La camomille : usages, bienfaits et risques

La camomille est une plante de la famille des astéracées utilisée depuis des millénaires pour ses bienfaits sur la santé et le bien-être au quotidien. Dans quels cas ce remède naturel est-il indiqué ? Quelles sont les vertus de la camomille ? Et quels sont les risques éventuels de son utilisation ?
Camomille : quel usage ?La camomille peut être préparée de différentes façons : en tisane ou en infusion, en inhalation, en sirop, en huile essentielle, en compresse ou encore en gargarisme. On l’utilise en cas de troubles digestifs (colique, colite, diarrhées, etc.), du cycle menstruel ou du sommeil. Cette plante est également indiquée en présence d’ulcères de l’estomac, de calculs rénaux, de névralgies, de rhumatismes de certains problèmes de peau (eczéma, zona, démangeaisons, etc.) et d’effets indésirables liés à la ménopause. Enfin, on en consomme pour soulager les migraines les maux de gorge et les inflammations de la muqueuse.Quels sont les bienfaits de la camomille ?Avant de rentrer dans le vif du sujet, il existe 3 variétés de camomille : la romaine, ou camomille noble, la grande camomille et la camomille allemande, ou matricaire. Les deux premières sont vivaces et amères tandis que la troisième est annuelle et douce en goût. Leurs propriétés diffèrent quelque peu.Particulièrement riche en camphre et en lactones sesquiterpènes, la grande camomille est très efficace contre les migraines. La camomille romaine présente des propriétés digestives. Prise avant les repas, elle ouvre l’appétit, stimule la production salivaire et prépare effectivement la digestion. Lorsque le système digestif est trop sollicité, elle agit en antispasmodique, anti analgésique et anti nauséeux. On prête également aux deux variétés des vertus calmantes pour le système nerveux en cas d’irritabilité.De son côté, la matricaire aide à la digestion et agit également comme anxiolytique. Chez la femme, la camomille romaine intervient pour calmer les troubles menstruels (action emménagogue), notamment les dérèglements nerveux liés aux règles. Ses vertus anti-inflammatoires agissent efficacement contre les douleurs articulaires.Camomille : quels risques ?En cas d’allergie à la famille des astéracées ou de tendance à l’asthme, il vaut mieux éviter de consommer de la camomille. Dans de rares cas, la surconsommation de camomille peut également provoquer des vertiges, des nausées ou encore des vomissements. Cette plante, sous forme d’huile essentielle, est déconseillée aux femmes enceintes au cours du premier trimestre de grossesse. Enfin, de petits ulcères buccaux peuvent apparaître en cas de prise directe et de mastication de feuilles de camomille.

Par Marie Lesbats

RGO chez l’adulte : que faire pour soulager ?

SOMMAIRE :Qu’est-ce que le RGO ?La digestion commence au niveau de la bouche par la mastication. Une fois avalés, les aliments, devenus le « bol alimentaire », descendent le long de l’oesophage, dont le sphincter se dilate pour les laisser passer dans l’estomac. Le bol alimentaire y reste environ quatre heures et les sucs gastriques commencent leur travail. Normalement, au cours du repas, le cardia, sorte de clapet anti-reflux qui sépare l’œsophage de l’estomac, s’ouvre pour que les aliments tombent dans l’estomac où ils sont dissous par le suc gastrique. Mais ce liquide peut remonter de manière physiologique : c’est le reflux gastro-œsophagien, ou « RGO ».Sur le même sujetLe plus souvent, les remontées acides surviennent après les repas, la nuit ou dans certaines positions (lorsqu’on se penche en avant par exemple) et ne sont pas douloureuses. Mais ces remontées acides peuvent être plus fréquentes et prolongées dans le temps. Cela crée une inflammation de la muqueuse de l’oesophage et une sensation de brûlure ( (ou « pyrosis »). Au fil des ans, ce reflux peut même provoquer une œsophagite avec parfois des érosions, voire des ulcérations de la paroi de l’œsophage.Quelles sont les causes du reflux ?Deux origines possibles :La première est une mauvaise fermeture (béance) du cardia qui devrait empêcher les aliments de remonter de l’estomac vers l’œsophage. Cette malformation anatomique que l’on observe souvent chez les nourrissons, prématurés notamment, entraîne un reflux plus ou moins important.La seconde, plus fréquente chez l’adulte, est une hernie hiatale, c’est-à-dire que le diaphragme, trop ouvert, laisse une petite partie de l’estomac remonter dans l’œsophage. On peut avoir ce trouble dès la naissance sans le ressentir puis, avec l’âge, la paroi de l’œsophage est de plus en plus irritée et le reflux devient douloureux.Deux périodes à risque : tout le monde peut être touché à un moment de sa vie, avec deux périodes particulièrement propices, les premiers mois de vie et la grossesse.Le reflux gastro-oesophagien chez les bébés, surtout les prématurés, est fréquent, mais il s’améliore rapidement, car le cardia se resserre peu à peu, les enfants se tiennent debout, ils mangent plus d’aliments solides…Le reflux pendant la grossesse, est favorisé par l’augmentation du taux de progestérone (hormone) et par la position du bébé qui peut appuyer sur l’estomac et ainsi provoquer les remontées acides. > > Le stress est un facteur de risque : il agit comme de l’huile sur le feu. Le stress favorise en effet l’altération de la perméabilité de la muqueuse œsophagienne et donc l’entrée de l’acide dans les cellules, et il vient ralentir la vidange gastrique.Quels sont les symptômes du RGO ?Une sensation de brûlure qui part du creux de l’estomac et remonte dans le thorax (pyrosis), des régurgitations et un goût d’amertume dans la bouche, plus ou moins fréquents et plus ou moins sévères. Ces symptômes peuvent apparaître après les repas et souvent la nuit ou le matin au réveil.Mais un reflux peut aussi se traduire simplement par une toux inexpliquée, un nez bouché, une voix cassée ou des glaires au fond de la gorge le matin au réveil. Chez les tout-petits, ce seront plutôt des régurgitations douloureuses après le biberon ou des complications ORL ou pulmonaires (sinusite, maux de gorge… ). > >A savoir : il n’y a pas toujours de corrélation entre l’intensité des symptômes et la sévérité du RGO. On peut par exemple souffrir d’importantes régurgitations acides, alors qu’on ne voit presque rien à la fibroscopie.Que faire pour soulager le reflux ?Les causes du reflux gastro-oesophagien sont principalement alimentaires. Il est donc conseillé de limiter sa consommation de thé, café, chocolat, les repas trop copieux ou gras. D’éviter aussi l’alcool et le tabac qui favorisent aussi le reflux (comme le surpoids).La position allongée accentue souvent la sensation de reflux. On conseille d’observer un certain délai entre le dîner et le coucher (au moins 2 à 3 heures) et de surélever la tête de son lit, afin de l’incliner d’environ 30°. Le respect de ces règles hygiéno-diététiques améliore souvent beaucoup les symptômes.Quels sont les traitements du RGO ?Si le reflux est récent ou passager, on peut demander à son pharmacien un antiacide local ou pansement gastrique (Gaviscon®, Polysilane®…). Vendus sans ordonnance, ces médicaments, à prendre dès les premiers signes de gêne, forment un gel visqueux qui surnage dans l’estomac et protège l’œsophage en cas de reflux. Ils soulagent immédiatement et peuvent être utilisés aussi souvent que nécessaire.Si les remontées acides sont fréquentes, le médecin pourra prescrire un inhibiteur de la pompe à protons (IPP), une famille de médicaments qui diminuent considérablement l’acidité gastrique. Selon les dernières recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), les IPP (oméprazole, pantoprazole… ) doivent être prescrits pour une durée initiale de 8 semaines maximum. À l’issue de ce délai, la posologie sera éventuellement réduite. Excepté dans de rares cas spécifiques, ces médicaments ne doivent pas être pris en permanence, car ils comportent certains effets secondaires, notamment une augmentation des risques d’ostéoporose (surtout chez les femmes de plus de 65 ans), une carence en vitamine B12 et en magnésium et un risque de gastrite chronique.Si cela reste très douloureux, il est possible d’intervenir pour redonner au sphincter oesophagien sa fonctionnalité. Appelée fundoplicature, l’intervention consiste à enrouler la partie supérieure de l’estomac (le fundus) autour de la partie inférieure de l’œsophage pour rétrécir le passage. Les meilleurs résultats s’obtiennent chez les patients répondant bien au traitement par IPP. L’objectif étant de limiter la prise de médicaments. Mais la chirurgie reste une option de dernière intention. Elle peut en effet provoquer une gêne fonctionnelle plus ou moins impactante (ballonnements, flatulences, douleurs à l’estomac…). Elle s’adresse surtout à des personnes en bonne forme physique qui souffrent en permanence, en cas de reflux compliqué ou à celles dont les lésions d’œsophagite ne cicatrisent pas bien malgré le traitement.Quand consulter en cas de reflux ?Si malgré ces mesures hygiéno-diététiques et les traitements antiacides les symptômes persistent ou s’aggravent, ou si les brûlures reviennent dès que vous arrêtez de prendre un médicament, prenez rendez-vous chez le médecin. Consultez également si :Vous avez plus de 50 ans et que les symptômes du RGO sont apparus récemment.Vous pensez que le RGO est lié à un traitement médicamenteux que vous prenezQue c’est accompagné d’autres symptômes : régurgitations douloureuses, toux, traces de sang dans les régurgitations, difficultés à avaler, voix enrouée…Vous maigrissez rapidement.Comment savoir si c’est un reflux ?Après un examen clinique et un interrogatoire, le médecin prescrira si nécessaire une endoscopie œso-gastro-duodénale à jeun, pour rechercher des malformations anatomiques comme une béance du cardia ou une hernie hiatale et des complications éventuelles du reflux. C’est l’examen de référence à faire en cas de symptômes atypiques et/ou après 50 ans.Si les signes cliniques sont très évocateurs de reflux, une pH-métrie permet de mesurer les variations du taux d’acidité (pH) dans l’œsophage pendant 24 heures à l’aide d’une petite sonde introduite par la narine jusqu’à l’œsophage.Quels aliments pour prévenir le reflux ?Les légumes sont les premiers protecteurs contre le reflux car leurs antioxydants protègent la muqueuse de l’oesophage. Les fruits sont aussi une excellente source d’antioxydants mais on les limite à 2 ou 3 par jour car ils sont riches en sucres fermentescibles, et on les consomme en dehors des repas car, consommés en fin de repas, ils favorisent la fermentation et la production de gaz dans l’estomac.Important pour limiter l’inflammation : rétablir un bon équilibre entre oméga-3 (anti-inflammatoires) et oméga-6 (pro-inflammatoires), et cela passe en priorité par la consommation d’huiles de colza ou de cameline pour l’assaisonnement et d’huile d’olive pour la cuisson. Les oméga-3 vont aussi aider à renforcer les membranes cellulaires de l’œsophage constituées de gras.La meilleure épice : le curcuma. Grâce à son principe actif, la curcumine, il agit comme un anti-inflammatoire sur la sphère digestive en cas de reflux, d’ulcère gastrique, ou de maladies inflammatoires de l’intestin. Pour une meilleure assimilation, consommez-le dans un repas avec une matière grasse (huile, lait de coco) et du poivre ou du gingembre. > > On prend aussi le temps de manger. Il est démontré que lorsque les repas sont pris trop rapidement, le reflux augmente. En outre, plus on prend son temps, plus on mastique et plus on on produit du bicarbonate anti-acide et des enzymes qui amorcent la digestion. Et on évite  tout ce qui entraîne une distension gastrique : la soupe, l’eau en quantité durant les repas ou les boissons gazeuses.Quels remèdes naturels sont efficaces contre le reflux ?La guimauve : grâce à sa haute teneur en mucilages, la guimauve protège la muqueuse digestive. On l’achète en poudre chez un herboriste, et on prépare une boisson en délayant 1 c. à c. de guimauve en poudre dans un verre d’eau froide ou chaude. À boire un quart d’heure avant les repas.Le lithotamne: cette algue rouge agit en luttant contre l’acidité. En poudre, prendre une cuillère à café dans un verre d’eau le soir après le dîner ou dans la journée en cas de reflux. Le gel d’aloe vera : 1 cuillère à soupe matin, midi et soir, avant et après le repas.Les huiles essentielles : déposez (au choix) une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée, basilic tropical ou marjolaine à coquilles sur une boulette de mie de pain ou une cuillère à café de miel et avalez en fin de repas.L’homéopathie : pour agir sur l’acidité, Robinia 5 CH, 5 granules avant les trois repas sur quinze jours, puis 2 fois par jour quand l’état s’améliore. Si le reflux est important Sulfuricum acidum 5 CH, 5 granules avant les trois repas. > > Découvrir aussi : 6 remèdes de grand-mère pour soulager les remontées acidesSources :Dre Sylvie Grimbert, gastro-entérologue au groupe hospitalier Diaconesses-Croix Saint-Simon (Top santé n°373, octobre 2021)AmeliDr Martine Cotinat, gastro-entérologue, auteure de Soignez le reflux naturellement (éd. Thierry Souccar)A lire aussi :

