorber un dîner liquide et, ce matin, de boire de l’eau.À 8h30, l’infirmière lui donne une gélule à avaler (26 x 11 mm), un peu plus grosse qu’un Doliprane, et colle sur son ventre 7 capteurs-patchs reliés à un boîtier placé sur sa ceinture. Ainsi branchée, Mme L. peut partir se promener. Pendant ce temps, la gélule contenant la fameuse capsule endoscopique de 3,7 g descend peu à peu au rythme des contractions du tube digestif. Tel un mini-appareil photo numérique, elle prend 2 à 8 images par seconde et les envoie par ondes radio vers le boîtier-enregistreur.« Je préfère ça à la coloscopie ! »16 heures : retour au CHU. « Ça va, mais j’en ai un peu marre de me promener avec tous ces fils. Enfin, c’est ma 3e capsule et, clairement, je préfère ça à la coloscopie », dit Irène. En 5 minutes, elle est libérée. Les images recueillies ne sont pas un film à proprement parler, mais la succession de 12 000 à 20 000 clichés de son tube digestif, mis bout à bout. Pas d’anesthésie, pas d’hospitalisation, pas de préparation dégoûtante à avaler (sauf dans de rares indications).17 heures : c’est l’heure de la consultation avec le Pr Arnaud Bourreille, gastro-entérologue. Pendant qu’il interroge sa patiente sur ses symptômes, les images de son tube digestif défilent très vite à l’écran. En 10 minutes, le médecin a parcouru le film jusqu’à la portion de l’intestin grêle où les lésions étaient localisées il y a quelques mois. « Rien, il n’y a plus rien ! », commente-t-il très satisfait. Actuellement, il faut entre 15 et 40 minutes au médecin pour « dérusher » ce film. Un temps considérable pourrait être gagné grâce à l’intelligence artificielle si seules les images suspectes étaient envoyées au médecin. « L’interprétation serait plus fiable car la machine, à la différence du médecin, n’est jamais fatiguée ! », souligne le Pr Emmanuel Coron, directeur de l’Institut des maladies de l’appareil digestif (IMAD).Voir l’intestin grêle : une révolution !« C’est un examen non-invasif pour les patients, qui permet de visualiser l’intestin grêle dans ses moindres replis avec une précision diagnostique proche de celle de la coloscopie », expose le Pr Bourreille. Avant cela, les patients devaient subir un examen pénible appelé « transit du grêle », consistant à boire un liquide radio-opaque décelant seulement les grosses anomalies. Et la seule façon d’atteindre le grêle pour les médecins, c’était par entéroscopie « poussée », grâce à un tuyau fin et souple muni d’une caméra. Un examen aux effets secondaires parfois très pénibles (maux de ventre, saignements).Que détecte la vidéo-capsule ?Ulcères, polypes, saignements. « Elle est plus performante que la coloscopie pour repérer les anomalies dans l’intestin grêle et de performance équivalente dans le côlon. Parfois, en cas de doute sur les images, elle sera suivie d’une coloscopie ou d’une entéroscopie à double ballon (technique plus récente et beaucoup plus supportable pour le patient). Mais dans la majorité des cas, elle suffit à poser le diagnostic », souligne le Pr Coron. Dans les maladies inflammatoires chroniques (MICI), l’intérêt majeur est de voir si le traitement en cours est efficace (lésions qui régressent) ou s’il faut le modifier.Et la gélule, que devient-elle ?Au bout de 8 h à 72 h (selon le transit et le type d’examen), elle est expulsée dans les toilettes. Pas très écolo… « À l’avenir, on peut imaginer qu’elle puisse être récupérée, désinfectée et réutilisée, même s’il n’est pas évident que ce soit accepté par les patients », indique le Pr Coron.Coloscopie avec mini-bistouriHormis la vidéo-capsule, les techniques existantes se sont perfectionnées de manière spectaculaire en dix ans. « Avec la dernière génération d’endoscopes, qui grossit 150 fois, le médecin peut voir un globule rouge de quelques microns », indique le Pr Coron. Les images sont d’une qualité sidérante : 2 millions de pixels. Et surtout, avec ces endoscopes, on peut enlever de façon plus précise des polypes (excroissances bénignes sur la paroi du côlon devenant parfois cancéreuses), directement pendant l’acte. Un mini-bistouri mesurant de 1,5 à 2 mm se fixe sur une poignée de l’endoscope. Muni de deux mini-bras, l’un permet de tirer le polype, l’autre de le couper. La cicatrisation se fait naturellement, en quelques semaines. « Cet appareil commence à être utilisé cette année au CHU de Nantes. Il permet d’enlever des polypes mesurant jusqu’à 10 cm », souligne le Pr Coron. Grâce à ces nouvelles techniques d’exploration et de biopsie, la prise en charge des patients atteints d’une pathologie digestive s’est nettement améliorée. « Le taux de détection des polypes a doublé en quinze ans », estime le Pr Coron. Un bond en avant dans la prévention des cancers de l’appareil digestif.https://www.imad-nantes.org/Sophie Cousin

Par l’équipe Ça m’intéresse

Pervers narcissiques : qui sont ces manipulateurs sympathiques…en apparence ?

Le pervers narcissique possède une caractéristique principale : il est un manipulateur. Son fonctionnement le conduit à chercher à exercer une domination psychologique sur les autres et à les écraser pour se mettre en avant. « Il n’a aucun scrupule ni ne ressent de culpabilité à blesser son entourage », précise Bernard Sanquer, psychologue psychothérapeute à Paris sur son site internet.Si tous les pervers narcissiques ne sont pas identiques, il existe plusieurs signes permettant de les repérer. Même s’il est souvent difficile de le faire de façon objective avec quelqu’un de proche :–Il vous rabaisse constamment ;–il se sert de vous comme faire-valoir ;–il est complètement insensible à votre souffrance.Ajoutons que généralement, « il apparait sûr de lui, sympathique et sociable » au regard de la plupart. « Il cherche à plaire à tout prix, donc il se montre charmeur et sait trouver les mots que son auditoire veut entendre. » Mais seul avec son conjoint, son ami, son parent, il révèle son autre face.
Que faire si l’on se trouve dans une relation avec un pervers narcissique ?La solution idéale est de rompre toute relation avec cette personne. Mais c’est souvent difficile car l’emprise est d’autant plus grande que le lien est étroit. C’est le cas dans un couple par exemple. « D’autant que pour exercer pleinement son emprise, le pervers narcissique fait en sorte d’isoler sa victime, de l’éloigner de sa famille et amis », note Bernard Sanquer. « Malgré tout, les proches de la victime peuvent se rendre compte de la toxicité de la relation et lui venir en aide pour couper les liens », conclut-il.

Pourquoi certaines personnes transpirent beaucoup ?

La transpiration est une réaction physiologique naturelle permettant la diminution de la température corporelle lorsque celle-ci est trop importante. La transpiration se déclenche normalement en cas de fortes chaleurs, pendant un exercice physique, en cas de stress… Mais pourquoi certaines personnes transpirent plus que d’autres ? Explications.
La thyroïde est une petite glande située dans le cou, parfois sujette à une hyperactivité chronique. L’hyperactivité thyroïdienne se traduit alors par une production excessive d’hormones thyroxines. Ces hormones ont notamment pour conséquence de stimuler le métabolisme, et de provoquer une importante transpiration sans nécessité apparente. Certaines personnes transpirent donc beaucoup, car elles sont atteintes d’hyperthyroïdie. Le fait de transpirer en excès est généralement mal vécu, notamment à cause des odeurs corporelles inconfortables et incontrôlées. Il existe heureusement des traitements permettant de réguler ces symptômes. Si vous transpirez beaucoup, et pensez être atteint d’hyperthyroïdie, consultez immédiatement votre médecin.L’hyperhidrose : maladie de la transpiration excessiveUne transpiration anormale est également souvent liée à une maladie appelée hyperhidrose. Il s’agit d’un dérèglement du système nerveux central qui provoque une transpiration excessive, même lorsqu’il fait frais et que le corps est au repos. Cette maladie touche environ 3% de Français.es devant vivre au quotidien avec les mains et les pieds mouillés, mais aussi les aisselles, le visage, et parfois même l’ensemble du corps. La nervosité, qui va souvent de pair avec ces désagréments, peut davantage aggraver ces symptômes, et un cercle vicieux se met alors en place. Si les déodorants classiques n’ont pas d’effet sur les personnes souffrant d’hyperhidrose, ces dernières peuvent se tourner vers des traitements permettant de réguler efficacement les excès de transpiration (chlorure d’aluminium par exemple). L’hyperhidrose est héréditaire dans 20 % des cas, et nécessite de consulter un médecin qui pourra alors rediriger le patient vers un dermatologue ou un endocrinologue.L’obésité et la transpiration abondanteLes personnes en surpoids ont également souvent tendance à transpirer plus que les autres. Le moindre effort physique provoque en effet une surchauffe rapide du corps qui compense alors en évacuant l’eau par la peau pour réguler sa température. Les personnes obèses possèdent davantage de graisse, et celle-ci agit comme une barrière contre le froid. La température du corps augmente donc beaucoup plus facilement, c’est pourquoi l’obésité peut être la cause d’une transpiration abondante. La perte de quelques kilos peut aider à faire diminuer son taux de transpiration. De manière plus générale, combattre l’obésité permet aussi d’éviter de nombreux autres problèmes de santé.

Par l’équipe Ça m’intéresse

Complémentaires santé : des consultations psy remboursées

Conscientes de la souffrance psychique des Français durant cette crise sanitaire, les complémentaires santé, sur proposition de la Mutualité Française, ont annoncé la création d’un nouveau dispositif de prise en charge des consultations de psychologues en 2021.

La crise sanitaire a et aura des conséquences néfastes
sur la santé mentale des Français. C’est pourquoi, les complémentaires santé
veulent proposer de rembourser 4 consultations par an chez un psychologue
libéral. 

En pratique

4 consultations chez un psychologue libéral, « sur orientation médicale » (suite à une visite chez le médecin traitant), ou non selon les contrats, seront remboursées dans une limite de 60 euros par séance. 