Burn out : être attentif aux signes avant d’atteindre le point de rupture

Le burn out, syndrome d’épuisement professionnel en français, a été décrit pour la  première fois en 1974 par le psychiatre américain américain Herbert Freudenberg.Sur le même sujetQu’est-ce que le burn out ?Un burn-out est un épuisement physique émotionnel et mental qui est souvent le résultat d’un surinvestissement prolongé au travail, accompagné d’une exigence qu’on s’inflige sur le plan émotionnel. Toutefois, il faut bien noter que le burn out n’est pas considéré comme une maladie mentale dans les classifications de références (Classification internationale des maladies CIM-11 de l’OMS et la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM-5 de l’Association américaine de psychiatrie, ndlr). Il s’agit plutôt d’un trouble émotionnel, comme la souffrance au travail ou un trouble anxieux.Quelles différences entre la dépression, le burn out ou la grosse fatigue ?Dans le burn out, on retrouve un ensemble de symptômes à l’origine du syndrome d’épuisement mental professionnel. Les manifestations sont plus ou moins importantes et s’installent très progressivement, souvent de manière insidieuse. Ce qui est vraiment très caractéristique du burn out, c’est la rupture. C’est à dire que ces manifestations créent du jour au lendemain une rupture par rapport à l’état émotionnel d’origine de la personne.Concrètement, quels sont les symptômes du burn out ?Sur l’aspect émotionnel, on trouve de l’anxiété, une tension musculaire, un trouble de l’humeur – on oscille entre la colère, la tristesse, l’hypersensibilité. On retrouve des troubles de la mémoire, un manque de concentration, on est vraiment au bout de ses ressources intellectuelles. Sur le plan de la motivation, une perte de sens s’installe progressivement et se traduit par un désengagement, comme si on n’arrivait plus à comprendre ce qui nous motivait avant au travail. On observe aussi un effritement des valeurs qu’on mettait dans ce travail. On doute de ses compétences, de sa faculté à remplir une tâche, on remet en cause ses choix professionnels. Et souvent, la personne se dévalorise de plus en plus. On trouve aussi des signaux très forts au niveau du comportement : repli sur soi, isolement, agressivité et perte d’empathie à l’égard de ses proches. C’est une sensation de mise en danger, qui crée le repli sur soi, sans que la personne ne s’en rende vraiment compte.On retrouve aussi des manifestations physiques dans le burn out ?Toute une symptomatologie physique oui, avec des difficultés à dormir, des douleurs musculo-squelettiques, des céphalées, des vertiges, des troubles du comportement alimentaire, des maux de ventre…Et un jour, sans l’avoir vu venir, c’est la rupture. C’est bien ça ?Oui. Sans même qu’on s’en rende compte, un processus d’épuisement se met en place et conduit à ce point de rupture. Les patients expliquent : « je me suis réveillé un matin et je n’ai pas pu sortir de mon lit ». Alors que, on le sait, le burn-out s’installait depuis plusieurs semaines voire plusieurs mois déjà. Quand on voit les patients, ils sont dans une situation de grande fragilité mais en réalité, ils ont tenu avec force et abnégation durant des mois. Ce sont des gens qui en général ne s’écoutent pas et tiennent très longtemps, trop longtemps. Jusqu’à la rupture.Pourquoi, psychologiquement, ça casse à un moment ?Il est très important de faire un travail sur la souffrance liée à cet épuisement professionnel pour comprendre cette rupture. Mais il faut aussi porter une attention particulière aux antécédents personnels et familiaux du patient. Il faut comprendre son rapport personnel avec le travail, les exigences au sein de la famille, les exigences de ses parents. On retrouve dans l’histoire familiale du patient une reconnaissance parentale uniquement conditionnée au travail accompli, aux résultats, une concurrence au sein de la fratrie, des parents défaillants… C’est toute l’histoire du patient qui crée les conditions d’une mise en danger au travail et de burn-out.Les conditions de travail ne suffisent donc pas à expliquer un burn out ?Evidemment non. Les conditions de travail sont aussi en cause, comme la surcharge de travail, le manque de reconnaissance, mais l’histoire personnelle est tout autant importante. Pourquoi est-on jusqu’au bout dans le mépris de ses troubles émotionnels, physiques, psychologiques ? Dans la tête de ces patients, en général, tant qu’ils n’ont pas craqué, ils peuvent tenir. Ils sont souvent très surpris qu’on leur diagnostique un burn out. Et jusqu’au point de rupture, ils ne voient rien venir. Ce sont des gens qui tiennent les résultats, qui performent au travail et ne s’imaginent jamais pouvoir craquer.C’est seulement après la rupture qu’on diagnostique le burn out ? Oui. On ne diagnostique pas un burn-out sans que le patient soit arrivé à la rupture. On peut l’alerter sur un risque d’épuisement mais on ne parle pas encore de burn out. Et quand le diagnostic est posé, après la rupture, il faut ensuite encore des semaines, parfois des mois pour que ces personnes l’acceptent et se sentent légitimes à être en arrêt. Avant cela, ils estiment qu’ils n’ont pas été à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux au travail. Pour eux, ils auraient dû remplir les objectifs, et se dévalorisent.Comment sont pris en charge les patients qui souffrent du syndrome d’épuisement professionnel ?Il faut toujours une prise en charge psychologique. Parfois, un traitement médicamenteux est nécessaire. Quand on retrouve au premier plan une profonde tristesse, de l’anhédonie – perte de la capacité à ressentir le plaisir -, de l’apathie, on prescrit des antidépresseurs pour traiter cette symptomatologie dépressive. Et si c’est le trouble anxieux qui est au premier plan comme des attaques de panique, un sentiment d’oppression, des difficultés à dormir, des pensées dysfonctionnels, intrusives, dans ce cas, des anxiolytiques peuvent aider. On peut aussi proposer un traitement pour aider les patients qui ne trouvent pas le sommeil.Quelle évolution pour ces patients ?Bon nombre des patients de ne retourneront pas à leur ancien travail, dans les mêmes conditions. Ils saisissent l’occasion pour se remettre en question, revoir leurs valeurs et la place du travail dans leur vie. C’est très perturbant pour eux de réaliser à quel point ils se sont infligés cette souffrance. Quand ils en prennent conscience, ils ont ce besoin très fort de comprendre pourquoi afin que cela ne se reproduise plus. ‘Quelle est ma voie ? Dois-je forcément m’épanouir dans l’abnégation et la performance au travail ?’ Ils recherchent un meilleur équilibre entre la vie sociale, professionnelle, et familiale, les trois grandes sphères de la vie. Ce sont des questions existentielles qui sont au final salutaires. Ils savent que s’ils retournent dans le même environnement, les mêmes causes créeront les mêmes conséquences. C’est donc une démarche très saine mais qui peut toutefois prendre du temps.Peut-on brosser le portrait type des victimes de burn out ?Selon la Haute autorité de santé (HAS), les femmes ont deux fois plus de risques que les hommes d’être victimes d’un burn out (3,1 % chez les femmes, 1,4 % chez les hommes selon les chiffres de la HAS de 2012, ndlr). Je ne dispose personnellement pas d’études chiffrées mais ce que je vois dans mon cabinet, ce sont des femmes qui ont besoin de prouver quelque chose, c’est le syndrome de la bonne élève. Elles on besoin de reconnaissance et d’affection. Je constate que très tôt dans l’enfance, elles ont adhéré à la croyance que si elles performaient, elles existaient.Avez-vous constaté une augmentation des cas de burn out depuis le début de la pandémie et la généralisation du télétravail ?Complètement ! Deux raisons à cela. La première, c’est qu’il y a une porosité entre la vie perso et la vie pro, en plus d’une culpabilité à être à la maison, on veut prouver qu’on travaille. On répond toujours à ses mails et on ne réussit pas à fermer l’ordinateur à 18h30 parce qu’on n’a pas le transport alors on travaille encore plus tard. La deuxième raison c’est un surinvestissement au travail. Le Covid a été une source d’anxiété et de stress. Pour donner du sens à tout ça et tenir malgré ce sentiment d’insécurité, certaines personnes se sont raccrochées à l’un des seuls domaines qu’elles pouvaient maîtriser. Elles ont alors surinvesti le travail pour se rassurer et pour trouver du sens à cette période d’insécurité et d’incertitude.Peut-on faire de la prévention contre le burn out ?Il est important d’être attentif à ses émotions, à des changements de comportements, aux messages transmis par notre corps. Le travail peut être au delà d’un certain seuil, une source de souffrance, et il faut l’avoir en tête. Il est primordial de veiller à l’équilibre entre les trois grandes sphères de notre vie, privée, sociale et professionnelle.Lire aussi :

Saviez vous que votre smartphone dégage plus de gaz à effet de serre que l’avion ?

Dans une étude publiée par la revue Patterns, on apprend que le secteur du numérique dégage plus de gaz à effet de serre que celui de l’aviation. Explications. Par conscience écologique, on modifie beaucoup de nos habitudes, on arrête de faire de nombreuses choses… Manger de la viande, prendre l’avion, rouler au diesel. Mais plus rarement contrôler notre rapport aux appareils électroniques. Pourtant, une étude révèle que le numérique a un impact désastreux sur la planète, il émettrait davantage de gaz à effet de serre que le secteur de l’aviation, selon les données publiées dans la revue Patterns.Le vrai problème du réchauffement climatique, c’est l’informatiqueVotre smartphone n’est pas seul responsable : votre ordinateur, votre télévision, votre iPad sont eux aussi responsables. Sans parler du stockage de données, extrêmement polluant. A titre de comparaison, vos appareils électroniques participent à une émission de gaz à effet de serre de 2,1%, le stockage s’élève pour sa part à 3,9%. L’aviation ? 2,5% en tout, rappellent les experts.On a tendance à avoir de plus en plus d’appareils électroniques et à les vouloir de plus en plus gros : votre smartphone n’est-il pas plus confortable avec un grand écran ? Figurez-vous que cet indicateur joue sur la quantité de GES émise, plus l’écran est grand, plus vous polluez.Fabriquer une télé revient à faire un aller-retour Paris-NiceOr, si l’on en croit l’étude, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés (fixé par l’accord de Paris), il faudrait que l’empreinte carbone du numérique s’abaisse de 42% d’ici l’an 2030. Soit l’inverse de ce qui est en train de se passer, dans la mesure où ce secteur ne cesse d’émettre davantage chaque année. Cette courbe ne pourra être inversée, à moins d’une concertation politique majeure ou d’efforts industriels importants. Autre option possible : utiliser de l’énergie verte, qui ferait chuter cet impact de 86%.Ces données comprennent de multiples informations sur toute la durée de vie de l’appareil, depuis sa fabrication, jusqu’à sa destruction, en passant par son transport ou encore sa consommation en énergie au fil de sa vie. En regardant uniquement la fabrication d’une télévision d’un poids de 11,4 kilos, les chercheurs estiment que l’émission de gaz à effet de serre est identique à un Paris-Nice en avion (aller-retour). Pour en arriver là, les auteurs de l’étude ont été plus loin que ce qui avait été fait auparavant, estimant que les estimations sur les émissions de GES avaient été faites à la baisse sur le secteur du numérique. Ils précisent d’ailleurs qu’il existe étonnement peu d’études sur la pollution atmosphérique due au numérique à l’heure actuelle.Source : The real climate and transformative impact of ICT: A critique of estimates, trends, and regulations, Patterns ; Futura Science, Réchauffement climatique : le secteur du numérique génère plus de gaz à effet de serre que l’aviationLire aussi :

6 algues à déguster pour profiter des bienfaits de la mer

[DIAPORAMA] En cas de baisse de régime, plutôt que de prendre des compléments, on peut compter sur les algues. En petites touches, elles apportent un vent de bienfaits marins qui fait du bien. Régine Quéva, auteure de Les super-pouvoirs des algues, nous explique comment les préparer et les consommer. »Manger des algues, c’est manger du soleil et des nutriments », s’enthousiasme Régine Quéva. L’auteure et conférencière bretonne est passionnée de ces végétaux marins, encore peu consommés en Occident. Au Japon au contraire, les recettes l’intégrant comme un légume à part entière ne manquent pas.  Et pour cause. Elles sont « des bombes nutritionnelles riches en vitamines, minéraux, oligo-éléments et même en protéines », explique la spécialiste. Dans un guide pratique, intitulé Les super-pouvoirs des algues (éd. Larousse), elle développe la liste des vertus de ces plantes encore méconnues dans l’Hexagone, et pourtant bien présentes sur nos plages (notamment en Bretagne).Pourquoi manger des algues ? »Il existe entre 700 et 800 variétés d’algues dans les eaux françaises, toutes comestibles », assure Régine Quéva. Le parc bleu blanc rouge constitue ainsi le plus grand champ d’Europe. Mais la filière est en retard en France. Seules une dizaine seulement sont autorisées à la vente. Vitamines A, B, C et D, fer, calcium, magnésium, zinc et cuivre, fibres, antioxydants, omégas-3, acides aminés… Les algues regorgent pourtant d’éléments nutritifs essentiels à la bonne santé de l’organisme. Selon les espèces, elles présentent des atouts pour le fonctionnement du système nerveux central, pour la thyroïde, la digestion, le sang, la surcharge pondérale, la maigreur, la masse musculaire ou le squelette.Existe-t-il des contre-indications ?Dans les algues fraîches se concentre beaucoup d’iode. Et même si elles en perdent une grande partie au moment du rinçage, elles sont déconseillées aux personnes allergiques ou aux individus souffrant d’hyperthyroïdie. D’autre part, si vous décidez de chausser vos bottes en caoutchouc et de consommer les algues que vous aurez vous-mêmes cueillies, ne mangez que celles qui sont vivantes, c’est-à-dire fixées sur un rocher ou dans le sable. Les algues échouées sur la plage, dites « dérivantes », captent les métaux lourds. Coupez-les donc dans des eaux saines et propres. Si besoin, leur qualité peut être vérifiée en mairie.

Votre dépression pourrait-elle cacher un trouble bipolaire ?

Trop souvent diagnostiqués comme des dépressions, trop souvent perçus par le public comme une forme caricaturale de schizophrénie, les troubles bipolaires nécessitent pourtant un suivi spécifique.
Un enjeu vitalSelon la fondation de recherche dédiée aux troubles mentaux FondaMental, dix ans s’écouleraient en moyenne entre la déclaration d’un trouble bipolaire et un diagnostic correct. Dix années pendant lesquelles la pathologie peut s’aggraver, jusqu’au suicide : un patient sur cinq mourrait ainsi.Il est donc fondamental de savoir reconnaître les symptômes de la bipolarité.Pour cela, il faut identifier les deux épisodes distincts qui caractérisent la maladie : l’épisode dépressif, et l’épisode maniaque. Ceux-ci peuvent durer quelques jours ou quelques mois, et n’ont pas à se succéder immédiatement.L’épisode dépressif se caractérise par des symptômes variables, mais présents toute la journée pendant au moins deux semaines. Ces symptômes incluent en général :Un état de tristesse persistant ;Une perte d’intérêt généralisée ;Une fatigue ou une perte d’énergie persistante ;Des difficultés de concentration ;Des troubles de l’appétit (excessif ou insuffisant) ;Des troubles du sommeil (excessif ou insuffisant) ;Des sentiments de culpabilité, d’infériorité ;Des idées noires pouvant aller jusqu’aux pensées et comportements suicidaires.
L’épisode maniaque, quant à lui, se définit comme une période d’au moins quatre jours pendant laquelle la personne est anormalement expansive ou irritable. Au moins trois des symptômes suivants doivent être observés :Une augmentation de l’activité ou état d’agitation physique ;Des difficultés de concentration ;Un besoin de parler accru ;Une libido accrue ;Un besoin de sommeil réduit ;Un comportement plus sociable ou trop familier ;Des achats ou des comportements impulsifs, inconsidérés ou irresponsables.

Mal de dos : il peut aussi cacher un mal plus profond

Lorsque le mal de dos est mécanique, les douleurs passagères peuvent s’atténuer par elles-mêmes. Mais il peut aussi être d’origine inflammatoire, lié à des maladies comme les spondylarthrites.Auquel cas un diagnostic précis est essentiel. Reste que certaines personnes attendent jusqu’à 10 ans ou plus avant que leur mal de dos inflammatoire ne soit correctement identifié. 
Ne restez pas sédentaireLa lombalgie est une douleur qui se situe au niveau des lombaires. Elle peut être passagère comme chronique.Dans tous les cas, le repos prolongé est une mauvaise solution thérapeutique. L’immobilisation fragilise le dos et représente un facteur important de perte de confiance. Elle risque de renforcer la peur de bouger et, au final, d’augmenter les risques de récidives.Au contraire, pour guérir vite, le lombalgique doit reprendre une activité physique dès que la douleur cesse d’être gênante.Il faut distinguer les lombalgies communes des lombalgies dites symptomatiques. Les premières ne présentent pas de caractère de gravité au sens médical du terme. Il n’en reste pas moins qu’elles peuvent être très douloureuses et nécessitent l’avis d’un médecin.Dans 10 % à 15 % des cas, la lombalgie peut être provoquée par une maladie sous-jacente, comme un cancer, une infection, une fracture ou encore une malformation.C’est la forme dite symptomatique. De manière générale donc, face à des douleurs lombalgiques qui persistent, vous devez impérativement vous en remettre à un avis médical afin d’identifier précisément le problème. Cette étape est essentielle avant de décider de la meilleure stratégie thérapeutique.

Maladie d’alzheimer : agir en amont

Cette pathologie concerne 800 000 malades en France, et 140 000 de plus chaque année. Pour espérer la vaincre, il faut agir très en amont. C’est ce que nous explique Bruno Dubois, l’un des meilleurs spécialistes de la maladie d’alzheimer.
Certains affirment que la maladie d’Alzheimer est une simple manifestation du vieillissement. Qu’en pensez-vous ?B. D. : C’est méconnaître la réalité. La maladie d’Alzheimer a des contours précis, que l’on peut définir à partir de symptômes cliniques et des marqueurs biologiques. Se plaindre de sa mémoire est un phénomène banal, partagé par la quasi-totalité de la population après 50 ans. C’est, le plus souvent, un problème attentionnel : pour mémoriser, il faut être attentif. Les ressources attentionnelles des personnes âgées diminuent et elles ont parfois du mal à activer les stratégies pour retrouver une information, mais leur mémoire n’est pas en cause.Et dans le cas de la maladie d’Alzheimer ?Même s’il mobilise son attention, le malade ne parviendra pas à se souvenir, car son hippocampe – la région du cerveau permettant de consolider la mémoire – est atteint. Il ne garde pas la trace de ce qu’il vit. Le paradoxe est qu’il peut avoir une très bonne mémoire du passé.Comment parvenez-vous à faire la différence ?Nous avons mis au point des tests qui permettent d’isoler les différentes étapes de la mémorisation. On peut ainsi déterminer si une personne est atteinte du syndrome amnésique hippocampique, qui est le principal symptôme de la maladie d’Alzheimer. D’autres troubles apparaissent ensuite au fur et à mesure, comme la désorientation dans le temps ou l’espace, des problèmes de reconnaissance, de langage, des difficultés à calculer, à s’organiser, et un comportement dominé par l’apathie…On dit que la maladie d’Alzheimer est une démence. Qu’entend-on par là ?Sur le plan médical, le mot démence n’a pas le sens courant. Il désigne un ensemble de troubles de la cognition, de la vie psychique et du comportement suffisamment sévères pour avoir des répercussions sur l’autonomie d’une personne dans ses tâches quotidiennes.Quels sont les marqueurs biologiques ?La maladie se caractérise par des anomalies dans le cerveau, notamment une atrophie de l’hippocampe, que l’on peut visualiser par des IRM ou PET scan (un procédé d’imagerie médicale), et par la présence de biomarqueurs dans le liquide céphalo-rachidien.Et dans le sang ?D’intenses recherches sont conduites aujourd’hui pour identifier des marqueurs sanguins. Si on n’en est pas encore au même degré de certitude, la technique Simoa (qui détecte et quantifie les biomarqueurs à des concentrations auparavant difficiles voire impossibles à mesurer) permet de faire une prédiction valable à près de 80 %.Vous examinez aussi les lésions dans le cerveau ?Quand on a des symptômes évoquant la maladie, il est intéressant de les confirmer par un dosage des protéines du liquide céphalorachidien, qui donne un reflet des lésions dans le cerveau. Mais, à l’inverse, la présence de ces anomalies, qui peuvent être observées des années avant le début des symptômes, ne permet pas de déterminer qu’on est ou qu’on sera malade. Depuis cinq ans, nous suivons une cohorte de 318 personnes normales, âgées en moyenne de 81 ans. Parmi elles, 28 % ont des lésions dans le cerveau, soit 88 personnes. Or, seules 12 d’entre elles ont évolué vers la maladie d’Alzheimer. Autrement dit, 76 présentent des lésions et pourtant elles ne sont pas devenues malades !Comment l’expliquez-vous ?Par l’existence de mécanismes cérébraux de compensation. On a mis en évidence chez ces personnes une modification de l’activité électrique. Parallèlement, chez les 12 qui ont évolué vers la maladie, on observe une baisse du volume de l’hippocampe que l’on ne retrouve pas chez les autres.D’où les différences d’évolution selon les patients ?Oui, c’est l’une des explications : avant la maladie classique, il y aurait une phase prodromale qui peut durer longtemps. Par ailleurs, on est en train de découvrir une nouvelle maladie neurodégénérative, la LATE, qui atteint des personnes âgées de plus de 85 ans. Dans cette pathologie, on observe aussi une sclérose de l’hippocampe responsable de troubles de la mémoire relativement fixes, mais la protéine toxique en cause n’est pas la même. Sans doute confond-on cette pathologie avec la maladie d’Alzheimer dans un certain nombre de cas.Certains médicaments ne sont plus remboursés. Continuez-vous à les prescrire ?Il existe deux types de médicaments. Ceux qui s’attachent à diminuer les symptômes et ceux qui cherchent à éviter la cascade biologique de la maladie. Les premiers ne sont plus remboursés. La Haute Autorité de santé a estimé que leur rapport coût/bénéfice n’était pas assez favorable. Je continue à les prescrire, car je pense qu’ils stabilisent les symptômes. Une étude a montré une baisse de 43 % de l’atrophie hippocampique après un an de traitement ! Ne pas les donner est une perte de chances pour le patient.Pourquoi n’arrive-t-on pas à élaborer des médicaments plus efficaces ?Le problème est qu’on ne connaît toujours pas la cause de cette maladie. Longtemps, on a cru avoir défini la cascade biologique qui aboutit à l’enchaînement des lésions : une protéine anormale amyloïde se scinde et s’agrège en plaques, déclenchant une accumulation de protéines Tau dans les neurones, qui entraîne la dégénérescence de ces derniers. L’idée était donc de bloquer cette cascade. Or les choses ne se passent pas comme cela puisqu’on peut avoir un effet sur les lésions sans influence sur les symptômes.Pourquoi, selon vous ?Ces médicaments sont probablement prescrits trop tardivement, à des patients déjà trop avancés. D’où l’intérêt d’essayer de traiter les malades quand ils sont encore dans une phase prodromale. Fin 2019, un laboratoire a montré l’effet sur les lésions et les symptômes d’un candidat-médicament, l’aducanumab, dans un essai réalisé à grande échelle sur des patients légèrement atteints. Même si ces résultats sont encore à confirmer, c’est un grand espoir.Que pensez-vous d’un lien possible avec les infections de la gencive ?De nombreuses hypothèses sont émises : infections chroniques, herpès, contamination par la viande, par l’aluminium… Mais une hypothèse ne fait pas la réalité ! En dehors des cas génétiques, extrêmement rares (1 %), aucune cause n’a été clairement identifiée.Vous-même, quelle est votre idée ?Je penche pour un modèle beaucoup plus subtil, plus indirect. Au cours du vieillissement, notre organisme fait face à des agressions variées (climatiques, toxiques, biologiques…) qui ont chacune un retentissement sur notre patrimoine chromosomique. Peu à peu, nos chromosomes se raccourcissent et notre patrimoine génétique devient moins adaptable. Peuvent alors apparaître sur certains gènes des aberrations enzymatiques qui pourraient signer le point de départ du processus.Pensez-vous qu’il existe des liens avec les autres maladies neurodégénératives, type maladie de Parkinson ?Oui. Il y a probablement des mécanismes communs aboutissant à des maladies différentes.Quels sont les facteurs de risque de développer la maladie ?Je pense qu’il existe des variants génétiques qui, chacun, augmentent très légèrement le risque. Pris séparément, ils pèsent peu ; mais si on a la malchance de les accumuler, ils se potentialisent de manière considérable.Est-il possible d’identifier ces variants ?Notre défi est d’identifier les sujets sains présentant un risque, pour prévenir la maladie. Pour cela, il va falloir constituer d’énormes bases de données et recourir à l’intelligence artificielle pour les analyser. C’est le travail auquel nous nous attelons désormais.Dans son livre publié en 2019 (éd. Grasset), le chef du service des maladies cognitives et comportementales à l’hôpital de la Salpêtrière (Paris) et directeur de l’Institut de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer (IM2A), fait le point sur l’histoire de la maladie et l’état des recherches.