Quand ? Très prochainement, mais les fédérations de mutuelles, d’assurances et les instituons de prévoyance, veulent tout d’abord échanger avec les médecins et les psychologues libéraux, s’appuyant sur les différentes expérimentations en cours dans quatre départements : Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan.

Patrick Julou, président du groupe Solimut-Mutuelles de France indique cependant que, s’il soutient le principe de cette mesure, « il serait préférable que les mutuelles interviennent en complément de la sécurité sociale plutôt qu’au premier euro sur la base d’un tarif affiché aussi élevé ». Il relève également que, « contrairement à la Cour des comptes, la Caisse nationale d’assurance maladie semble, malgré les expérimentations menées, plutôt réticente à participer à un tel dispositif ». 

A lire sur le site de Viva

Quels sont les bienfaits de la feuille de Shiso ? – Marie Claire

Plante sacrée, aromatique, ornementale, médicinale et alimentaire, la feuille de Shiso multiplie les qualités. Très répandue en Asie, cette plante appartient à la famille des Lamiaceae, connue en France sous le nom de Périlla (de la famille de la menthe et du thym). Il existe, en réalité, deux variétés très répandues de shiso et fréquemment utilisées au pays du Soleil Levant : une variété aux feuilles vertes, une autre aux feuilles violettes. Elles sont surtout utilisées en cuisine (servies avec les sushi, sashimi ou tempura). On peut également se servir de la pourpre comme colorant naturel.
Si ces deux types de Shiso possèdent des vertus thérapeutiques, il existe un troisième type : la Perilla frutescens de son nom savant. Cette dernière catégorie (appelée egoma) est très prisée comme produit de santé, très onéreux par ailleurs.

Vagues de picotements, transe, euphorie… Votre cerveau est-il sensible à l’ASMR ?

Le sigle « ASMR » est la seconde requête la plus populaire au monde sur le site d’hébergement de vidéos Youtube. Si ces quatre lettres ne vous sont pas familières, sachez qu’il s’agit de l’abréviation de l’expression anglophone « autonomous sensory meridian response », qui peut être traduite par « réponse autonome sensorielle culminante ». L’ASMR est un état émotionnel complexe, qui n’est pas expérimenté par tous. Il survient chez personnes qui y sont sensibles lorsqu’elles entendent, voient ou ressentent certains « déclencheurs » : chuchotements, mouvements délicats des mains, caresses légères… La sensation qui en résulte est décrite comme un picotement qui commence au sommet de la tête et peut s’étendre au cou et aux membres. Elle se présente sous forme de vagues et génère un état d’immersion : la personne se retrouve « en transe », ressentant euphorie et détente.L’intérêt pour l’ASMR a explosé depuis que le terme a été inventé, voici une dizaine d’années. Tout a commencé par une courte vidéo de chuchotement. Publiée sur YouTube en 2009, elle est devenue virale. Onze ans plus tard, les vidéos des « ASMRtists » (mot-valise anglais constitué des termes « ASMR » et « artist »), destinées à engendrer cet état de transe euphorique relaxante, récoltent des millions de vues.Malheureusement, l’enthousiasme de la recherche n’a pas été le même que celui du public, et on dénombre seulement une poignée d’articles scientifiques sur le sujet à l’heure actuelle. Afin de mieux comprendre ce phénomène complexe et alors que le futur de la recherche sur l’ASMR se dessine, notre équipe a mis en place un réseau scientifique destiné à mettre en relation personnes, idées et ressources.Voici ce que nous savons déjà.Des déclencheurs communsTout le monde n’est pas capable de ressentir l’ASMR, mais ceux qui en font l’expérience relatent des similitudes dans ses effets. En premier lieu, l’ASMR se manifeste généralement dès l’enfance (les premiers exemples couramment cités sont les picotements ressentis lors des contrôles anti-poux à l’école ou lors du jeu de devinette « quelle lettre suis-je en train de tracer sur ton dos ? »). Il est intéressant de noter que lorsque les gens découvrent que l’ASMR est une chose « à part », ils rapportent souvent que, lorsqu’ils l’ont ressenti pour les premières fois, ils ont cru soit que tout le monde avait déjà vécu la même expérience qu’eux, soit qu’ils étaient les seuls à l’avoir jamais ressenti.Seconde constatation : bien que les personnes sensibles à l’ASMR aient chacune leurs propres préférences, il existe des constantes remarquables dans les déclencheurs de cet état émotionnel. Les plus courants sont les touchers légers, le chuchotement, les paroles douces, le fait de se trouver très proche de l’individu qui leur manifeste une attention personnelle, les mouvements délicats des mains et la clarté de certains sons.[embedded content]Quelques exemples de « déclencheurs ».Les situations qui induisent l’ASMR reposent souvent sur une combinaison de plusieurs de ces déclencheurs. Il peut s’agir de se faire couper les cheveux, ou de regarder quelqu’un accomplir une tâche banale telle que le pliage du linge. Sans surprise, les vidéos ASMR les plus populaires simulent cette superposition de déclencheurs.Quand le cerveau picoteL’ASMR a fait l’objet de trois études par imagerie cérébrale. L’une d’entre elles a examiné en temps réel les zones activées lorsque survenaient les picotements caractéristiques de cet état. Pour cela, dix participants sensibles ont pris place dans un appareil d’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) et ont été exposés à des vidéos censées déclencher l’ASMR.Ces travaux ont révélé une activation accrue des régions du cerveau impliquées dans les émotions, l’empathie et les comportements affiliatifs (qui permettent de transmettre au partenaire une intention d’interaction sociale sécurisante) durant les périodes où les picotements se produisaient. Ces résultats sont préliminaires et basés sur un échantillon de petite taille. Ils sont cependant intéressants, car les auteurs y comparent l’ASMR à des comportements de soins et de toilettage : cela suggère que l’ASMR activerait les voies neurologiques impliquées dans les liens socioémotionnels. Cette idée est quelque peu soutenue par d’autres recherches, qui ont mis en évidence le fait que les personnes qui font l’expérience de l’ASMR peuvent se sentir davantage connectées aux autres.Deux autres études d’imagerie cérébrale ont adopté une approche différente. Elles ont examiné les différences d’activité cérébrale au repos (lorsque les personnes sont simplement allongées dans le scanner) chez des individus sensibles à l’ASMR, et chez des individus non sensibles. Les auteurs ont découvert que les personnes sensibles ont des réseaux neuronaux moins distincts et plus intriqués que les autres, ce qui suggère que l’ASMR pourrait se produire en raison d’une capacité réduite à réprimer les réponses émotionnelles résultant des stimulations sensorielles.Ce résultat peut sembler négatif, mais ce n’est pas forcément le cas. Nous intégrons tous des informations provenant du monde extérieur (images, sons, odeurs), ce qui nous procure des expériences émotionnelles. Cependant, la manière dont sont intégrées ces informations et les émotions qui en résultent varie d’une personne à l’autre.Être moins capable d’inhiber les connexions entre le monde extérieur et notre monde intérieur peut signifier vivre des expériences émotionnelles positives plus intenses. On peut avoir la chair de poule en entendant notre musique préférée, ou ressentir un puissant émerveillement – ou d’autres émotions complexes – face à une œuvre d’art.[embedded content]L’une des premières vidéos ASMR jamais uploadées sur YouTube.Les personnes qui sont sensibles à l’ASMR sont plus susceptibles de vivre des expériences multisensorielles complexes tels que des frissons musicaux ou la synesthésie (ndlr : chez les gens affectés par cette « union des sensations », un seul stimulus sollicite simultanément plusieurs sens : les sons sont à la fois perçus en tant que tel et « vus » comme des couleurs en mouvement, par exemple). Malheureusement, les individus réceptifs à l’ASMR sont également plus susceptibles de faire l’expérience de la misophonie, (littéralement « haine du son »), une aversion pour les bruits produits par les autres.Plus empathiqueOutre les aspects neurologiques, les chercheurs ont exploré les autres différences entre personnes réceptives à l’ASMR et personnes non réceptives. Dans l’ensemble, les recherches suggèrent que les premières ont davantage tendance à vivre des expériences plus immersives ou plus captivantes.Elles obtiennent aussi un score plus élevé pour le trait de personnalité « ouverture à l’expérience », qui reflète l’imagination, la curiosité intellectuelle et l’appréciation de l’art et de la beauté.Elles sont enfin plus empathiques, au moins concernant deux critères, à savoir la compassion et le souci des autres ainsi que la capacité à s’immerger dans leur imagination ou dans la fiction.Un outil de thérapie ?Un rapide coup d’œil aux commentaires des vidéos ASMR suffit pour se convaincre que cet état émotionnel est une réelle source de réconfort pour ceux qui visionnent ces films censés l’induire : ils améliorent leur humeur, soulagent leurs insomnies et vont même jusqu’à atténuer les effets de la solitude.Certes, ces affirmations sont anecdotiques. Cependant nous disposons à présent de preuves scientifiques préliminaires pour les étayer. Des réductions significatives du rythme cardiaque de personnes sensibles à l’ASMR ont par exemple été enregistrées pendante qu’elles regardaient des vidéos destinées à déclencher cet état. Ces changements traduisent une réduction du niveau de stress comparables à celles observées lors de la méditation de pleine conscience ou de l’écoute de musique. Toutefois, la question de savoir si l’ASMR peut constituer une forme de thérapie efficace (et si elle devrait être utilisée comme telle) demeure pour l’instant sans réponse.C’est une période passionnante pour la recherche sur l’ASMR, car nous ignorons encore énormément de choses… De futures études seront nécessaires pour déterminer si tout le monde a le potentiel de ressentir l’ASMR, si cette approche pourrait constituer une nouvelle forme de thérapie, etc. Espérons aussi que la recherche permettra un jour de déterminer pourquoi seules certaines personnes semblent capables d’expérimenter ce phénomène unique.Giulia Poerio, Associate lecturer, University of EssexCet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Les allergies alimentaires, de plus en plus fréquentes chez les enfants

En France, les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes, surtout chez les jeunes enfants, d’après une enquête du Réseau d’allergovigilance.