Par Aude Claire De Parcevaux

Cystite : 9 moyens de soulager l’inflammation

[DIAPORAMA] Infection courante chez les femmes, l’infection urinaire, aussi appelée cystite, est à la fois douloureuse et invalidante. Pour soulager l’inflammation des voies urinaires et calmer les brûlures et la douleur qui accompagnent la miction, les médecines douces viennent compléter les traitements traditionnels.Les infections urinaires sont très fréquentes chez les femmes : on estime que 1 femme sur 10 est concernée au moins par un épisode de cystite chaque année. De plus, elles sont souvent récidivantes. En effet 20% des femmes ayant déjà eu une infection urinaire auront un nouvel épisode. On parle de cystite récidivante à partir de trois épisodes par an.Sur le même sujetLes femmes qui sont souvent sujettes aux infections urinaires doivent connaître les gestes de prévention et savoir réagir rapidement dès les premiers signes. Pour soigner une infection urinaire rapidement, plusieurs solutions existent : on peut se soigner naturellement et sans ordonnance avec des plantes, de l’homéopathie, des huiles essentielles ou encore des oligoéléments. Bien sûr, il est important de bien s’hydrater, avec de l’eau et du jus de cranberry, dont les bienfaits anti-infectieux sont connus depuis longtemps.Les femmes qui font des cystites de temps en temps ont plusieurs options pour enrayer l’infection (boire beaucoup d’eau notamment). Mais parfois cela ne suffit pas et un antibiotique est nécessaire. Certains médecins acceptent de faire une ordonnance d’avance, en prévention. Enfin, il est indispensable de consulter si les symptômes persistent au-delà de 48h ou en cas de douleurs, notamment dans le bas du dos ou que du sang apparaît dans les urines. Dans ce cas, il faut consulter rapidement afin de bénéficier d’un traitement antibiotique. > > Un massage du bas-ventre en cas de douleur : ce massage aux huiles essentielles apporte un réconfort quasi immédiat. De plus, les actifs contenus dans l’huile de massage traversent la barrière cutanée et participent à la réduction de l’inflammation, des spasmes, et de l’infection.La recette : Mélanger 1 cuillérée à soupe d’huile d’olive végétale neutre (noyau d’abricot ou jojoba) avec 2 gouttes d’huile essentielle de basilic tropical + 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus de tea tree, puis masser les bas-ventre (au-dessus du pubis) et éventuellement le bas du dos, 3 à 4 fois par jour.Notre experte : Marie-Amélie de Bernouis, docteur en pharmacie et aromatologueA lire aussi :

Tout savoir sur la maladie de Lyme : causes, symptômes, traitement, prévention

La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse non contagieuse dont le diagnostic a été posé pour la première fois en 1975 dans la ville de Lyme au Connecticut (USA). Qui est à l’origine de cette maladie ? Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ? Quel traitement est préconisé ? Comment l’éviter ?
Comment attrape-t-on la maladie de Lyme ?Cette maladie est transmise par une morsure de tique elle-même infectée par une bactérie de la famille des spirochètes, la Borrelia burgdorferi. À noter que la tique est un acarien qui peut être potentiellement porteur d’une quarantaine de microbes différents, mais toutes les tiques ne sont pas contaminées. On constate que, depuis plusieurs années, le nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme a fortement augmenté. Cela s’explique notamment par une meilleure connaissance du diagnostic de cette infection bactérienne ainsi qu’au changement climatique.Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ?Le premier signe du développement de la maladie de Lyme est l’apparition d’un érythème migrant à l’endroit de la morsure de la tique. D’autres symptômes, tels que des troubles de l’activité cardiaque, des courbatures, des douleurs articulaires ou des maux de tête peuvent se développer. Dans certains cas, lorsque la maladie devient chronique, il est également possible de souffrir de paralysie faciale et musculaire ou encore de perte de mémoire et de fatigue intense. Le problème est que les symptômes de la maladie de Lyme, que l’on appelle également « la grande imitatrice », s’apparentent à ceux d’autres pathologies telles que la grippe, la fibromyalgie, la syphilis ou encore l’insuffisance veineuse. Il est donc souvent difficile de poser un diagnostic précis. D’autant plus que les examens biologiques ne sont pas à 100 % fiables.Borréliose de Lyme : traitementLa maladie de Lyme, lorsqu’elle est diagnostiquée, doit en premier lieu faire l’objet d’un traitement antibiotique à bas d’amoxicilline. Toutefois, si cette pathologie devient chronique, il faut rester vigilant à la résistance de l’organisme face aux antibiotiques. Il est alors possible de se tourner vers des méthodes naturelles complémentaires telles qu’un changement dans l’alimentation, l’électrothérapie, la phytothérapie, la cryothérapie, etc.Prévention contre la maladie de LymeCette infection bactérienne peut être évitée si l’on prend des mesures de précaution notamment lors de sorties en forêt ou dans les champs. Toutes les régions sont concernées par la présence de tique, cela dit, le Centre et l’Est de la France font partie des zones les plus touchées. Prudence, donc ! On veille à porter des vêtements couvrants afin de protéger toutes les parties du corps et en particulier au niveau des membres inférieurs, zone la plus attaquée par les tiques. On peut également, utiliser un produit répulsif sur les vêtements et les parties découvertes (contre-indication pour la femme enceinte et les enfants en bas âge)Si toutefois on se fait mordre par un de ces acariens, plus on agit tôt (moins de 24 heures), plus le risque de transmission de la bactérie est faible. Pour s’en débarrasser, on utilise un tire tique ou une pince fine et on désinfecte avec un antiseptique. En revanche, il ne faut surtout pas essayer d’arracher la tique puisque seul le corps serait retiré, laissant la tête potentiellement infectée dans l’organisme. On garde un œil sur la morsure pendant une période d’un mois environ afin de guetter l’apparition d’un érythème migrant. Dans tous les cas, il est préférable d’aller consulter un médecin.

Par Marie Lesbats

Huiles essentielles : une menace pèse sur la lavande – Franceinfo

Publié le 28/07/2021 16:19

Mis à jour le 28/07/2021 16:33

Durée de la vidéo : 2 min.

France 2

Article rédigé par

F.Griffond, M.Mullot, France 3 Rhônes-Alpes, H.Chapelon, S.Hyvon, M.Kassou –

France 2

France Télévisions

Le fleuron de la Provence est dans le collimateur de Bruxelles. L’huile essentielle de lavande pourrait basculer dans la catégorie des produits chimiques et toxiques en raison d’une nouvelle réglementation européenne.

Alors que la récolte s’annonce plutôt bonne, des messages d’alerte fleurissent aussi dans les champs de lavande. Son huile essentielle pourrait bientôt être considérée comme produit chimique par la réglementation européenne. En cause, certaines molécules présentes dans la lavande qui peuvent provoquer des irritations ou des allergies. « Dans la lavande, on a plus de 600 molécules, donc chaque fois qu’il y a une molécule qui sera potentiellement dans le collimateur de Bruxelles, automatiquement, la plante sera balayée », explique le producteur Alain Aubanel.

Pour lui, si la lavande est classée comme un produit chimique allergisant, les fabriquants de cosmétiques ou de produits alimentaires ne l’utiliseront plus. Pour les distillateurs, les vertus de la lavande sont multiples : anti-inflammatoires ou apaisantes. À terme, toutes les huiles essentielles seraient menacées par cette réglementation européenne. Alors « pourquoi nous enquiquiner avec ça ? » déplore Thierry Bizouard, président de la distillerie Nateva.

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Si vous avez un stérilet Novaplus ou Ancora, faites-le retirer (sans urgence)

L’ANSM recommande aux femmes porteuses d’un stérilet Novaplus ou Ancora posé avant mars 2019 de le faire retirer en raison des risques de grossesse non désirée.Si la pilule reste « le » moyen de contraception principal en France, 25 % des Françaises sont porteuses d’un dispositif intra-utérin (DIU) ou « stérilet », selon un sondage de l’Ifop pour IllicoMed réalisé en 2018.Sur le même sujetAttention : dans un communiqué paru ce mardi 27 juillet 2021, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) recommande aux femmes porteuses d’un stérilet Novaplus ou Ancora posé avant le mois de mars 2019 de le faire retirer « sans urgence »…Cette recommandation résulte de deux constatations : primo, les stérilets Novaplus et Ancora présentent un risque accru d’expulsion spontanée (en clair : ils peuvent se détacher de l’utérus, en raison d’un défaut de stabilité), deuzio, ils font courir un risque de grossesse non-désirée (parce qu’ils peuvent se détacher, donc).Une alerte qui concerne les stérilets posés avant mars 2019Comment savoir si j’ai un stérilet Novaplus ou Ancora ? La marque du stérilet posé apparaît normalement sur la « carte patiente » remise par le professionnel de santé lors de la pose – on y trouve également la date. À noter :Comme le précise l’ANSM, « en l’absence de cette carte ou si la date de pose n’y figure pas, il convient de se rapprocher du professionnel de santé qui a procédé à la pose car il dispose de cette information dans le dossier médical de sa patiente. Si la date de pose du DIU ne peut être identifiée [et qu’il s’agit d’un DIU Novaplus ou Ancora], nous recommandons par précaution de procéder à son retrait. »L’ANSM précise que ce retrait préventif n’est pas urgent : « ce retrait pourra être réalisé à l’occasion d’une prochaine consultation de gynécologie ». Pour rappel, lorsqu’on est porteuse d’un dispositif intra-utérin (DIU), il est recommandé de voir son gynécologue tous les 6 mois ou tous les ans pour une visite de contrôle…À lire aussi :

La sieste, l’alliée insoupçonnée de notre santé

Les scientifiques n’ont de cesse de l’affirmer. La sieste est bonne pour la santé.En cas de somnolence, faire une sieste de 10 à 20 minutes a l’avantage de restaurer la vigilance et l’énergie sans entamer « le capital sommeil » pour la nuit suivante. Là n’est pas sa seule vertu.Selon l’INPES (aujourd’hui Santé publique France, ndlr), « après le déjeuner, une sieste permettrait de réduire les risques d’accidents de la circulation ou du travail, améliorerait la mémoire, libèrerait la créativité, dissoudrait le stress, rééquilibrerait le fonctionnement du système nerveux et serait bonne pour la digestion et le cœur ». Rien que ça !
Bonne pour le cerveauUn nouveau travail publié dans la revue General Psychiatry vient de montrer que des siestes régulières permettent une meilleure agilité mentale pour les seniors… et donc pourraient aider à prévenir le déclin cognitif. Une perspective intéressante quand on sait que la démence affecte 1 personne sur 14 à partir de 65 ans, et 1 personne sur 6 après 80 ans.Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université Jiao-tong de Shanghai ont suivi les habitudes de sommeil de plus de 2 000 de leurs concitoyens. Les deux tiers faisaient une sieste régulière (de une fois par jour à une fois par semaine) et le tiers restant s’en abstenait.Puis chacun des participants a passé une série de 30 tests mesurant plusieurs aspects de la capacité cognitive comme la mémoire de travail, la capacité d’attention, la résolution de problèmes, la fluidité verbale…Les scientifiques ont ainsi observé des scores plus élevés (notamment en ce qui concerne la mémoire et la fluidité verbale) chez les « siesteurs ».Pour les auteurs, « le sommeil régule la réponse immunitaire et la sieste est considérée comme une réponse à l’inflammation ». L’inflammation qui va de pair avec les lésions cérébrales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

Consommer des oméga-3 augmente l’espérance de vie

D’après une récente étude espagnole, consommer régulièrement des aliments riches en oméga-3 permettrait d’allonger l’espérance de vie de 5 ans environ.Les oméga-3 sont excellents pour la santé : ces « bons » acides gras aident notre cerveau à bien fonctionner, nous protègent contre les coups de déprime, préviennent le cancer, boostent notre cœur, préservent notre jolie silhouette… Bref, ils sont indispensables !Sur le même sujetUne nouvelle étude, conduite par le Hospital del Mar Medical Research Institute (en Espagne), nous donne une nouvelle bonne raison de faire le plein d’oméga-3 aussi souvent que possible : ces acides gras essentiels allongeraient notre espérance de vie d’environ 5 ans.Sardines, maquereaux, harengs, anchois, graines de chia ou de lin…Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs espagnols ont travaillé avec un groupe de 2240 volontaires âgés de 65 ans et plus, qui ont été suivis pendant 11 ans. Résultat ? Les scientifiques ont constaté que les participants qui présentaient les taux sanguins les plus élevés en oméga-3 vivaient (en moyenne) 4,7 années de plus que les autres. »Le fait d’être un fumeur régulier réduit d’environ 5 ans l’espérance de vie : ce sont 5 ans que l’on peut regagner en consommant davantage d’oméga-3 au quotidien » remarquent les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans le American Journal of Clinical Nutrition. L’idéal étant (bien sûr) de faire le plein d’oméga-3 et d’arrêter de fumer…Pour rappel, les meilleures sources d’oméga-3 sont les petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs et anchois), les graines de chia et de lin, l’huile de colza ou encore les noix. « Opérer des petits changements dans ses habitudes alimentaires peut avoir un impact majeur sur la santé et l’espérance de vie : il n’est jamais trop tard pour modifier son mode de vie » soulignent les scientifiques.À lire aussi :

Les 6 bienfaits de l’Alfalfa (luzerne)

Alfalfa luzerne

La luzerne, appelée également Alfalfa ou alfoile est une plante qui pousse dans de nombreuses régions du monde. Elle existe depuis des siècles et a été largement utilisée comme aliment par les premières civilisations. En Europe occidentale, au Moyen Âge, la luzerne était considérée comme « l’aliment du pauvre », car elle pouvait être cultivée sur n’importe […]

Complément alimentaire arthrose : lesquels préférer ?