Les allergies alimentaires sont en augmentation chez les jeunes enfants. Les principaux aliments responsables, chez les bébés âgés de 0 à 12 mois, sont le lait de vache (51%) puis l’œuf (26%), le blé (9%) et l’arachide (6%), d’après le Réseau d’allergovigilance. Ce dernier, vient de publier dans la Revue française d’allergologie, une étude analysant les 392 cas d’anaphylaxie (la manifestation la plus sévère de l’allergie, potentiellement mortelle, qui constitue une urgence médicale absolue), déclarés au Réseau d’Allergo-Vigilance entre 2002 et 2019 chez 389 enfants de moins de 4 ans.

Fruits à coque, arachide…

Les cas d’anaphylaxies alimentaires impliquant l’arachide et autres fruits à coque ont augmenté depuis 2010 chez les enfants de 1 à 4 ans en particulier, avec des polysensibilisations (sensibilité à plusieurs allergènes) voire des polyallergies (plusieurs sortes d’allergies, cutanée, respiratoire…).Chez les enfants de 1 à 4 ans, l’arachide et la noix de cajou/pistache représentent 47,5% des anaphylaxies alimentaires. « Les cas de polysensibilisations et de polyallergies apparaissent principalement à partir des années 2010 et sont majoritairement représentés par l’arachide, la noix de cajou et pistache, la noisette et les autres fruits à coque. Au total, 101 enfants (26%) présentaient plus de deux allergies ou sensibilisations », peut-on lire dans l’étude.

Prévention

La prévention consiste en l’éviction totale des allergènes, si possible. L’Académie de pharmacie précise que « l’éducation thérapeutique est essentielle dans la prise en charge de l’enfant présentant une allergie alimentaire, notamment de l’urgence allergique ». Le pédiatre, le médecin de famille et le pharmacien sont des interlocuteurs privilégiés.

Les auteurs de l’étude concluent sur l’urgence d’établir des recommandations nationales pour les familles et les professionnels de la petite enfance face à cette augmentation d’allergies alimentaires du jeune enfant.

D’autre part, il est indispensable d’améliorer l’étiquetage des aliments et produits transformés en l’uniformisant et en précisant les quantités d’allergènes qu’ils sont susceptibles de contenir.

Retrouver l’abstract en ligne

Un espoir pour les personnes atteintes de fibromyalgie

L’entreprise grenobloise, Remedee Labs, va prochainement démarrer un essai clinique pour valider une technologie de stimulation des endorphines par ondes millimétriques à usage individuel pour mieux gérer la douleur et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie. Les équipes ont observé des résultats particulièrement encourageants sur un sous-groupe de patients déclarant souffrir de fibromyalgie.

Afin de confirmer ces résultats et d’offrir ainsi de nouvelles perspectives pour le développement d’un traitement dédié à la prise en charge de la fibromyalgie, cet essai clinique dédié se déroulera dans plusieurs centres spécialisés dans la prise en charge de cette pathologie. Fatigue, troubles du sommeil, douleurs dans les articulations…, la fibromyalgie ou syndrome fibromyalgique provoque plus d’une centaine de manifestations altérant gravement la qualité de vie, avec la douleur chronique diffuse comme symptôme principal. Selon l’expertise collective de l’Inserm, la fibromyalgie toucherait entre 1,4 et 2,2 % des Français, soit environ 1,2 million de personnes. On note une prépondérance féminine soit 4 fois plus de femmes, âgées de 30 à 55 ans. L’origine de cette pathologie n’est pas éclaircie et aucun traitement spécifique n’a démontré son efficacité. Face à l’altération de la qualité de vie du patient, un des enjeux est de réussir à réduire la douleur.

« Gérer efficacement la fibromyalgie constitue, aujourd’hui plus que jamais, un défi prioritaire pour la communauté médicale. Nous avons besoin de nouvelles approches pour traiter cette pathologie complexe et limiter l’impact sur la vie familiale et professionnelle des patients. » explique le Docteur Caroline Maindet, Praticien hospitalier au Centre de la Douleur au CHU de Grenoble

En France, 65 % des personnes atteintes de fibromyalgie déclarent un arrêt de travail au cours des 12 derniers mois. Les relations familiales et sociales peuvent être réellement limitées et les activités de la vie quotidienne perturbées, pouvant mener à l’isolement et au renforcement des inégalités sociales.

Cette nouvelle technologie reposerait sur une stimulation des endorphines. Le poignet offrant une zone fortement innervée, le bracelet stimulerait avec une extrême précision les terminaisons nerveuses en libérant les endorphines. Les premiers essais sont très encourageants mais doivent être confirmer par des expérimentations en partenariat avec plusieurs centres anti douleur en France. L’étude clinique va débuter au deuxième trimestre 2021. Il concernera 150 patients sur une durée de 12 mois.

Utérus : anatomie, rétroversion et antéversion, pathologies associées – Marie Claire

Il est devenu ces dernières années un symbole des luttes pour les droits des femmes à disposer de leur corps et il ne se passe pas une manifestation féministe sans qu’il soit représenté sur une pancarte, une banderole ou un simple pin’s accroché sur une veste. Source d’inspiration pour des artistes, il est parfois dessiné orné de fleurs ou reproduit en crochet façon peluche (les boutiques Etsy en regorgent !). Plus récemment, c’est la marque de protections périodiques Nana qui décidait de le mettre à l’honneur dans son spot publicitaire engagé « 

Les meilleures huiles essentielles pour faire le plein d’énergie

L’aromathérapie peut être une bonne alternative pour retrouver de l’énergie et combattre la fatigue passagère. Toutefois, les huiles essentielles sont déconseillées aux moins de 15 ans et aux femmes enceintes ou qui allaitent. Renseignez-vous au cas pas cas auprès de votre médecin.L’huile essentielle de romarin à cinéole pour booster ses capacités intellectuellesFace à une surcharge de travail, un examen… l’huile essentielle de romarin à cinéole aide à surmonter la fatigue intellectuelle. Plusieurs études montrent que la respirer favorise l’apprentissage et les capacités de mémorisation, notamment la mémoire prospective, celle des choses à faire. « Elle stimule aussi la mémoire mathématique », affirme Françoise Couic- Marinier, docteure en pharmacie.Comment l’utiliser ?Respirer 5 gouttes d’huile essentielle en diffusion, 5 à 10 minutes, trois fois par jour (on en profite pour faire une pause).À défaut, appliquer 2 gouttes diluées dans une huile végétale sur les faces internes des poignets et le plexus solaire, ou 3 gouttes sur un mouchoir, et respirer profondément.L’huile essentielle de petit grain bigarade pour supporter la charge mentale »Je conseille cette huile essentielle (HE) relaxante en cas de fatigue psychologique, liée aux nombreuses tâches du quotidien. Elle permet de prendre un moment pour soi afin de se ressourcer », explique Françoise Couic- Marinier. Si l’odeur ne plaît pas, ne pas hésiter à la remplacer par l’HE de lavande officinale, qui a des effets similaires.Comment l’utiliser ?En olfaction : 2 gouttes au creux des mains, on chauffe bien une paume contre l’autre et on place les mains en coupe sous le menton pour la respirer en prenant une vraie pause calmement, pendant quelques minutes.L’huile essentielle d’épinette noire contre la fatigue qui dure et le manque de tonus »L’huile essentielle d’épinette noire agit sur les glandes surrénales où sont sécrétées des hormones qui donnent du tonus, comme le cortisol. C’est efficace en cas de gros ras-le-bol, quand on n’arrive pas à se lever le matin, et face à un surmenage », explique Françoise Couic-Marinier. On sent la différence dans les deux jours.Comment l’utiliser ?En massage ou friction (par exemple après la douche) au niveau des surrénales, c’est-à-dire au niveau des reins, sous les côtes, de chaque côté de la colonne vertébrale. Diluer 2 gouttes d’huile essentielle dans  10 gouttes d’huile végétale fluide qui pénètre vite comme celles de noyau d’abricot ou de macadamia. « Le matin, cela accompagne le pic physiologique de sécrétion de cortisol, mais à éviter le soir car cette HE peut empêcher de dormir », précise la spécialiste.L’huile essentielle de marjolaine à coquille contre la fatigue nerveuseL’huile essentielle de marjolaine à coquille équilibre le système nerveux lorsqu’on a besoin de retrouver plus de sérénité et que la fatigue rend irritable, à fleur de peau, que les larmes montent facilement. « C’est un véritable antidépresseur naturel, car elle est légèrement euphorisante », confirme Françoise Couic- Marinier. Elle agit sûrement par le biais de la sérotonine.Comment l’utiliser ?Respirer 2 gouttes versées sur un mouchoir ou appliquées directement sur les poignets. Même si son effet est rapide, mieux vaut l’utiliser au moins deux ou trois semaines pour remonter la penteL’huile essentielle de bergamote pour retrouver de l’entrain et de la légèreté »C’est l’huile essentielle de la bonne humeur : elle apporte de la joie et de la légèreté en cas de fatigue psychologique, quand tout nous pèse et qu’on voit les choses en noir », observe Françoise Couic-Marinier. Elle contient aussi un composé (le 5-MOP) qui stimule la fabrication de mélatonine et peut aider quand la fatigue vient d’un rythme de sommeil décalé.Comment l’utiliser ? »On peut déposer 1 goutte sur son sachet de thé le matin avant de laisser infuser au moins 3 minutes : cela donne un petit goût d’Earl Grey et aide à bien démarrer la journée », conseille la spécialiste.À utiliser aussi en diffusion ou sur un mouchoir mais pas sur la peau, car elle est photosensibilisante au soleil.L’huile essentielle de cannelle de ceylan pour se stimuler et se réchauffer »En boostant le système nerveux et les surrénales, l’huile essentielle de cannelle de ceylan aide à passer à l’action », résume le Dr Jean-Christophe Charrié, médecin généraliste. Un bon coup de pouce pour tenir quand on doit finir un projet malgré la fatigue. Comme elle réchauffe, elle est aussi intéressante quand la fatigue nous rend plus frileux.Comment l’utiliser ?Par voie orale car elle est irritante pour la peau : prendre le matin 1 goutte d’HE de cannelle de Ceylan écorce + 2 gouttes d’HE de citron (pour protéger le foie) sur un support neutre, un sucre, dans un peu de miel ou dans des gélules prévues à cet effet pour éviter tout contact avec la bouche.L’huile essentielle de pruche pour un nouveau souffleL’huile essentielle de pruche, peu connue, est tirée d’un grand conifère du Canada. « Elle sent très bon, avec un côté très tonifiant qui donne une véritable bouffée d’oxygène », indique la spécialiste. Utile quand tout nous énerve. Mais aussi face au manque d’inspiration, d’envie…Comment l’utiliser ?Déposer 10 gouttes sur un stick inhaleur. On peut aussi l’utiliser en diffusion, 3 à 5 gouttes.Prudence en cas d’asthme ou de problèmes respiratoires.L’huile essentielle de ravintsara contre les coups de barreConnue pour son action antivirale, l’huile essentielle de ravintsara est également tonifiante. « Je la conseille en particulier pour lutter contre la fatigue après le déjeuner : elle donne un coup de fouet immédiat, un peu comme une balade au grand air », précise l’experte.Comment l’utiliser ?Appliquer 2 gouttes d’HE de ravintsara pures sur les poignets, à respirer profondément. Et aussi en diffusion dans la pièce où l’on travaille, en synergie dans un diffuseur (avec la marjolaine à coquille, la bergamote ou le petit grain bigarade par exemple), 10 à 15 minutes toutes les heures.L’huile essentielle de citron quand on accumule la fatigue »Grâce à son action sur le foie, l’huile essentielle de citron aide à nettoyer l’organisme et à réduire la fatigue du corps qui a accumulé les excès alimentaires de l’hiver, les périodes de maladie, etc. Au printemps, c’est l’idéal », note Françoise Couic-Marinier. De plus, elle est stimulante, grâce à son parfum vif d’agrumes.Comment l’utiliser ?Par voie orale, le matin, 2 gouttes d’HE à ajouter dans un verre d’eau avec un demi-jus de citron. Au minimum 10 jours et dans l’idéal 3 semaines.L’huile essentielle de basilic exotique pour faire redémarrer la machine »Quand on est totalement à plat, l’huile essentielle de basilic permet de récupérer de l’énergie en activant la production d’hormones », indique le Dr Charrié. Notamment la dopamine, un neurotransmetteur qui aide à ‘démarrer’ le matin. Particulièrement adapté quand stress et fatigue se traduisent par de l’agressivité envers les autres et des tensions musculaires, car il aide aussi à se relâcher.Comment l’utiliser ? »Le plus sûr est de respirer une goutte sur un mouchoir, pas plus, car elle a des effets puissants et doit être utilisée à toute petite dose », conseille Françoise Couic-Marinier.En vidéo : Quelles plantes pour retrouver de l’énergie ? Réponse en vidéo

L’huile essentielle de Pruche, pour lâcher prise

Qu’est-ce que c’est ?La Pruche (Tsuga canadensis) est un conifère de la famille des pinacées. Il est originaire du Japon, mais pousse au Canada, dans les endroits frais et rocheux, les gorges humides, les forêts.La Pruche est un arbre qui peut mesurer jusqu’à 30 mètres de haut, à la silhouette pyramidale. Son écorce est de couleur brun-rougeâtre, ses cônes sont ovales, ses aiguilles plates. Sa floraison a lieu en mai.  Quelles parties sont utilisées pour l’huile essentielle de Pruche ?L’huile essentielle de Pruche est confectionnée à partir de la distillation complète des aiguilles à la vapeur d’eau.L’huile essentielle de Pruche renferme 35 % d’acétate de bornyle (ce qui lui confère sa douceur), 20 % d’alpha pinène, 15 % de camphène, ainsi qu’un peu de limonène.Son aspect est fluide, liquide, et elle est incolore. Sur le plan olfactif, elle libère des notes douces, de forêt, de ‘bonbon des Vosges’.Quelles sont les bienfaits de l’huile essentielle de Pruche ?Ils sont nombreux et couvrent divers domaines dans la santé physique et psychologique, mais également dans la beauté.L’huile essentielle de Pruche a des vertus :Vaso-constrictive.Anti-inflammatoire.Antalgique.Equilibrante nerveuse.Energétique.L’huile essentielle de Pruche s’utilise par voie cutanée en massageet embaumement, en bain, en diffusion et en olfaction.Que soigner avec l’huile essentielle de Pruche ?Elle est intéressante pour traiter de nombreux maux ORL, mais aussi psychologiques. Elle est également très utilisée en fin de vie, dans les unités de soins palliatifs car c’est une huile qui a une capacité à ‘faire passer’. Elle aide à travailler la part d’ombre, elle apaise de l’intérieur. Faire des inhalations avec 2 gouttes d’huile essentielle de Pruche pour un bol d’eau chaude. Se couvrir la tête d’une serviette et inhaler 10 min, 3 à 4 fois par jour pour décongestionner les muqueuses. Attention, il ne faut pas sortir après avoir fait des inhalations !La toux spasmodique, la grippe, la bronchite Que ce soit pour soigner une toux, une grippe ou une bronchite, mélanger 2 gouttes d’huile essentielle de Pruche dans 5 gouttes d’huile végétale de Calophylle et 5 gouttes d’huile végétale de Millepertuis. Masser le thorax, le dos, les épaules, la plante des pieds avec ce mélange, toutes les heures les premières 24 heures, puis toutes les deux heures le lendemain et 3 fois par jour le surlendemain. Respirer 1 goutte d’huile essentielle de Pruche déposée dans les mains, en coupe.L’insuffisance veineuseEn cas de varices, d’hémorroïdes, mélanger 2 gouttes d’huile essentielle de Pruche dans 10 gouttes d’huile végétale de Calophylle. Masser les veines gonflées avec ce mélange 3 fois par jour.Décontracter les muscles, les articulationsMélanger 2 gouttes d’huile essentielle de Pruche dans 10 gouttes d’huile végétale de Calophylle et masser les muscles ou les articulations douloureuses avec ce mélange, 2 fois par jour. La couperose Mélanger 1 ml d’huile essentielle de Pruche avec 1 ml d’huile essentielle d’Hélichryse italienne et 1 ml d’huile essentielle de Camomille dans 30 ml d’huile végétale de jojoba. Appliquer le soir sur les joues.Mélanger 2 gouttes d’huile essentielle de Pruche avec 10 gouttes d’huile végétale de Calophylle. Appliquer le long de la colonne vertébrale sur la plante des pieds 2 fois par jour, matin et soir.Il y a plusieurs possibilités :Respirer 1 goutte d’huile essentielle de Pruche dans les mains placées en coupe.Déposer 5 à 6 gouttes d’huile essentielle de Pruche dans un diffuseur. S’installer confortablement dans une pièce, au calme et respirer 5 à 10 minutes.Masser le thorax, la plante des pieds avec 1 goutte d’huile essentielle de Pruche.En vidéo : Quelles plantes pour lutter contre le stress ? En période d’examens, en cas ‘d’état panique’ Il y a plusieurs possibilités :Respirer 1 goutte d’huile essentielle de Pruche dans les mains placées en coupe.Masser le plexus solaire avec 1 goutte d’huile essentielle de Pruche pour le débloquer.Quelles sont les précautions à prendre ?Avant toute utilisation cutanée, il est recommandé de la tester 48 heures avant au niveau du pli du coude.Son utilisations sous forme d’aérosols doit se faire avec précaution chez les personnes ayant des antécédents allergiques.Chez les asthmatiques, pas d’utilisation en olfaction et diminuer la quantité. Le mieux étant de demander conseil à un thérapeute.Quelles sont les contre-indications ?L’huile essentielle de Pruche ne doit pas être utilisée chez :La femme enceinte et la mère qui allaite son bébé.Les enfants âgés de moins de 7 ans.Les personnes âgées.Les personnes souffrant d’épilepsie. 

Peut-on soigner la dépression sans médicaments ?