illustration arthrose

Les articulations sont les charnières de notre corps. Elles nous permettent de nous pencher, de nous étirer et de nous tourner. Elles peuvent cependant devenir raides ou douloureuses. La cause peut parfois être directement détectable, mais pas toujours. Dans un monde où tout est à notre portée, il est difficile de savoir quels sont les […]

Addictions : les bienfaits du Kudzu

Kudzu, anti-addictions

Il existe de nombreux types de dépendances auxquelles les gens peuvent être accros, que ce soit principalement alcool, tabac, en passant par le sexe. Une dépendance moins connue est le jeu. Mais que se passerait-il si un extrait naturel de plante pouvait aider à résoudre ces problèmes ? C’est l’une de ces plantes utilisée en […]

Guide complet pour le choix d’un complément alimentaire

exemple complément alimentaire

Le choix d’un complément alimentaire peut être une tâche décourageante. Avec tant d’options sur le marché (on dénombre plus de 300 marques en France, donc des milliers de choix), il peut être difficile de savoir par où commencer lorsque vous souhaitez acheter des compléments alimentaires Cet article de blog présente certains des facteurs clés que […]

L’accident cardiovasculaire cérébral (AVC) : causes, symptômes

SOMMAIRE :Qu’est-ce que l’AVC ?Un accident cardiovasculaire cérébral (AVC) aussi appelé attaque cérébrale est une perturbation de l’irrigation du cerveau qui peut avoir deux causes: une artère bouchée par un caillot ou la rupture d’une artère qui va créer un hématome. « Un Français sur 5 aura un AVC dans sa vie et presque 1 femme sur 4″, informe le Pierre Amarenco, Chef du service de neurologie et du centre d’​accueil et de traitement de l’attaque cérébrale à l’hôpital Bichat (Paris) qui insiste sur le fait que la majorité des AVC pourrait être évitée.Il existe deux types d’AVC :L’AVC ischémique:C’est le type d’AVC le plus fréquent : 85% des AVC sont d’origine ischémique. Cet AVC se produit lorsqu’une artère se bouche ce qui empêche l’irrigation d’une partie du cerveau et empêche celui-ci de fonctionner correctement.A savoir : lorsque l’artère se bouche de façon transitoire (moins d’une heure en général), on parle d’un accident vasculaire ischémique transitoire (AIT). Il peut être le signe d’alerte d’un AVC dans les jours qui suivent. Les symptômes même transitoires doivent donc faire consulter en urgence.L’AVC hémorragique:Il représente 15% des AVC et survient lorsqu’une artère cérébrale se rompt ce qui crée un hématome comprimant le cerveau. Il peut s’agir d’une hémorragie cérébrale ou d’une hémorragie méningée. Le plus souvent, l’hémorragie méningée fait suite à une rupture d’anévrisme (rupture d’un anévrisme artériel).Quelles sont les causes ? »Il existe plus de 150 causes d’attaque cérébrale, mais quatre grandes causes principales », décrit le neurologue :l’athérosclérose,la maladie des petites artères hypertensives,les embolies d’origine cardiaque (infarctus du myocarde, maladie des valves cardiaques, fibrillation auriculaire) qui peuvent favoriser la formation de caillots,les anomalies sanguines qui peuvent occasionner la formation de caillots.Quels sont les symptômes de l’AVC ?Les symptômes de l’AVC peuvent être une paralysie, une perte de force d’un côté du corps, bras, jambe ou face, ou tout en même temps, une perte de la parole, une difficulté pour articuler, pour sortir des mots ou des mots qui viennent à la place d’autres mots ou encore une difficulté pour sortir les mots dans sa tête. »L’AVC peut aussi se signaler par des troubles de la vue comme la perte de la vue d’un œil en totalité, la carotide qui irrigue le cerveau irrigant d’abord l’œil, des troubles de l’équilibre (d’un coup, la personne se met à marcher comme une personne ivre, ne peut pas tenir debout), des troubles de la sensibilité de l’hémicorps (fourmillements niveau d’un bras, d’une jambe, de la face, voire de tout le côté) », décrit le neurologue.Enfin, un mal de tête extrêmement brutal, inhabituel, en général très violent, peut signaler un AVC. « Ce qui caractérise les symptômes d’un AVC c’est leur apparition brutale », précise le Pr Amarenco.Quels sont les facteurs de risque ?Les facteurs de risque sont communs aux deux types d’AVC et aux pathologies d’origine vasculaire en général. Ils rassemblent des facteurs de risque:-non évitables : l’âge, le sexe (les hommes sont plus à risque), l’hérédité (plus de risques d’avoir un AVC si un membre de la famille a eu un AVC avant 65 ans), les antécédents d’AVC.-évitables : hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie, surpoids, sédentarité, tabagisme et cannabis, consommation d’alcool excessive. « La prévention des AVC est essentielle », souligne le neurologue.Un AVC doit être pris en charge le plus tôt possible. Il convient d’appeler le 15 ou de se rendre dans l’hôpital le plus proche. Une IRM ou un scanner est effectué pour faire le diagnostic et voir s’il s’agit d’un infarctus cérébral ou une hémorragie cérébrale. »Le traitement de revascularisation doit être effectué dans les 3h idéalement, dans les 6h qui suivent l’AVC au plus tard », informe le Pr Pierre Amarenco. Ce traitement de thrombolyse administré par voie intraveineuse a pour objectif de déboucher l’artère bouchée par un caillot. »Si cela n’est pas suffisant, nous pouvons faire un traitement de thrombectomie », indique le neurologue. Celui-ci consiste à introduire sous contrôle d’imagerie, un cathéter dans l’artère fémorale et à le remonter dans la carotide puis dans l’artère cérébrale afin de retirer le caillot. « La prise en charge dans une unité neuro-vasculaire permet de réduire la mortalité de 30%, notamment grâce à l’intérêt porté aux troubles de la déglutition (responsable de pneumonie) et fait que 60% de patients en plus rentrent à domicile », informe encore le Pr Amarenco.Un bilan est fait pour trouver la cause et/ ou les facteurs de risque et les traiter (par exemple diabète, hypercholestérolémie, intoxication tabac ou cannabis, hypertension artérielle…)Certaines personnes doivent aller en centre de rééducation quelques semaines voire quelques mois après un AVC. « Elles bénéficient d’une rééducation motrice, de langage. Le handicap invisible comme les troubles de mémoire, les troubles de la concentration, les modifications du caractère doivent également être pris en charge par des spécialistes des AVC », explique le Pr Pierre Amarenco.Quel pronostic et durée de vie après un AVC ?150 000 personnes sont victimes d’un AVC en France chaque année, dont plus de 110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent. « C’est la première cause de décès chez les femmes », alerte le Pr Amarenco. Cependant, il faut souligner que le taux de mortalité a beaucoup diminuéPlus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC. Cette pathologie représente la première cause nationale de handicap acquis de l’adulte. « Globalement, le risque de récidive d’un AVC est compris entre 1 et 8% par an selon la cause, indique le neurologue, mais ce risque est diminué de 80% avec les traitements de la cause », rassure-t-il.La prévention primaire (si vous n’avez pas eu d’AVC) permet de prévenir la majorité des AVC. Elle est basée tout d’abord sur une bonne hygiène de vie : alimentation équilibrée, activité physique régulière, le tout évitant le surpoids, pas de tabagisme ou de consommation de cannabis, consommation d’alcool.Il faut aussi faire contrôler sa tension, son taux de cholestérol sanguin et traiter si besoin une hypertension artérielle ou une hypercholestérolémie.A savoir : cette bonne hygiène de vie vous aide aussi si vous avez malgré tout un AVC. « Les gens qui ont fait un AVC et qui pratiquaient une activité physique ont 50% de risque de handicap en moins », souligne le Pr Amarenco. »Nous pouvons diminuer de 80% ce risque d’AVC avec des mesures simples », indique le neurologue dont l’Association Vaincre l’AVC se donne pour objectif une diminution de 80% des AVC d’ici 2030.La prévention secondaire (si vous avez déjà fait un AVC) est essentielle également. Elle comprend les mêmes règles que la prévention primaire. « L’activité physique est un point majeur », indique le Pr Pierre Amarenco qui demande à ses patients de faire chaque matin avant la douche, 30 mn de vélo d’appartement. En plus des règles d’hygiène, la bonne observance des traitements est indispensable.Sources :Interview du Pr Amarenco, Président du Fonds Vaincre l’AVC, Chef du service de neurologie et du centre d’​accueil et de traitement de l’attaque cérébrale à l’hôpital Bichat (Paris).Vous pouvez calculer votre risque d’AVC sur ce site et recevoir des conseils personnalisés pour l’éviterLivret L’accident vasculaire cérébral (AVC), Hôpitaux de Saint-MauriceBrochure Mieux comprendre ce qu’est un accident vasculaire cérébral, FranceavcLire aussi :

Comment utiliser les bienfaits de la phytothérapie au quotidien – Femina

Artichaut pour désengorger la vésicule biliaire, valériane ou lavande pour faciliter l’endormissement, graines de fenouil ou racine de gentiane pour améliorer la digestion… les vertus curatives et thérapeutiques de certaines plantes sont (re)connues depuis la nuit des temps. Des siècles durant, ces recettes simples, peu coûteuses et souvent d’une efficacité redoutable se transmettaient de génération en génération. Mais les progrès de la science pure et dure, alliée à la médecine, ont fait tomber tout doucement en désuétude tisanes, sirops, électuaires ou onguents made in nature, les reléguant au rayon des remèdes de grands-mères… quand ce n’était pas à celui des potions de sorcières.
Puis voilà que des scientifiques, intrigués par les effets supposés de ces trucs de bonnes femmes, se sont mis à creuser sérieusement. Ce qui leur a permis de constater que s’ils avaient si bonne réputation, ce n’était pas pour rien. Inutile de dire que ces découvertes, parmi lesquelles figure l’acide acétylsalicylique (principe actif de l’aspirine, issu de l’écorce de saule), à la fin du XIXe siècle, ont fini par attirer l’attention de nombreux laboratoires pharmaceutiques. Si bien qu’aujourd’hui les médicaments ou les compléments alimentaires estampillés «à base de plantes médicinales» enregistrés par Swissmedic fleurissent, comme le relève Kurt Hostettmann, spécialiste mondial des phytomédicaments© Nolan Perry / Unsplash
A titre d’exemples, ce docteur en chimie, professeur honoraire aux Universités de Lausanne et Genève et auteur de nombreux ouvrages (le dernier s’intitule: Des plantes contre les infections – Se soigner sans recours systématique aux antibiotiques (Ed. Favre), cite ainsi un antistress très populaire à base de Rhodiola rosea, un végétal phare de la pharmacopée traditionnelle russe qui permet notamment de baisser le taux de cortisol [l’hormone du stress]. Ou encore un antibactérien qui combine et synergise les vertus respectives des fleurs de capucine et des racines de raifort, dont les propriétés sont connues depuis des siècles. Est-ce à dire que la science ne fait que réinventer la roue, s’inspirant de savoirs aussi anciens qu’empiriques? Souvent, oui. Mais pas toujours.

Percées scientifiques
«Il y a tout de même des percées. Je pense par exemple à la taxine [qu’on trouve dans l’écorce ou les aiguilles d’if], qui est désormais utilisée dans le traitement de certains cancers», note le droguiste fribourgeois Emanuel Roggen. Quant au Pr Hostettmann, il s’enthousiasme: «Des études cliniques ont montré que certaines plantes, telles le curcuma, la myrtille sauvage (pas la cultivée, qui ne contient des pigments colorés que dans la peau) ou encore l’huile essentielle de romarin en inhalation ont des effets bénéfiques sur les fonctions cognitives et donc sur la mémoire!» Il reprend: «Grâce à une recherche effectuée très sérieusement par des médecins vaudois, on sait maintenant que la baie d’aronia, entre autres points forts, permet d’abaisser le taux de mauvais cholestérol!»
Bref, on le voit, les pharmas et les médecins misent désormais volontiers sur les principes actifs des végétaux. Tout comme Monsieur et Madame Tout-le-monde, qui piochent de plus en plus allègrement dans cette pharmacie foisonnante.
Cela dit, si ces amoureux de la flore se réjouissent naturellement du retour en grâce de la phytothérapie, ils n’en plaident pas moins pour le bon sens et la complémentarité. En clair: oui, prises en respectant la juste posologie proposée par une ou un spécialiste, une infusion ou quelques gouttes d’huiles essentielles peuvent être efficaces. Toutefois, ces formules ne sont pas magiques et ne traitent pas tout. Autrement dit, selon ses pathologies ou face à des symptômes récurrents, le recours à des professionnels de la santé reste indispensable. Impératif, même. © Markus Winkler / Unsplash

Quelques conseils éclairés…
Quelles plantes médicinales (si possible locales) pour traiter des petits soucis du quotidien? Les conseils avisés du Pr Hostettmann et d’Emanuel Roggen.