La dépression ne doit pas être prise à la légère. Derrière le « coup de blues » se cache parfois une profonde détresse. Si elle dure depuis plusieurs semaines, il faut absolument consulter un médecin à même d’estimer l’intensité des symptômes et de prescrire un traitement adapté. Dans le cas d’épisodes dépressifs « légers », certaines méthodes naturelles donnent de bons résultats. La luminothérapie quotidienne pour lutter contre la dépressionC’est prouvé : la luminothérapie a une efficacité comparable aux antidépresseurs dans la prise en charge d’un épisode dépressif modéré à sévère. Les mécanismes sont désormais mieux compris, comme l’explique le Dr Pierre A. Geoffroy, psychiatre et neuroscientifique, maître de conférences des universités à l’université de Paris : « Au-delà des effets sur l’horloge biologique que l’on connaît et étudie depuis plus de quarante ans, on a pu identifier des voies directes entre la rétine et des centres de régulation de l’émotion dans le cerveau, avec notamment des effets sur le système sérotoninergique dans certaines zones cérébrales que l’on sait impliquées dans la dépression. »Pour une efficacité optimale, préférez une exposition quotidienne à une puissance de 10 000 lux, pendant une demi-heure idéalement chaque matin et à la même heure, jusqu’à la rémission. Privilégiez une lampe bénéficiant d’un marquage CE classé dispositif médical (Dayvia, Philips, Lumia, Beurer…), placée à moins d’un mètre du visage.Des oméga-3 à haute dose pour stimuler le système nerveuxAdopter un régime de type méditerranéen diminue le risque de dépression de 33 %. Cette alimentation fait la part belle aux acides gras mono et polyinsaturés, particulièrement les oméga-3 que l’on sait indispensables au bon fonctionnement du système nerveux. De récents travaux vont encore plus loin, soulignant l’intérêt d’une supplémentation en oméga-3 pour soigner la dépression. « Il est montré que la seule prise de tels compléments alimentaires améliore la dépression chez la femme. Les oméga-3 figurent ainsi désormais dans les recommandations canadiennes du traitement de la dépression avec un bon niveau de preuve », note le Dr Guillaume Fond, psychiatre, qui prescrit systématiquement une telle supplémentation à ses patients souffrant de troubles anxieux et/ou dépressifs, à raison d’au moins 1 g d’EPA et 400 mg de DHA par jour, et auquel il ajoute volontiers de la vitamine D. »Les études faisant le lien entre une carence en vitamine D et la survenue de symptômes dépressifs se sont multipliées au cours des dernières années », ajoute le psychiatre.Prenez idéalement conseils auprès d’un médecin qui évaluera la durée nécessaire de la cure. Quelques compléments alimentaires sont fortement concentrés en oméga-3 comme la gamme OM3 de Isodis Natura, la gamme Myvitamins de Myprotein ou la formule Oméga-3 équilibre émotionnel de Fleurance Nature. On peut aussi assaisonner son alimentation avec de l’huile de colza ou de noix, riches en oméga 3.L’activité physique, aussi efficace que les antidépresseurs !C’est la conclusion d’une expertise collective de l’Inserm publiée en 2019 (source 1) : un programme d’activité physique adapté a le même bénéfice que la prise de médicaments antidépresseurs. En outre, la pratique d’une activité physique régulière contribuerait à prévenir les récidives d’épisodes dépressifs.En pratique : faites au minimum 3 séances de 30 minutes par semaine avec des pratiques physiques mixtes (aérobic, yoga, résistance, etc) supervisées, et ceci durant 3 mois.La thérapie cognitive et comportementale, en cas de symptômes dépressifs modérés »En matière de psychothérapies, ce sont les thérapies cognitives et comportementales (TCC) qui ont le plus haut niveau de preuves », indique le Dr Fond. Elles sont d’ailleurs recommandées par la Haute autorité de santé comme traitement de première intention dans les symptômes d’intensité légère ou modérée (source 2).Cette technique est pratiquée par des médecins (généralistes, psychiatres) ou des psychologues spécialisés, en cabinet libéral, en établissement ou en centres médico-psychologiques (CMP). Elle peut faire appel à des techniques de respiration et de relaxation, des techniques comportementales (exposition graduelle aux situations redoutées pour atténuer la peur et les angoisses), ou à des techniques cognitives visant à modifier les fausses croyances que la personne a pu développer sur elle-même et le monde extérieur.Le nombre de séances varie en fonction de l’intensité des symptômes et du ressenti des patients. Effectuées avec un psychiatre, ces séances sont partiellement prises en charge par la Sécurité sociale.Dépression : prévenir les rechutes grâce à la méditationEn l’absence de traitement préventif, le risque de rechute est accru dans les deux années qui suivent une dépression et chez les personnes ayant plusieurs épisodes dépressifs à leur actif. Des chercheurs de l’université d’Oxford ont mené en avril 2015 une étude (source 3) auprès de plus de 400 patients ayant souffert d’au moins trois épisodes dépressifs. Les uns ont reçu un traitement par antidépresseurs, les autres, des séances de méditation.Après deux années de suivi, les taux de rechute dans les deux groupes étaient quasi-similaires (44 % et 47 %). Les scientifiques ont donc conclu que la méditation de pleine conscience était tout aussi efficace que les traitements médicamenteux pour prévenir les rechutes. Elle permet en effet de se concentrer sur l’instant présent et de prendre du recul par rapport à ses émotions. Pour être efficace, elle doit néanmoins être pratiquée régulièrement, à raison, par exemple, d’une trentaine de minutes fractionnées chaque jour. Les antidépresseurs sont parfois indispensablesDans certaines situations,  les antidépresseurs peuvent demeurer incontournables :les dépressions sévères avec des idées suicidaires ;celles induisant un important retentissement sur la vie sociale, famille ou professionnelle et pour laquelle une réponse rapide doit être apportée ;celles pour lesquelles il existe une vulnérabilité génétique, si un parent au premier degré a déjà connu des épisodes dépressifs majeurs.Sources : 

L’huile essentielle de Sauge Sclarée, pour les règles et la ménopause

Qu’est-ce que c’est ?La Sauge Sclarée (salvia sclarea) est une plante aromatique qui se caractérise par de grandes tiges fleuries d’un mètre environ et par de grandes feuilles vertes et velues. Les fleurs sont roses à bleu-violet pastel. On peut les admirer de juin à septembre. La Sauge Sclarée fait partie de la famille des lamiacées. Originaire de méditerranée, on la trouve, en France, en Provence car elle aime le soleil et les températures chaudes, et dans le sud de l’Europe.C’est une plante aromatique et condimentaire, mais en cuisine elle est moins connue que la Sauge Officinale.Au Moyen Age, elle était appelée ‘la toute bonne’.Quelles parties sont utilisées pour confectionner l’huile essentielle ?L’huile essentielle de Sauge Sclarée est réalisée à partir de la plante fleurie qui est distillée à la vapeur d’eau.L’huile essentielle de Sauge Sclarée renferme du linalol, de l’acétate de linalyle et du sclaréol.Quels sont les bienfaits de l’huile essentielle de Sauge Sclarée ?- Elle est, principalement, ‘oestrogen-like’. C’est-à-dire qu’elle a une action hormonale : elle apporte des oestrogènes naturels. Elle est donc intéressante pour réduire le syndrome prémenstruel chez la femme jeune, pour diminuer les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur, l’insomnie et l’anxiété chez la femme en péri-ménopause et ménopausée.- Elle est anti-infectieuse.- Elle est anxyolitique, calmante, relaxante.- Elle est aphrodisiaque !L’huile essentielle de Sauge Sclarée s’utilise, principalement, par voie cutanée en massage, sous forme diluée. Plus rarement, on peut avoir recours à la diffusion ou à l’inhalation, mais il faut savoir que son odeur est très particulière. Quant à la voie orale, elle doit être utilisée uniquement sur prescription médicale.Que soigner avec l’huile essentielle de Sauge Sclarée ?Principalement les maux féminins.Mélanger 5 gouttes d’huile essentielle de Sauge Sclarée dans 2 c. à c. (10 ml) d’huile végétale de type Macadamia ou Jojoba. Masser le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre en cas de douleurs.- Contre les symptômes de la ménopausePour les femmes en ménopause qui souffrent de bouffées de chaleur, de saute d’humeur, d’insomnie… : mélanger 5 gouttes d’huile essentielle de Sauge Sclarée dans 2 c. à c. d’huile de Macadamia ou de Jojoba. Masser la poitrine, le ventre et les bras quand le besoin s’en fait sentir.- Pour se relaxer, se calmer, lutter contre l’anxiété Mélanger 3 gouttes d’huile essentielle de Sauge Sclarée avec 3 gouttes d’huile essentielle de Lavande fine dans 1 à 2 cuillerées à café d’huile de Macadamia ou de Jojoba. Se masser le plexus solaire avec ce mélange, le soir, avant de se coucher, ou dans la journée en cas de bouffée d’angoisse.- En cas de baisse de libido Mélanger 3 gouttes d’huile essentielle de Sauge Sclarée avec 3 gouttes d’huile essentielle d’Ylang-Ylang dans 1 à 2 cuillerées à café (10 ml) d’huile de Macadamia ou de Jojoba. Se masser le bas des reins avec ce mélange pour relancer la synthèse du cortisol et des neurotransmetteurs.Quelles sont les précautions à prendre ?- L’huile essentielle de Sauge Sclarée doit être testée dans le pli du coude 48 heures avant sa première utilisation.-  Chez les adolescentes de plus de 15 ans et les femmes jeunes, elle ne doit être utilisée que pendant la période des règles. Quelles sont ses contre-indications ?- L’huile essentielle de Sauge Sclarée étant ‘oestrogen like’, elle ne doit pas être utilisée chez les femmes ayant eu un cancer hormono-dépendant (sein, ovaire, utérus), ni par celles souffrant de mastose ou de fibrome.- Elle est contre-indiquée aux enfants, aux femmes enceintes et aux mères qui allaitent.

L’huile essentielle d’épinette noire, contre le burn-out

Qu’est-ce que c’est ?L’épinette noire (picea mariana) est l’une des 40 espèces d’épicéas. Elle porte aussi les noms suivants : sapinette, mélèze d’Amérique, arbre de vie. L’épinette noire est originaire du Canada. Elle mesure de 6 à 8 mètres de haut jusqu’à 20 mètres. On la trouve dans la région intérieure de l’Alaska, la forêt canadienne.Elle a des branches de plus en plus tombantes au fil des ans, des rameaux rugueux et une écorce écailleuse. Son cône est de couleur pourpre à brun clair lorsqu’il est mature. Il est de petite taille.Quelles sont les parties utilisées pour la confection de l’huile essentielle ?L’huile essentielle d’épinette noire est réalisée à partir des aiguilles distillées par vapeur d’eau.Elle renferme des monoterpènes et des esthers.Quelles sont les propriétés de l’huile essentielle d’épinette noire ?Elles sont diverses et variées.- ‘Cortisone like’ : c’’est principale vertu de l’huile essentielle d’épinette noire. Elle produit les mêmes effets que la cortisone en cas de baisse d’énergie, de fatigue, de dépression, mais de manière naturelle, sans effets secondaires.L’huile essentielle d’Epinette Noire est également :- antiseptique ;- antibactérienne ;- vermifuge ;- analgésique ;L’huile essentielle d’épinette noire s’utilise par voie cutanée, en massage, en diffusion et en olfaction.Que soigner avec l’huile essentielle d’épinette noire ?Pour redonner de la vitalité à l’organisme Mélanger 5 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire dans 2 c. à c. d’huile végétale de macadamia ou de jojoba, par exemple. Se masser le bas du dos : au niveau des lombaires et du sacrum. C’est là que se trouvent les glandes surrénales. On stimule ainsi la synthèse naturelle du cortisol pour redonner de la vitalité, de l’énergie à l’organisme.Pour venir à bout d’une touxMélanger 5 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire dans 2 c. à c. d’huile végétale. Se masser avec au niveau de la poitrine, 2 fois par jour.Contre les douleurs digestives, les colopathies Mélanger 5 gouttes d’huile essentielle d’épinette Noire dans 2 c. à c. d’huile végétale. Se masser le bas du ventre avec, dans le sens des aiguilles d’une montre. Appliquer ensuite une bouillotte dessus pour diffuser de la chaleur bienfaisante.Pour lutter contre la fatigue Mélanger 5 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire avec 2 c. à c. d’huile végétale de macadamia ou de Jojoba. Appliquer en massage le long de la colonne vertébrale le matin et le midi.Pour purifier l’atmosphère Mélanger 3 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire avec 3 gouttes d’essence d’orange douce et 3 gouttes d’essence de citron. Verser dans le diffuseur à eau ce mélange anti-infectieux pour assainir une pièce. Pas plus de 10 à 15 minutes.Pour se relaxer Mélanger 3 gouttes d’huile essentielle d’épinette Noire avec 3 gouttes d’essence d’orange douce et 3 gouttes d’essence de bergamote. Verser dans le diffuseur et mettre en marche pour un cycle de 10 à 15 minutes.L’hydrolat contre les mycosesVerser 1 c. à s. d’hydrolat d’épinette Noire dans 50 cl d’eau. Boire cette préparation tout au long de la journée jusqu’à disparition de la mycose de la bouche, digestive…Quelles précautions d’emploi prendre avec l’huile essentielle d’épinette noire ?Il est conseillé de ne pas dépasser la dose de 10 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire dans la journée. Ne pas utiliser l’huile essentielle d’épinette noire à partir de l’après-midi afin de limiter tout risque de souffrir d’insomnie, cette dernière étant vitalisante.Quelles contre-indications à l’utilisation de l’huile essentielle d’épinette noire ?L’huile essentielle d’épinette noire ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de 15 ans.Elle est également contre-indiquée aux femmes enceintes et aux mères qui allaitent leur bébé.Elle ne doit pas être utilisée chez les personnes souffrant d’épilepsie.

L’huile essentielle d’Encens Oliban pour équilibrer le système nerveux

Qu’est-ce que c’est ?L’arbre à Encens oliban le nom latin est Boswellia carterii regroupe une vingtaine d’espèces de petits arbres. Il fait partie de la famille des Burséracées. Il est originaire d’Asie et d’Afrique (Ethiopie, Oman, Somalie, Yemen…). Il aime les zones désertiques, sèches, très ensoleillées.L’arbre à Encens oliban mesure environ 2 mètres de haut. Son tronc est tortueux avec une écorce qui se desquame facilement. Ses feuilles sont de couleur vert-gris et forment des bouquets au sommet des rameaux. Ses fleurs ont 5 pétales de couleur blanc crème.Quelles sont les parties utilisées pour confectionner l’huile essentielle d’Encens oliban ?C’est la gomme-résine qui exsude de l’arbre lorsqu’on incise l’écorce qui est récoltée, puis distillée afin d’obtenir l’huile essentielle.La gomme-résine se recueille à l’automne et parfois au printemps après avoir incisé le tronc. Il faut environ trois semaines entre le moment où la gomme-résine s’écoule puis coagule, avant de pouvoir être récupérée.L’huile essentielle d’encens oliban renferme des monoterpènes, des sesquiterpènes et des acides boswelliques.Quelles sont les propriétés de l’huile essentielle d’Encens oliban ?L’huile essentielle d’Encens oliban a de nombreuses qualités.- Elle est particulièrement réputée pour ses effets psycho-émotionnels. Elle est efficace contre la déprime, le stress, les baisses de moral, les tensions nerveuses. Elle harmonise le système nerveux, elle équilibre les émotions, elle relaxe, elle favorise la détente, la méditation, l’élévation spirituelle.- L’huile essentielle d’Encens oliban est également recommandée pour la peau, en raison de ses vertus cicatrisantes, réparatrices et régénérantes. Elle est utilisée dans les soins-anti-âge pour peau mature, dans les soins pour peau sèche, abîmée. – Elle traite la cicatrisation difficile, les ulcères cutanés, les escarres.- Elle est anti-fongique, intéressante pour traiter les mycoses cutanées.- L’huile essentielle d’Encens oliban est également utilisée pour booster les défenses immunitaires, pour prévenir les infections hivernales.- Elle est utile pour libérer les voies respiratoires, en cas de bronchite notamment.L’huile essentielle d’Encens oliban peut s’utiliser de trois façons différentes : par voie cutanée en massage, notamment pour traiter les problèmes de peau, en diffusion et en olfaction pour le système nerveux et l’équilibre émotionnel. En revanche, la voie orale n’est pas recommandée.Voici, pour les petits maux du quotidien, comment utiliser l’huile essentielle d’Encens oliban pour en venir à bout.Mélanger 35 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban dans 4 ml d’huile végétale de Jojoba. Verser le mélange dans un flacon en verre équipé d’un codigoutte ou dans un roll-on. Appliquer quelques gouttes sur le plexus solaire et les faces internes des poignets quand le besoin s’en fait sentir, et respirer profondément.Mélanger 10 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban dans 5 ml soit 1 cuillerée à café d’huile végétale de Rose musquée. Verser le mélange dans un flacon en verre équipé d’un codigoutte. Appliquer 2 à 3 gouttes du mélange sur la cicatrice 2 fois par jour et masser.-   Pour venir à bout d’une bronchite ou d’une infection respiratoire Mélanger 35 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban avec 35 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara (ou d’Eucalyptus radié) dans 3 ml d’huile végétale d’Abricot. Verser le mélange dans un roll-on en verre. Appliquer quelques gouttes en friction sur le thorax et le haut du dos chaque matin durant l’hiver.- Pour stimuler l’immunité Mélanger 35 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban avec 35 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara (ou d’Eucalyptus radié) dans 3 ml d’huile végétale d’Abricot. Verser le mélange dans un roll-on en verre. Appliquer quelques gouttes en friction sur le thorax et le haut du dos chaque matin durant l’hiver.Mélanger 10 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban dans 20 ml d’huile végétale de Framboise, de Rose musquée, d’Argan, de Jojoba (au choix). Verser le mélange dans un flacon-pompe. Utiliser quelques gouttes de ce sérum comme soin visage quotidien matin et/ou soir.Mélanger 70 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban avec 35 gouttes d’huile essentielle d’Elémi et 70 gouttes d’huile essentielle de Bergamote. Verser le mélange dans un flacon en verre équipé d’un codigoutte. Déposer 40 à 60 gouttes de ce mélange dans un diffuseur électrique, ou 10 gouttes dans l’eau d’un brumisateur. Diffuser dans les pièces à vivre par cycle de 10 à 15 minutes, pas plus !- Pour favoriser le bien-être Mélanger 50 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban et 50 gouttes d’huile essentielle de Pruche. Verser ce mélange dans un flacon en verre équipé d’un codigoutte. Verser 40 à 60 gouttes dans un diffuseur électrique ou 10 gouttes dans l’eau d’un brumisateur. Diffuser dans les pièces à vivre par cycle de 10 à 15 minutes maximum.mélanger 35 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban avec 35 gouttes d’huile essentielle d’Angélique. Verser le mélange dans un flacon en verre équipé d’un codigoutte ou dans un roll-on. Appliquer quelques gouttes sur le plexus solaire et les faces internes des poignets en cas de nécessité. Respirer alors profondément.  Attention, à ne pas s’exposer au soleil après application car l’huile essentielle d’Angélique est photosensiblisante. Sinon, la remplacer par de l’huile essentielle de Kunzea ou de Camomille romaine. Un soin du corps parfuméPour celles qui ont envie d’un soin du corps parfumé ‘fait maison’ dans leur salle de bains, il suffit de mélanger 50 gouttes d’huile essentielle d’Encens oliban dans 30 ml d’huile végétale de Dattier du désert. Verser un peu du mélange dans le creux de la main et se masser le corps avec.Quelles précautions prendre avec l’huile essentielle d’Encens oliban ?- L’huile essentielle d’Encens oliban doit toujours être diluée avant toute utilisation cutanée. –  Il faut éviter tout contact avec les yeux, les muqueuses, le nez, les oreilles.- Elle se conserve à l’abri de la chaleur et de la lumière.Quelles sont ses contre-indications ?L’huile essentielle d’Encens oliban ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de trois ans, ni chez les femmes enceintes et les mères qui allaitent leur bébé.