Après un repas trop chargé: Une infusion de serpolet ou, mieux, de graines de fenouil peut faire des merveilles. De même qu’une tisane d’absinthe.
Après une soirée trop arrosée: Misez sur de la tisane de dents-de-lion, de racines de gentiane ou encore d’orties.
S’endormir mieux en période de stress: Une infusion de valériane (mais le goût n’est pas terrible!) ou de lavande (quelques gouttes d’huile essentielle sur l’oreiller sont aussi recommandées). On peut encore compter sur la mélisse ou le pavot de Californie, même si ce dernier n’est pas d’ici, ainsi que sur la passiflore, qui a un effet anxiolytique recommandé avant des examens.
Un petit coup de blues: De la tisane d’angélique ou de mélisse permet de lutter contre les coups de mou. Quid du fameux millepertuis? En tisane, on ne prend aucun risque si on suit les conseils d’un professionnel. Sous forme de comprimés, il faut respecter les dosages et savoir qu’il peut avoir des interactions indésirables avec d’autres médicaments.
Bouffées de chaleur dues à la ménopause: Il y a la célébrissime sauge, mais aussi l’actée à grappes ou le houblon – soit sous différentes formes galéniques, soit en infusion, en synergie avec de l’hamamélis et de la mélisse.
Douleurs dues aux règles: Pline l’Ancien recommandait déjà le gattilier, qu’on trouve aujourd’hui sous différentes formes. On sait maintenant qu’il soulage aussi le syndrome prémenstruel. Par ailleurs, les tisanes d’alchémille ou de potentille ansérine sont aussi nos amies.
Renforcer ses défenses immunitaires: En plus de la très connue échinacée, le prunellier et l’argousier sont également de bons alliés du système immunitaire.

Bon à savoirDemander conseil: Les effets de certaines plantes sont démultipliés lorsqu’elles sont associées à d’autres végétaux. En positif, mais parfois en négatif. De même, entre tisanes, sprays, huiles essentielles ou même pastilles, on peut se perdre. Plutôt qu’une automédication sauvage, mieux vaut donc demander conseil aux pharmaciens, droguistes, naturopathes et autres spécialistes en phytothérapie.

De plus, quand un bobo ou un problème revient régulièrement, il faut consulter son médecin pour en avoir le cœur net et ne pas risquer d’aggraver les choses.

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Pourquoi et comment manger des protéines végétales ?

Remplacer une partie des protéines animales par des alternatives végétales a plusieurs impacts positifs, y compris sur notre santé. Dr Lylian Le Goff, médecin, environnementaliste et auteur avec Claude Aubert de Protéines : priorité au végétal, livre ses conseils pour intégrer des protéines végétales dans nos repas. »Notre consommation de protéines animales a évolué en parallèle à la surproduction de protéines animales. Nous avons adapté notre consommation à la production et non plus à nos besoins physiologiques », indique le Dr Lylian Le Goff, médecin, environnementaliste et auteur avec Claude Aubert de Protéines : priorité au végétal (Editions Terre vivante, février 2021).Nous mangeons donc trop de viande, avec des conséquences sur notre planète aujourd’hui bien connues : contribution importante de l’élevage et de nos modes de consommation au réchauffement climatique, déforestation pour cultiver du soja qui nourrit le bétail. C’est pourquoi il est important de diminuer sa consommation de viande sans la supprimer si on aime en consommer. « Si Manger plus de protéines végétales est important pour des raisons écologiques, nous sommes aussi gagnants sur un plan économique – remplacer la moitié des protéines animales que nous consommons par des protéines végétales conduirait à diminuer de près de 20 % notre budget alimentation- et sur un plan sanitaire », souligne le médecin.Les produits végétaux nous apportent en effet de nombreux nutriments en plus des protéines notamment des fibres dont nous manquons, des vitamines et minéraux et des antioxydants. « Les autres avantages santé des protéines végétales sont qu’elles n’apportent pas ou peu d’acides gras saturés et qu’elles ont un index glycémique (IG) bas ou moyen or ceux-ci sont une composante importante de la prévention du surpoids, des maladies cardiovasculaires et du diabète de type II) », informe le médecin.Les sources de protéines végétalesLes principales sources de protéines végétales sont les céréales complètes ou semi-complètes (riz brun, amaranthe, sarrasin, quinoa, épeautre, seigle, orge, millet, orge, maïs, avoine…) et les légumineuses (haricots secs, lentilles, pois cassés, pois chiche, soja…) qui sont les plus riches en protéines.La troisième catégorie de protéines végétales ce sont les fruits à coque et oléagineux (amandes, noix, noisettes, pignons…). « Ces derniers paraissent anecdotiques alors qu’en fait il est possible de créer avec eux des plats savoureux », souligne le Dr le Goff.Il existe des sources complémentaires de protéines végétales. « Les algues séchées en paillettes peuvent être ajoutées dans des plats, sauces et assaisonnements, tout comme la levure en paillettes. Les produits dérivés du sésame sont riches en acides gras insaturés et fibres. Le gomasio remplace le sel de table et le tahin, une purée, peut être tartiné ou délayé dans des sauces. Les produits dérivés du soja fermenté (tamari, shoyu) sont des concentrés de protéines et oligo-éléments à utiliser en assaisonnement », informe le médecin.Comment introduire plus de protéines végétales dans son alimentation ? »En se basant sur la triade alimentaire avec 4 grands types de repas (classique, mixte, végétarien, végétalien), l’idée est d’avoir une consommation de l’ordre de deux tiers de protéines végétales (céréales et légumineuses) pour un tiers de protéines animales (produits carnés, laitages, œufs et produits de la mer) », indique le Dr Lylian Le Goff.Le premier type de repas est un repas dit classique à base de protéines animales associées à des céréales raffinées et des légumes. Vous pouvez faire le midi un repas classique avec protéines animales et le soir un repas avec protéines végétales. Pour réaliser des repas mixtes, réduisez le grammage de protéines animales de moitié et complétez par des protéines végétales, de type céréales complètes ou semi-complètes, légumineuses ou fruits à coque.Un exemple de repas mixte : le bœuf carottes aux haricots rouges. Dans ce plat qui est un grand classique, vous diminuez de moitié la viande de bœuf associée à des haricots rouges. Pensez aussi à faire des repas végétariens (œufs ou laitage pour les protéines animales associés à une céréale ou à une légumineuse pour les protéines végétales) et des repas végétaliens dans lesquels les protéines animales sont remplacées par une association d’une  légumineuse et d’une céréale (avec des légumes) qui assurent un apport qualitatif équivalent à ceux des protéines animales en acides aminés essentiels : riz + lentilles par exemple (c’est le Dal bhat, plat national du sub-continnent indien). »Introduire plus de protéines végétales dans votre alimentation c’est découvrir de nouvelles saveurs en bouche », souligne le Dr Le Goff. Dans son livre, vous découvrez ainsi une recette de sauce aux noisettes, de galettes de lentilles aux noix, de pain perdu aux algues, un risotto de quinoa chocolaté… Moins de protéines animales mais autant de plaisir à manger, voilà ce qu’il vous reste à mettre en pratique !Lire aussi :

9 astuces pour combattre vos envies de sucre

Bonbons, gâteaux, glaces ou autres sucreries, certaines envies semblent parfois irrésistibles. Cependant, vous pouvez apprendre à calmer ces pulsions gourmandes. Dans la matinée, en fin de journée ou dans la soirée, vous n’arrivez pas à succomber à votre confiserie préférée ? Pourtant, ingérés en trop forte quantité, les aliments sucrés engendrent surpoids et obésité avec leur flot de complications.Sur le même sujetAugmentation du risque de cancer, accroissement du diabète de type 2 ou encore de maladie cardiovasculaire… Si le sucre reste indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, consommé excessivement, il se révéle néfaste.Comment diminuer sa consommation de sucre ?Premièrement, tentez de réduire progressivement vos apports en glucides simples. Il s’agit des sodas, bonbons ou encore des céréales raffinées.Ainsi, remplacez ces éléments par des glucides complexes et par des aliments riches en fibres, tels que les céréales complètes, les légumineuses et les fruits.L’important est de ne pas vous créer de frustrations. Si vous ressentez le besoin irréprésible de consommer du sucre dans votre journée, optez pour un fruit frais, une compote fait-maison ou deux carrés de chocolat noir.Lorsque l’envie de sucre vous envahit, pensez à ce que vous allez vous accorder lors du prochain repas. N’hésitez pas à vous changer les idées avec la pratique d’une activité sportive, buvez de l’eau ou une tasse de thé pour freiner votre désir ou prenez une collation saine si vous devez attendre quelques heures avant de vous mettre à table.À lire aussi :

Douleur chronique : un antidouleur naturel issu d’une fleur pourrait être efficace

Des chercheurs luxembourgeois se sont penchés sur les propriétés antalgiques de la couronne de Néron, une fleur qui pousse en Asie du Sud-Est. Verdict : elle pourrait permettre de lutter plus efficacement contre la douleur chronique.On le sait : la Science s’inspire souvent de la Nature pour mettre au point des médicaments. L’exemple le plus connu, c’est celui du saule blanc (Salix Alba) dont l’écorce était déjà employée durant l’Antiquité pour ses propriétés antalgiques et antipyrétiques : c’est en s’inspirant de ce remède ancestral que fut développé l’acide salicylique au milieu du 19ème siècle. Il s’agit du principe actif de l’aspirine.Sur le même sujetCette fois, des chercheurs du Luxembourg Institute of Health (au Luxembourg, donc) se sont intéressés à une fleur traditionnellement utilisée par la médecine traditionnelle chinoise : la couronne de Néron (Tabernaemontana divaricata), aussi appelée « fleur de moulinet », « jasmin crêpe » ou encore « baie de rose des Indes orientales ».Un antidouleur puissant, qui présente moins d’effets secondaires que la morphineLes chercheurs luxembourgeois ont découvert que cette fleur (qui pousse principalement en Asie du Sud-Est) renferme une molécule dotée de puissantes propriétés antalgiques : la conolidine. Dans le détail : la conolidine serait capable de « bloquer » des récepteurs spécifiques, les récepteurs ACKR3. Ceux-ci fonctionnent à la manière de « pièges » puisqu’il « attrapent » les opioïdes naturellement produits par le cerveau pour combattre la douleur. »En bloquant l’action des récepteurs ACKR3, la conolidine permet d’accroître l’efficacité des opioïdes antalgiques, donc de lutter plus efficacement contre la douleur, explique le Dr. Andy Chevigné, principal auteur de ces travaux. Nous pensons que ce phénomène chimique explique pourquoi la couronne de Néron est considérée comme un antalgique puissant en médecine traditionnelle chinoise. » »Nos travaux pourraient ouvrir la voie au développement de nouveaux médicaments contre la douleur chronique, à base de conolidine. Par ailleurs, nous avons découvert que la conolidine entraîne moins d’effets secondaires que la morphine ou le fentanyl (dépendance, troubles respiratoires…). »Ces travaux ont été publiés dans la revue spécialisée Signal Transduction and Targeted Therapy.À lire aussi :

Cannabis : les produits au CBD sont-ils efficaces pour se relaxer ou dormir ?

L’autorisation du cannabidiol (CBD) en France a conduit au développement d’une filière CBD dans tout le pays. Les boutiques commercialisant des produits CBD (« CBD shops ») sont ainsi de plus en plus nombreuses. Un rapport parlementaire sur le chanvre “bien-être” a même été rendu public le 10 février 2021.Qu’est-ce que le cannabidiol ou CBD ?Le cannabidiol est une molécule dérivée du cannabis. A distinguer du tétrahydrocannabinol (THC), autre molécule dérivée du cannabis, qui présente  des effets psychotropes et est considéré comme un produit stupéfiant.En Europe, le CBD provient de la plante Cannabis sativa L. et de ses nombreuses variétés. Elles sont plus ou moins concentrées en CBD. La teneur en THC, psychotrope, est strictement réglementée : elle doit être inférieure à 0,2 %. Un critère respecté par les fabricants, selon une étude de 60 millions de consommateurs parue en janvier 2021. Toutefois, le taux de CBD n’est pas toujours garanti : certaines huiles, capsules et e-liquides analysés en contiennent jusqu’à deux fois plus ou deux fois moins que les doses indiquées sur l’emballage !« Le CBD agit sur le système nerveux central, sans toutefois entraîner d’état modifié de la conscience. Il n’est pas classé comme stupéfiant », rassure le Pr Nicolas Authier.Cannabis CBD : que sait-on sur ses effets calmants ?Les produits CBD aident-ils à mieux dormir ?Cet effet pourrait être lié à la présence de myrcène, une substance naturellement sédative. Mais aucune étude n’a prouvé une action du CBD sur le sommeil. « Les études dont on dispose ne sont pas menées contre placebo », souligne la Pre Marie-Odile Krebs.« Ces produits agissent sur l’anxiété ou les douleurs, ajoute le Pr Pierre Philip. Si on souffre de ces problèmes et que le CBD les supprime, cela aide à mieux dormir ». « Il n’y a pas de risque pour la santé, dit le Pr Authier. Au pire, cela entraînera une somnolence de quelques heures. »Aident-ils à se détendre ?L’action du CBD sur l’anxiété et sur le stress traumatique est documentée. Il régulerait la sérotonine, une hormone impliquée dans l’humeur. « Mais le CBD ne guérit pas l’anxiété chronique, dit le Pr Authier. Si on le prend en permanence, attention au retard de diagnostic. »10 mg de CBD par jour est une dose moyenne pour obtenir des effets faibles ou modérés.Le CBD peut interagir avec certains médicamentsAttention ! L’action d’une soixantaine de médicaments pourrait être perturbée par le CBD, dont des antidépresseurs, des contra­ceptifs oraux, des médi­caments pour la thyroïde (lévothyroxine)… Parlez-en à votre médecin.Huiles, fleurs ou gélules : quel produit CBD choisir ?L’huile de CBD est la forme a priori la plus efficace pour sentir un effet relaxant voire sédatif. Elle contient entre 5 % à 30 % de CBD. Pour un effet quasi-immédiat, on prend 2 à 3 gouttes à garder en bouche 45 secondes à 1 min. On peut aussi déposer les gouttes sur un morceau de sucre ou les prendre sous forme de gélule ; avec la digestion, les effets sont plus longs à apparaître, entre 30 min et 1 heure, mais ils durent plus longtemps.Les infusions et fleurs sont moins actives ; la chaleur peut détruire une partie du CBD. De plus, le pourcentage indiqué de CBD étant celui de la matière sèche, difficile de savoir ce qui va se retrouver dans votre infusion.Évitez les e-liquides : « On n’a pas de données sur l’extrait de chanvre ajouté au e-liquide et il est impossible d’affirmer son innocuité en vapotage », explique le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue.Notre sélection de produits CBD« On peut adapter la forme à ses besoins, dit Aurélien Bernard, fondateur du site Newsweed. Par exemple, l’huile en sublingual pour une action rapide, et les capsules pour un effet plus durable. »Huile de CBD 5% – Saveurs cbd. Fabriquée à partir d’ingré­dients cultivés en France ; 3 à 9 gouttes, selon le poids et l’effet désiré, 3 fois par jour. Les analyses de laboratoire sont disponibles sur chaque fiche produit. 29,90 € le flacon de 10 ml. www.saveurs-cbd.frCapsules de 6,4 mg de CBD (4 %)/gélule. Composées d’extrait de chanvre bio riche en CBD, d’huile d’olive, de gélatine (bovine), glycérine et eau. 1 gélule trois fois par jour. 29,90 € la boîte de 60 capsules. www.cannamed.fr

Pourquoi s’intéresser au CBD et comment agit-il ?

cannabidiol ou cbd

Qu’est-ce que le CBD ? Lorsqu’on entame une discussion à propos du CBD avec des proches, le premier réflexe est de penser à une substance illicite, qu’on connait en fait assez peu et qui fait peur. Cette substance est jetée en pâture dans de nombreux articles et revues, même les instances médicales de ce pays […]

Les meilleures huiles essentielles pour les ongles

Quelle est la meilleure huile essentielle à privilégier pour ses ongles ? On le sait, il existe des centaines d’huiles essentielles… Difficile, donc, de s’y retrouver. Alors, pour vous aider à arborer des ongles sublimes et en parfaite santé, voici notre sélection des meilleures huiles essentielles pour les ongles.Attention toutefois : certaines huiles essentielles peuvent être déconseillées aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants, ainsi qu’aux personnes suivant des traitements spécifiques. Il est donc indispensable de toujours demander conseil à un médecin avant d’utiliser une huile essentielle.
Par ailleurs, il est primordial de toujours réaliser un test allergique avant d’utiliser une HE. Appliquez ainsi une goutte d’une huile essentielle dans le pli de votre coude, et attendez 24 heures.

Travailler plus longtemps augmente les risques de décès

Le travail ce n’est pas la santé. Selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée ce lundi dans Environment International, travailler plus de 55 heures par semaine augmente le risque de décès dus aux maladies cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux. Les chercheurs de l’OMS ont compilé des données de dizaines d’études sur des centaines de milliers de travailleurs pour parvenir à cette conclusion.Travailler 55 heures ou plus par semaine représente un grave danger pour la santé. Il est temps que tous – gouvernements, employeurs et salariés – nous admettions enfin que de longues heures de travail peuvent entraîner des décès prématuré.Dr Maria Neira, directrice du Départment environnement, changement climatique et santé à l’OMSEn travaillant 55 heures ou plus par semaine, on augmente de 35% le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de 17% le risque de décès d’une cardiopathie ischémique par rapport à des horaires de 35 à 40 heures.L’OMS et l’OIT rapportent qu’en 2016, les décès d’un AVC et d’une maladie cardiaque du fait d’un trop grand temps de travail sont estimés respectivement à 398 000 et 347 personnes. Entre 2000 et 2016, le nombre de décès dus à des cardiopathies liées aux longues heures de travail a ainsi augmenté de 42%.Les décès concernaient des personnes âgées de 60 à 79 ans, soumis à des charges de travail de 55 heures ou plus par semaines entre 45 et 74 ans.
Une charge de morbidité plus importante chez les hommes »Maintenant que l’on sait qu’environ un tiers du total de la charge de morbidité estimée liée au travail est imputable aux longues heures de travail, cela en fait le premier facteur de risque de maladie professionnelle », avance l’OMS. »Nous n’avons donc trouvé aucune différence entre les sexes en ce qui concerne l’effet des longues heures de travail sur l’incidence des maladies cardiovasculaires », ajoute Frank Pega, expert à l’OMS. Toutefois, la charge de morbidité est particulièrement importante chez les hommes (72% des décès les concernent) car ces derniers représentent une grande part des travailleurs dans le monde.On observe également des disparités entre les différentes régions du monde. Dans le Pacifique occidental et en Asie du Sud-Est, où le nombre de travailleurs du secteur informel est plus important, on observe une plus grande charge de morbidité.
Le télétravail pourrait accentuer cette tendancePour l’OMS, l’escalade pourrait se poursuivre car le nombre de personnes travaillant de longues heures augmente et représente 9% de la population mondiale.Les transformations du monde du travail liés à la pandémie pourrait confirmer la tendance. « Le nombre d’heures de travail a augmenté d’environ 10% pendant les confinements », précise Frank Pega. Le télétravail, associé à une numérisation des processus de travail, rend plus difficile la déconnexion des travailleurs, a-t-il dit, recommandant d’organiser « des périodes de repos ».La frontière entre la maison et le travail, et donc entre période d’activité et de repos, est devenue plus flou avec le télétravail, lequel est devenu la norme dans de nombreux secteurs. Aussi, certaines entreprises ont dû réduire leur activité pour économiser de l’argent. Toutefois, les personnes qui continuent d’y travailler ont parfois des horaires de travail plus longs.Mais « aucun emploi ne vaut que l’on prenne le risque d’un accident vasculaire cérébral ou d’une maladie cardiaque. Les gouvernements, les employeurs et les travailleurs doivent collaborer pour convenir de limites permettant de protéger la santé des travailleurs », a ajouté le directeur général de l’OMS Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus

Vitamine B9 : les aliments qui en contiennent le plus

La vitamine B9 ou acide folique est une vitamine indispensable pendant la grossesse car elle est essentielle à la formation du système nerveux. Elle joue aussi un rôle dans le bon fonctionnement du système immunitaire.La vitamine B9 ou acide folique a de nombreux rôles dans l’organisme. Elle intervient dans le métabolisme des acides aminés et est essentielle dans la constitution des globules rouges, de l’ARN, de l’ADN et des cellules musculaires et osseuses.Sur le même sujetElle est nécessaire au bon fonctionnement du système nerveux central et du système immunitaire. La carence en vitamine B9 est relativement fréquente. Les réserves de vitamine B9 sont faibles dans l’organisme et s’épuisent en 4 mois. Une consommation faible de crudités, un apport alimentaire insuffisant ou des pertes lors de la préparation des aliments (le trempage des aliments et les réchauffages plusieurs fois entraînent une perte de 50% de la vitamine B9) sont des causes de carence.La carence en acide folique chez la femme enceinte entraîne des risques pour la formation du système nerveux du fœtus (spina bifida). Il est recommandé un apport de 330 microgrammes par jour de vitamine B9 pour les personnes de plus de 18 ans (et 440 microgrammes par jour chez les femmes ayant un désir de grossesse et les femmes enceintes).Les apports en vitamine B9 doivent être augmentés chez les fumeurs, les personnes qui consomment beaucoup d’alcool et les femmes qui prennent une contraception hormonale.Les meilleures sources alimentaires de vitamine B9 sont la levure alimentaire, les foies de poulets ou de bœuf, le jaune d’œuf. La vitamine B9 est aussi présente dans les germes de céréales, les épinards, la salade verte, les endives, le melon, les noix… A savoir : la vitamine B9 est une vitamine très fragile. La cuisson, la congélation et la mise en conserve diminuent fortement la teneur en vitamine B9 des aliments.Source : Lire aussi :

Combien de temps peut-on vivre avec le corps à l’envers ?

On vous l’a certainement répété lorsque vous étiez enfant : « Ne reste pas la tête en bas, le sang va te monter au cerveau ! »
Lorsqu’on a la tête en bas, le visage rougit, les veines temporales et jugulaires se gonflent avec l’afflux de sang. Rien d’inquiétant si la position est tenue quelques minutes. En revanche, la maintenir plusieurs heures peut produire un glaucome, la rupture d’un vaisseau sanguin et l’oedème cérébral. Et le poids des organes sur les poumons est susceptible d’entraîner une asphyxie.En 2009, un homme est resté coincé vingt-huit heures à l’envers dans une grotte en Utah ; les secouristes ne sont pas arrivés à temps pour le sauver. Il faut être le cascadeur et prestidigitateur américain David Blaine pour rester suspendu soixante heures la tête en bas au-dessus de Central Park à New York, comme il l’a fait en 2008. Un défi fou ! Car nous ne sommes pas faits pour avoir la tête à la place des pieds.Vivre avec des organes symétriquement inversésEn revanche, on peut vivre tout à fait normalement avec les organes (estomac, foie, intestins, poumons, etc.) inversés sur l’axe de la symétrie gauche-droite. Cette pathologie congénitale appelée Situs inversus, qui touche moins d’une personne sur 10 000, n’a que très peu de conséquences sur la santé. Mais quand tout est inversé sauf le coeur, les personnes souffrent alors de maladies cardiaques dans 95 % des cas. Un bébé sur 22 000 est touché. Et à peine 1% des porteurs de Situs inversus avec lévocardie dépassent les 5 ans.C’est pourquoi le cas de l’Américaine Rose Marie Benley a fait le tour du monde. En 2018, des étudiants en médecine ont découvert que cette femme, qui avait légué son corps à la science à sa mort, survenue un an plus tôt, avait estomac, foie, côlon… inversés. Tout, sauf le coeur. Elle avait 99 ans !

Par l’équipe Ça m’intéresse

Quelle est la différence entre un psychologue et un psychiatre ?

Dépression passagère ou trouble psychique installé depuis longtemps, les raisons qui incitent à pousser la porte d’un cabinet de psy peuvent être nombreuses.
Aussi, il est important de le faire sans tarder lorsque l’on en ressent le besoin. Avant de prendre rendez-vous chez un spécialiste, il convient d’abord de savoir vers quel type de “psy” vous souhaitez vous tourner : psychiatre ou psychologue ?Psychiatre ou psychologue : quelle différence ?Le psychiatre est un médecin spécialisé tandis que le psychologue est un universitaire. Le premier a suivi des études de médecine durant lesquelles il s’est spécialisé en psychiatrie. Le second est diplômé d’une licence et d’un master en psychologie ou d’une école (l’École privée de psychologues praticiens de Paris ou de Lyon par exemple). Des formations différentes mais reconnues par l’Etat dans les deux cas.Si l’un (le psychiatre) prescrit des médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs…) et peut décider ou non de l’hospitalisation d’un patient, les deux apportent un soutien psychologique. Le psychologue comme le psychiatre ont bien souvent recours à une thérapie par la parole, le type de thérapie le plus fréquent aujourd’hui. En consultation individuelle ou de groupe, le ou les patients (dans le cas d’une thérapie de couple ou familiale), sont invités à formuler leur ressenti, leurs émotions, à se poser les bonnes questions pour comprendre les mécanismes inconscients de leur pensée. Quand le psychiatre est le seul habilité à poser un diagnostic notamment dans le cadre de maladies mentales (bipolarité, schizophrénie, anorexie, TOC…), le psychologue peut, quant à lui, faire passer des tests d’intelligence et/ou de personnalité.Quelle prise en charge par l’assurance maladie ?Un des facteurs qui influence bien souvent le choix d’aller vers tel ou tel thérapeute tient à la prise en charge financière des séances. Dans le cas d’un suivi psychologique, il n’y a pas de remboursement possible par la sécurité sociale bien que certaines mutuelles le proposent. A l’inverse, une visite chez le psychiatre bénéficie de remboursements par la sécurité sociale. Il faut savoir que de nombreux psychiatres pratiquent aussi des dépassements d’honoraires. Aller vers l’un ou l’autre de ces thérapeutes tient du choix personnel. Ainsi, consulter un médecin généraliste peut être une bonne première approche afin de savoir vers quel spécialiste se tourner par la suite.

Par Clotilde Costil

Pilule contraceptive : y a-t-il un lien avec la baisse du désir féminin ?