L’huile essentielle de Cade, un puissant répulsif

Qu’est-ce que c’est ?Le Cade (juniperus oxyucedrus) est une variété de Genévrier. Il fait partie de la famille des cupressaceae. C’est un arbuste que l’on retrouve sur l’ensemble du bassin méditerranéen, dans le maquis, les montagnes de basse altitude, les forêts de pins, les buissons.Son écorce est de couleur grise rougeâtre.  Son feuillage est persistant. Il possède des aiguilles à pointe fine avec deux bandes blanches, alors que les autres genévriers n’en comportent qu’une seule. Il fleurit au printemps, ses baies sont de couleur rouge foncé et ont un diamètre de 8 à 10 mm.Le bois de Cade est réputé pour sa dureté et son cœur imputrescible.Quelle partie est utilisée pour confectionner l’huile essentielle de Cade ?L’huile essentielle de Cade est réalisée par distillation à la vapeur d’eau du bois de Cade.Les principales substances actives dans l’huile essentielle de Cade sont les sesquiterpènes à raison de 65 %, les phénols présents entre 5 et 10 % et les sesquiterpénols à hauteur de 8 à 10 %.L’huile essentielle de Cade est de couleur brun foncé, presque noire.Quelles sont les propriétés de l’huile essentielle de Cade ?L’huile essentielle de Cade a de nombreuses vertus.- Elle est anti-infectieuse.- Elle est antiseptique.- Elle est décongestionnante veineuse et lymphatique.L’huile essentielle de Cade s’utilise par voie cutanée, en diffusion et en olfaction.Que soigner avec l’huile essentielle de Cade ?- Contre les jambes lourdes et la cellulite : mélanger 1 à 3 % d’huile essentielle de Cade à 70 % d’huile de Jojoba et 27 à 29 % d’huile de Calophylle. Appliquer en massage.- Contre les dermatoses (eczéma, gale, psoriasis…) : mélanger 20 gouttes d’huile essentielle de Cade avec 10 gouttes d’huile essentielle de Géranium Bourbon, 5 gouttes d’huile essentielle de Nard, 5 gouttes d’huile essentielle d’Encens dans 57 ml d’huile de Jojoba. Appliquer sur les zones lésées, en massage, 3 fois par jour.- Pour assainir le cuir chevelu et redonner de l’éclat aux cheveux : plusieurs possibilités : Rapide, mélanger 1 goutte d’huile essentielle de Cade dans une noix de shampooing et se laver les cheveux. En masque : 1 ml d’huile essentielle de Cade à mélanger avec 9 ml d’huile végétale de Jojoba. A appliquer en masque sur les cheveux et à laisser poser 1 à 2 heures puis faire un shampooing.- Contre les mites : verser 1 goutte d’huile essentielle de Cade sur un mouchoir en coton, dans l’armoire pour protéger les vêtements des trous de mites.- Pour se relaxer ou pour se concentrer : dans un diffuseur, déposer 2 gouttes d’huile essentielle de Cade avec 2 gouttes d’huile essentielle d’Ylang-Ylang et 2 gouttes d’huile essentielle de lavande. Respirer ce mélange dans la pièce pendant une dizaine de minutes. Plus rapide : déposer 1 goutte d’huile essentielle de Cade dans la paume de la main. Placer les mains en coupe et respirer quelques minutes.- Pour lutter contre les addictions au sucre, au tabac : respirer 1 goutte d’huile essentielle de Cade déposée dans la main, quand l’envie survient.Peau grasse : réguler le sébum avec l’hydrolatL’hydrolat d’huile essentielle de Cade renferme 1 % de la molécule aromatique. Il peut être utiliser pour nettoyer les peaux grasses, deux fois par semaine. Cela permet de réguler le sébum.Quelles précautions prendre avec l’huile essentielle de Cade ?- Avant toute utilisation de l’huile essentielle de Cade, il est impératif de faire un test au niveau du pli du coude 48 heures avant.- En cas de rougeur, il faut diluer davantage l’huile de Cade en augmentant la proportion d’huile végétale.- Attention, l’huile essentielle de Cade renferme des niveaux élevés de phénols pouvant passer dans la circulation générale !- L’huile essentielle de Cade doit être utilisée sur une courte durée : 4 jours maximum, en raison du risque d’allergie dermo-caustique.Quelles sont les contre-indications ?- L’huile essentielle de Cade ne doit pas être utilisée par les personnes souffrant d’allergie au genévrier. – Oestrogenlike, elle ne doit pas être utilisée chez les femmes ayant souffert ou souffrant d’un cancer hormono-dépendant.- L’huile essentielle de Cade n’est pas adaptée en cas de papillomavirus.- Elle est interdite aux femmes enceintes, aux mères qui allaitent, aux enfants de moins de 15 ans.

L’huile essentielle d’eucalyptus citronné, bonne pour les douleurs articulaires

Qu’est-ce que c’est ?L’eucalyptus citronné (eucalyptus citriodora) est un arbre de la famille des myrtacées. On l’appelle aussi gommier, arbre à fièvre. Il peut mesurer jusqu’à 40 à 50 mètres de haut.  Le tronc est de couleur blanche pour l’eucalyptus blanc et son écorce est fibreuse. Les branches sont de petites tailles, les feuilles sont étroites, lancéolées. Le feuillage dégage une odeur citronnée, et de menthe poivrée quand on les froisse. Les fleurs sont de couleur jaune crème, et les fruits forment des capsules.L’eucalyptus citronné est originaire d’Australie, mais aujourd’hui le pays ne fournit que 5 % des approvisionnements mondiaux. On trouve également cet arbre en Chine, au Vietnam, en Inde, à Madagascar, en Amérique du Sud.Quelles parties sont utilisées pour l’huile essentielle ?Ce sont les parties aériennes qui sont utilisées pour confectionne l’huile essentielle d’eucalyptus citronné. L’huile est obtenue par distillation à la vapeur d’eau. L’huile essentielle d’eucalyptus citronné a une couleur jaune pâle, voire très pâle. Elle a une odeur citronnée fraîche, avec des notes de zestes.Quels sont les propriétés de l’huile essentielle d’eucalyptus citronné ?L’huile essentielle d’eucalyptus citronné est :anti-inflammatoireantirhumatismaleantalgiqueantifongique (qui détruit les champignons parasites à l’origine d’infections de type mycose)anti-hypertensiveanti-infectieuseapaisantemyorelaxante (relaxant musculaire)un stimulant intellectuel.Elle s’utilise par voie cutanée : en massage ou juste en application (1 goutte par exemple sur le poignet), en olfaction (1 goutte à respirer dans les mains en coupe), en diffusion.Quelles sont les indications et posologies de l’huile essentielle d’eucalyptus citronné ?Contre les articulations douloureusesMélanger 10 % d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans 45 % d’huile d’arnica et 45 % d’huile de calophylle, masser la zone douloureuse avec ce mélange 3 à 4 fois par jour.Autre possibilité : mélanger 10 % d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans 70 % d’huile de calophylle et 20 % d’huile de millepertuis. Masser la zone douloureuse avec ce mélange 3 à 4 fois par jour.Contre les mycoses du piedMélanger 10 % d’huile essentielle d’eucalyptus citronné avec 90 % d’huile de calophylle. Bien nettoyer les pieds avant d’appliquer en massage le mélange 2 fois par jour pendant plusieurs mois, les mycoses étant longues à traiter.Contre les démangeaisons, les prurits, le zonaMélanger 5 % d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans 95 % d’huile de jojoba (qui participe au renouvellement des cellules de la peau), et faire une application locale jusqu’à disparition des symptômes.Autre possibilité : mélanger 5 % d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans 1/3 d’huile d’amande douce, 1/3 d’huile de calendula et 1/3 d’huile de jojoba. Appliquer en massage jusqu’à disparition des symptômes.Contre les ecchymoses, les hématomesContre le stress, l’anxiétéDéposer 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans la paume des mains. Les placer en coupe sous le nez et respirer 3 à 4 minutes maximum.Contre l’hypertensionDéposer 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans la paume des mains, à respirer une fois par jour.Pour stimuler son intellectDéposer 1 à 2 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus citronné dans la paume des mains. Respirer maximum 5 minutes juste avant d’avoir besoin de se concentrer.Contre les moustiquesVerser 2 à 3 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans un diffuseur et laisser diffuser quelques minutes toutes les heures pour éloigner les moustiques l’été.Autres possibilités : diluer 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans 20 gouttes d’huile végétale et déposer un peu du mélange sur le cou, les poignets, les chevilles ou déposer 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus citronné directement sur les vêtements.Pour assainir le cuir chevelu (contre les pellicules)Diluer 10 % d’huile essentielle d’eucalyptus citronné dans 90 % d’huile de lavande. Effectuer un massage du cuir chevelu avec ce mélange avant le shampooing. Laisser poser 1 heure environ.Pour calmer une envie de sucreRespirer 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus citronné 2 à 3 minutes quand l’envie d’ungrignotage sucré survient.Précautions d’emploiL’huile essentielle d’eucalyptus citronné étant dermocaustique, il est conseillé avant toute utilisation de faire un test au niveau du pli du coude.Pour les personnes ayant la peau sensible et les personnes souffrant d’atopie, il est conseillé de faire une dilution entre 1 et 3 % maximum et, en cas d’apparition de rougeur, de rajouter de l’huile végétale pour diluer davantage le mélange.Les contre-indications de l’huile essentielle d’eucalyptus citronnéL’utilisation de l’huile essentielle d’Eucalyptus citronné est interdite aux moins de 15 ans.Elle est également déconseillée aux femmes enceintes et aux mères qui allaitent.Elle ne doit pas être utilisée chez les personnes souffrant d’épilepsie ou ayant un risque neurologique.Elle est contre-indiquée chez les personnes allergiques au limonène.

L’huile essentielle de Petit grain bigarade, décontracturante et apaisante

Qu’est-ce que c’est ?Le Petit grain bigarade (Citrus aurantium) est également appelé oranger amer ou oranger de Séville. Il fait partie de la famille des rutacées. C’est un hybride entre le pamplemousse et le mandarinier. Ses fruits sont comestibles, mais amers.  Il pousse au Paraguay, en Afrique, sur le pourtour du bassin méditerranéen. Son introduction en Europe date du XIème siècle, par les Arabes durant les Croisades.Le bigaradier est un arbre qui se cultive facilement dans un sol bien drainant et une terre riche en humus. Il aime le soleil, mais pas le vent. Il s’arrose tous les jours au printemps et en été, et une à deux fois par semaine en automne et en hiver. Il fleurit en mars-avril.Quelles parties sont utilisées pour l’huile essentielle ?L’huile essentielle de Petit grain bigaradier est élaborée à partir de la distillation à la vapeur d’eau des rameaux feuillus. La vapeur d’eau emporte les constituants volatils des feuilles et des ramilles. Puis, la vapeur se condense dans le refroidisseur, puis la séparation de l’hydrolat aqueux et de l’huile essentielle de lipophile s’effectue dans l’essencier.Son huile est jaune pâle et dégage une odeur fraîche.Les composants spécifiques de l’huile essentielle de Petit grain bigarade sont l’acétate de linalyle qui en renferme 40 à 60 % et le linalol qui représente entre 18 et 32 %.Quelles sont les propriétés de l’huile essentielle de Petit grain bigarade ?- L’huile essentielle de Petit grain bigarade est apaisante et relaxante.- Elle a un effet anxiolytique.- Elle réduit la tension nerveuse due au stress.- Elle favorise la bonne gestion d’événements stressants comme des examens, un entretien d’embauche…- Elle aide à faire son deuil, que ce dernier soit réel ou symbolique.- Elle diminue les spasmes des muscles lisses en cas de gastralgie, de colique, de dysménorrhée.- Par voie orale.- Par voie cutanée, en massages.- En diffusion.Quelles sont les indications et posologies de l’huile essentielle de Petit grain bigarade ?- Pour lutter contre le stress : déposer quelques gouttes d’huile essentielle de Petit grain bigarade dans le diffuseur et respirer pour favoriser l’apaisement, la détente mentale, et le bien-être. Il est intéressant de placer le diffuseur dans la chambre, le soir avant de se coucher. Cela facilitera l’endormissement.- Contre l’anxiété :  prendre 2 gouttes le soir au coucher pour favoriser l’endormissement en cas d’anxiété. L’huile essentielle de Petit grain bigarade peut aussi être utilisée en cure d’une semaine. Autres possibilités : déposer une goutte au niveau des poignets et la respirer quelques minutes, déposer une goutte sur le plexus solaire, notamment en cas de sensation d’étouffement lié à l’anxiété ou au stress (spasmophilie). Il est aussi possible de la prendre par voie orale à raison de 2 gouttes trois fois par jour, en cure d’une semaine à renouveler en fonction de ses besoins.- Contre les coliques, les ballonnements : mélanger 10 gouttes d’huile essentielle de Petit grain bigarade dans 1 cuillerée à café d’huile végétale. Massez le ventre, dans le sens des aiguilles d’une montre, matin et soir.- En cas de contracture musculaire : mélanger 10 gouttes d’huile essentielle de Petit grain bigarade dans 1 cuillerée à café d’huile végétale. Appliquer en massage doux sur la zone à décontracturer matin et soir le temps nécessaire.Quelles sont les précautions d’emploi ?Chez l’enfant de 7 à 12 ans, il faut diminuer la posologie par deux pour une utilisation par voie orale ou en massages.Quelles sont les contre-indications ?- L’huile essentielle de Petit grain bigarade ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de 7 ans. – Elle est également contre-indiquée aux femmes enceintes et aux mères qui allaitent.- Elle est déconseillée aux personnes allergiques à l’un de ses composants, et plus particulièrement au linalol.

L’essence d’orange douce, bonne pour la digestion

Qu’est-ce que l’orange douce ?L’orange douce est le fruit de l’oranger. Cet agrume est le quatrième fruit le plus cultivé au monde. L’oranger (Citrus sinensis) est un arbre de la famille des Rutacées, l’arbre des fruits que nous consommons.L’oranger est originaire de Chine. C’est au quinzième siècle qu’il a été introduit en Europe par des navigateurs portugais. On le trouve maintenant au Brésil, en Italie, sur le pourtour méditerranéen, en Turquie, en Afrique…Il ne faut pas confondre l’orange douce avec l’orange amère qui, elle, est le fruit du bigaradier.Quelles parties utilise-t-on pour l’huile essentielle ?L’essence d’orange douce est contenue dans de petites poches dans le zeste. Son extraction se fait par simple pression à froid de ces zestes, d’où l’appellation essence et non huile essentielle car les zestes d’agrumes ne sont pas distillés.L’essence d’orange douce est de couleur jaune à orange clair. Son odeur est proche de celle du zeste. Elle est douce, fruitée.L’essence d’orange douce renferme les substances actives suivantes : le limonène entre 92 et 97 %, et le linalol.Quelles sont les propriétés de l’essence d’orange douce ?L’essence d’orange douce est indiquée comme :- Tonique hépatique.- Après des excès de table.- Après un traitement médicamenteux.- Pour chasser les mauvaises odeurs.L’essence d’orange douce peut s’utiliser par voie orale pour traiter les problèmes de digestion, mais également en diffusion, notamment pour chasser les mauvaises odeurs dans la maison, pour se détendre, retrouver une bonne humeur, lutter contre le stress.Quelles sont les indications et posologie ?Pour stimuler la fonction hépatique en cas de mauvaise digestion 2 gouttes d’essence d’orange douce, 3 fois par jour pendant une semaine chez l’adulte.Autre possibilité : masser le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre avec 1 goutte d’essence d’orange douce mélangée dans un peu d’huile végétale, car l’essence d’orange douce est irritante pour la peau, utilisée pure.  Contre le mal des transports Prendre 2 gouttes d’essence d’orange douce avant tout trajet en voiture, en car, en train, en avion, en bateau et renouveler, si nécessaire, pendant le voyage. Chez l’enfant entre 7 et 12 ans, diviser la dose par deux et donc ne donner qu’une seule goutte d’essence d’orange douce.Pour chasser les mauvaises odeurs Déposer quelques gouttes d’essence d’orange douce dans le diffuseur et laisser diffuser 20 minutes environ pour retrouver un air sain. Autre possibilité : ajouter 1 goutte d’essence d’Orange douce pour 10 ml de produit destiné à nettoyer le sol.Pour favoriser le bien-être et chasser le stress Déposer quelques gouttes d’essence d’orange douce dans le diffuseur et laisser diffuser 20 minutes environ jusqu’à 3 fois par jour maximum. Pour favoriser l’endormissement, utiliser le diffuseur le soir avant de se coucher.Quelles précautions prendre avec l’essence d’orange douce ?L’essence d’orange douce étant photosensibilisante, il ne faut pas s’exposer au soleil après en avoir mis sur la peau. De toute façon, la voie cutanée en massage a peu d’intérêt : elle est irritante utilisée pure.Quelles sont ses contre-indications ?L’essence d’orange douce ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de 7 ans.Elle ne convient pas aux femmes enceintes ainsi qu’aux mères qui allaitent.Elle ne doit pas, non plus, être utilisée chez les personnes allergiques à l’un de ses composants, et notamment au linalol. On retrouve également cette substance dans de nombreux produits cosmétiques. Quelle utilisation en cuisine ? L’essence d’orange douce s’utilise aussi pour cuisiner des plats salés ou sucrés, soit sous forme liquide, soit sous forme de cristaux. Elle s’utilise dans les sauces pour salades, dans la soupe de carotte, pour parfumer une viande blanche, une salade de fruits, un cake…A savoir : sous forme liquide 5 gouttes, sous forme de cristaux 1 versée. Les cristaux, tout comme l’essence, s’utilisent en fin de cuisson ou se saupoudrent directement dans l’assiette.

Anti-âge : la Centella Asiatica serait un puissant anti-rides naturel

On l’appelle également hydrocotyle asiatique ou gotu kola. La centella asiatica est l’une des plantes phares de la médecine ayurvédique depuis des siècles. Réputée pour ses bienfaits sur la peau, et notamment sur les rides et ridules, elle occupe aujourd’hui une place de choix dans l’industrie cosmétique. Issue de la famille des Apiacées, la centella […]

Sauges officinale et sclarée : propriétés, utilisations, précautions – Gerbeaud.com

La sauge officinale est une plante aromatique et médicinale dont les propriétés ne sont plus à prouver. Pour certains usages, on lui préfère la sauge sclarée, moins riche en thuyone.

La sauge officinale, plante médicinale ancestraleVoilà des millénaires que la sauge officinale, Salvia officinalis, est utilisée comme plante médicinale. Salvia signifie d’ailleurs, en latin, « celle qui sauve ». Originaire du bassin méditerranéen et d’Asie mineure, elle est utilisée en phytothérapie aussi bien pour ses vertus aromatiques, en cuisine, que pour soigner de nombreux maux : elle a sa place dans tous les carrés de plantes médicinales et les jardins de simples. Ne dit-on pas en Provence : « Qui a de la sauge dans le jardin, n’a pas besoin de médecin » ?Au temps de l’Egypte antique, l’infusion de sauge était déjà connue pour sa capacité à apaiser les règles douloureuses, les bouffées de chaleur en période de péri-ménopause, ou encore pour traiter l’aménorrhée. On sait aujourd’hui qu’elle possède en effet des propriétés oestrogen-like : elle contient des phyto-oestrogènes, qui, comme les isoflavones de soja, miment l’action des hormones féminines humaines. La sauge est vraiment la plante des femmes !Elle est également utile en cas de pharyngite (maux de gorge), de gingivite, de stomatite : elle a une action anti-inflammatoire sur les muqueuses et une activité bactéricide et antivirale. Pour ces indications, on l’emploie en gargarisme, sous forme de décoction.En usage interne, elle a aussi un effet anti-sudorifique (elle réduit la transpiration excessive) et favorise la digestion en réduisant les inconforts dûs aux flatulences et aux ballonnements.Utilisations beauté de la sauge officinaleLa sauge est également astringente : en lotion, elle assainit les peaux grasses (acné) et les cuirs chevelus à problèmes (pellicules, démangeaisons, cheveux gras). Elle serait également efficace sur les mycoses, en application cutanéePrise en usage interne, en infusion, elle favorise aussi la pousse des cheveux, en particulier quand l’alopécie est d’origine hormonale.Macérât huileuxOn peut également préparer des macérâts huileux de sauge, en faisant macérer des feuilles fraîches dans de l’huile végétale, dans un flacon en verre transparent exposé au soleil durant 2 semaines. L’huile à la sauge peut alors être utilisée pour les soins de la peau et des cheveux.Sauge officinale et thuyone : attention !La sauge officinale contient de la thuyone, une substance toxique à forte dose. Pour cette raison, il faut limiter la prise d’infusion de sauge officinale par voie interne, en termes de quantités quotidiennes (pas plus de 3 tasses de 200ml par jour) et en termes de durée du traitement, qui ne devrait pas dépasser une semaine. Attention aussi à ne pas consommer une infusion trop concentrée : le bon dosage est de 1 à 3 g de feuilles de sauge sèches -soit environ une cuillère à café- pour 200ml d’eau.Pour cette raison, l’utilisation de l’huile essentielle de sauge officinale est fortement déconseillée. Si vous souhaitez utiliser de la sauge sous forme d’huile essentielle, préférez la sauge sclarée (Salvia sclarea) ou la sauge à feuilles de lavande (Salvia lavandulifolia), qui sont toutes deux beaucoup moins chargées en thuyone.Il existe d’aileurs des centaines d’espèces de sauge, certaines sont médicinales, d’autres sont ornementales, d’autres même sont cultivées pour leurs graines consommées comme des céréales : les graines de chia sont produites par Salvia hispanica, une sauge sud-américaine.Contre-indications de la saugeLes enfants et les femmes enceintes ou allaitantes doivent éviter de prendre de la sauge autrement que pour un usage condimentaire occasionnel. La sauge officinale serait en effet abortive et elle stoppe la lactation (ce qui peut cependant être utile à l’arrêt de l’allaitement).En raison des phytooestrogènes qu’elle contient, la consommation de sauge est déconseillée en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant (sein, ovaire, utérus…).Enfin, la sauge étant très riche en vitamine K, les personnes sous traitement anti-coagulant doivent l’utiliser avec prudence. > > Lire aussi : Le romarin, bienfaits et propriétés