Existe-t-il un lien entre baisse du désir chez la femme et la pilule contraceptive ? Cette question qui a fait l’objet de plusieurs recherches n’est toujours pas réglée et divise la communauté scientifique.D’après une étude suédoise menée il y a quelques années sur 202 femmes, une légère baisse de la libido a effectivement été constatée. 22% des participantes ont ainsi rapporté cette diminution, contre 17% chez celles sous placebo.Mais pour le docteur Gilbert Bou Jaoudé, sexologue, « ces résultats ne démontrent en aucun cas un impact négatif systématique ». En réalité, la baisse de la libido est soumise à plusieurs facteurs, comme le type de pilule et les réactions qu’elles vont provoquer dans l’organisme des femmes.Au cas par casDe plus, « de nombreuses études mettent dans le même panier toutes les pilules contraceptives », déplore le docteur Bou Jaoudé. Par ailleurs, il estime qu’il est difficile d’avoir des éléments de comparaison (avant et après la pilule) alors que beaucoup de femmes commencent à prendre ce genre de contraceptif avant même de commencer leur vie sexuelle.Sans oublier le fait qu' »il existe une variabilité personnelle très importante en matière de réponse individuelle à l’administration d’hormones », rappelle-t-il.Toujours selon le docteur Bou Jaoudé, le désir féminin est en réalité le résultat « d’un subtil et fragile équilibre d’hormones et de neurotransmetteurs que la moindre perturbation peut faire chuter ».C’est pourquoi vous ne devez absolument pas jeter vos pilules à la poubelle si jamais vous éprouvez un quelconque trouble du désir. Consultez un spécialiste de la santé afin de déterminer quelle peut être la véritable cause de votre baisse de libido.

Quelles huiles essentielles pour combattre l’acné ?

Des huiles essentielles contre l’acné ? Beaucoup de propositions, peu de preuves scientifiques, estiment les dermatologues. De nombreux livres et sites internet d’aromathérapie proposent d’utiliser :Problème : il n’existe aucune étude pour leur trouver une quelconque efficacité.Pire, dans sa consultation de dermatologie à l’hôpital, la Pr Brigitte Dreno voit de nombreuses personnes dont l’acné a été aggravée par l’usage d’huiles essentielles, en particulier par l’huile essentielle pamplemousse.Seule l’huile essentielle tea tree serait efficace contre l’acnéSeule l’huile essentielle d’arbre à thé (tea tree) semble avoir un effet positif sur une acné peu importante. Parue dans une revue scientifique australienne, l’application d’un gel à base d’huile essentielle d’arbre à thé réduit le nombre de boutons rouges et blancs, ainsi que de comédons. Les résultats obtenus étaient aussi bons qu’avec une lotion de beroxyde benzoyle, un traitement courant de l’acné. L’huile essentielle mettait seulement un peu plus de temps à agir. La Pr Brigitte Dreno, dermatologue au CHU de Nantes, reste réservée sur son usage : »Ces études sont intéressantes et peuvent ouvrir des pistes pour l’avenir, mais les preuves sont encore très minces », estime-t-elle.Comment l’huile essentielle de tea tree agit-elle contre l’acné ? On pense aujourd’hui que l’acné est un problème plus complexe que la simple prolifération d’une bactérie. « Il s’agit plutôt d’un déséquilibre du microbiome de la peau », explique la Pr Dreno. D’autres bactéries sont accusées de jouer un rôle dans l’acné, en particulier des staphylocoques, qui favoriseraient un état inflammatoire chronique de la peau. Or, l’huile essentielle de tea tree agit sur un large éventail de bactéries. Elle serait capable de les empêcher de se regrouper et de se fixer solidement sur la peau. Elle possède également une action anti-inflammatoire.Qui peut utiliser l’huile essentielle de tea tree contre l’acné ?L’huile essentielle d’arbre à thé, bio de préférence, n’a été testée que sur les personnes qui ont une acné légère à modérée. Pour les dermatologues, l’acné légère signifie que l’on a un bouton de temps en temps, avec peut-être quelques points noirs discrets. Elle devient « modérée », si les boutons rouges ou blancs et les comédons sont plus nombreux, mais ne touchent pas plus de la moitié du visage.La microbiologiste Katherine Hammer recommande de s’en tenir à ces recommandations. »On ne sait pas si l’huile essentielle de tea tree peut être efficace sur l’acné sévère. Il vaut mieux utiliser des médicaments reconnus et qui agissent aussi en prévention des cicatrices », précise-t-elle.Les huiles essentielles ne doivent pas non plus être utilisées par les femmes enceintes ou qui allaitent.On ne doit surtout pas appliquer l’huile essentielle pure : « On irrite la peau, et cela peut provoquer un effet réactionnel d’hyperséborrhée et d’aggravation de l’acné », prévient le Dr Paul Dupont, dermatologue. Les études scientifiques qui ont montré de bons résultats portaient sur des produits dans lesquelles l’huile essentielle de tea tree était diluée de 5 % à 10 %. Cela correspond à une goutte d’huile essentielle dans une grosse noisette de crème anti-acné.Pour plus de précautions, le Dr Dupont conseille une dilution encore plus faible, de 1 % à 3 %, dans une lotion nettoyante, « à peu près une goutte dans une cuillerée à soupe ». À utiliser en cure, une semaine par mois, par exemple lors des règles.N’oubliez pas de tester une goutte d’huile essentielle sur le pli du coude, pour vous assurer que vous ne risquez pas une réaction allergique.  Si l’acné s’aggrave, ou si un léger mieux est suivi d’un rebond au bout de quelques semaines, cessez immédiatement le traitement.

Cœur : et s’il suffisait de dix minutes de sport pour être en bonne santé ?

Avez-vous vraiment besoin de faire trente minutes de sport pendant cinq jours par semaine, tout en évitant de rester deux jours consécutifs sans pratiquer ? Ces conseils, prodigués par le ministère de la Santé, afin de développer l’aptitude cardio-respiratoire, peu d’adultes les respectent.C’est pourquoi des chercheurs américains (Université du Texas) ont réalisé une étude afin de savoir si une activité physique plus courte restait quand même bénéfique pour la santé cardiaque.Trois fois par semaine, les participants devaient faire du vélo de façon intense, mais pendant seulement dix minutes. Plus précisément, cet exercice consistait à pédaler le plus rapidement possible pendant quatre secondes, se reposer dix à trente secondes, et ainsi de suite pendant dix minutes.Un programme court et efficaceLes résultats se sont avérés très concluants. Tous ceux qui ont participé à l’étude ont amélioré :leur consommation maximale d’oxygène. Ils ont gagné en endurance en termes d’aérobie;leur résistance et leur force ;le volume total de sang. Un phénomène dû à la dilatation des vaisseaux sanguins et d’un besoin en oxygène plus important.Un programme court et efficace qui pourrait faire office de bon compromis pour ceux qui souhaitent améliorer leur santé cardiaque, mais qui ne trouvent pas vraiment le temps de faire du sport.

Les plantes médicinales au service de votre santé ?

récolte piment Inde

Les plantes médicinales existant depuis des milliers d’années sont de plus en plus populaires dans notre société. En effet, on les retrouve presque partout à l’intérieur et à l’extérieur des pharmacies, dans des publicités, des supermarchés ou encore au sein même des rayons épicerie. Que ce soit pour un besoin quotidien ou spécifique, il existe […]

Les aliments riches en vitamine B6

La vitamine B6 est une vitamine dite essentielle, qui favorise la production d’anticorps et contribue à booster notre immunité. Notre organisme ne sait pas la fabriquer, il doit donc la puiser dans les aliments chaque jour. La vitamine B 6 ou pyridoxine a plusieurs propriétés principales dans notre organisme. Elle métabolise les protéines et les acides aminés, elle convertit en énergie le sucre stocké dans le corps. Elle améliore également l’efficacité du système immunitaire en favorisant la production d’anticorps et prévient et réduit l’intensité et la fréquence des crampes et des spasmes musculaires. La vitamine B6 contribue à une bonne absorption de la vitamine B12.Sur le même sujetLes besoins quotidiens de vitamine B6 sont de 1 à 1,6 mg pour les adultes et de 0,6 à 1,6 mg pour les enfants. Ces besoins augmentent avec la quantité de protéines, d’acides gras insaturés et de sucre consommés. Une alimentation trop riche en sucre et en graisses entraîne un besoin accru de vitamine B6.Une carence en vitamine B 6 entraîne une anémie, des troubles de la peau et des muqueuses, des troubles oculaires, une faiblesse musculaire, des crampes et fourmillements.On trouve de la vitamine B6 dans les poissons gras, les protéines complètes, les germes de blé, les légumes secs (lentilles…), les légumes (carottes, oignons, épinards…), les fruits (prunes, bananes., avocats…), les produits laitiers, le foie, le jaune d’œuf, les noix, les graines.A savoir : la vitamine B6 est plus efficace lorsqu’elle est associée aux autres vitamines du groupe B, au zinc et au magnésium. La vitamine B6 étant une vitamine hydrosoluble (soluble dans l’eau), elle est préservée lorsque les aliments sont cuits à la vapeur ou dans une petite quantité d’eau.Sources :Alix Lefief-Delcourt, ‎Marc Pérez, Le guide des compléments alimentaires stars, Editions Leduc.s, 2019Christian Brun, Anne Ghesquière, Le grand livre du bien-être au naturel, Editions Eyrolles, 2012

3 façons de marcher pour calmer le mental

En plus d’être un excellent moyen de lutter contre la sédentarité, marcher est bon pour le mental. Parfait pour évacuer le stress de cette période de pandémie. Découvrez les trois façons de marcher qui vont vous aider à vous relaxer.Facile et accessible à tous sans modération, la marche apporte non seulement tous les bienfaits d’une activité physique (à condition de la pratiquer régulièrement) mais elle aide à s’extraire des soucis du quotidien et à apaiser son mental. Voici trois façons de chasser le stress en marchant conseillées par Carole Serrat, coach de vie et sophrologue.Sur le même sujet#1 La marche consciente : pour chasser soucis et tensionsLe principe est simple : on se concentre sur chaque pas en adoptant quelques règles posturales et en coordonnant sa respiration.On relève bien la tête et on dirige le regard vers l’avant pour permettre à la colonne vertébrale de conserver sa courbure naturelle.On écarte les épaules pour avoir une bonne amplitude respiratoire.Pendant la marche, on sent la jambe se déplacer, et le pied se poser par terre. Il est préférable d’attaquer le pas avec le talon puis de dérouler le pied complètement jusqu’aux orteils.Chaque fois qu’on soulève un pied, on prend une large inspiration et dès qu’il touche le sol, on expire.Puis on inspire à nouveau dès que l’autre pied se soulève.À l’inspiration, on sent que l’on prend de l’air frais, neuf.À l’expiration, on imagine que l’on dépose sur le sol ses tensions, sa fatigue et ses pensées parasites.#2 La marche rapide : pour activer les endorphinesNon seulement elle améliore le rythme cardiaque (et aide à brûler des calories) mais en plus, elle permet de réguler la respiration et d’activer la sécrétion des endorphines, les hormones du bien-être.On regarde droit devant, on baisse les épaules, que l’on maintient en arrière afin de bien dégager la poitrine et ainsi mieux respirer. Les bras, qui font office de balancier, forment un angle à 90° et les poings sont fermés mais l’ensemble du corps reste souple.On pose le talon, on déroule le pied et on pousse avec les orteils en sollicitant les muscles du mollet pour aider à la propulsion. Le mouvement des bras entraîne celui des jambes. Pour augmenter sa vitesse, il est conseillé de faire des enjambées plus petites, plus rapides.On inspire sur 3 temps par le nez et on expire sur 3 temps par la bouche jusqu’à ce que le ventre soit complètement rentré, de façon à bien vider l’air des poumons.#3 La marche afghane : pour gagner en calme intérieurLa marche afghane est une technique qui consiste à synchroniser les pas et la respiration. Elle apporte une quantité d’oxygène plus importante ainsi qu’un grand calme intérieur. Durant toute la marche on se tient bien droite et on compte mentalement.On respire profondément par le nez sur 3 pas.On bloque la respiration et on reste en apnée poumons pleins sur le 4 e pas.On expire sur les 3 pas suivants.On reste en apnée poumons vides sur le 4 e pas.On continue en gardant ce rythme, qui peut être maintenu sur de longues distances.Notre expert : Carole Serrat, coach de vie, sophrologue à l’hôpital Bichat, à la maternité des Lilas et à la clinique de La Muette (Paris).Lire aussi

Antioxydants : zoom sur les Polyphénols, pour toujours rester en bonne santé

poliphénols

La protection de l’immunité est essentielle pour nous garder sains et en bonne santé. Vieillissement, pollution, stress mettent notre organisme à rude épreuve. Il est possible de lutter contre le vieillissement et certaines maladies, la meilleure façon d’y parvenir est de renforcer les armes naturelles de notre organisme. Pour cela, il suffit de limiter la […]

Bergamote : usages, bienfaits et risques

La bergamote, ou citrus bergamia, est un fruit aromatique issu du bergamotier qui s’apparente à un petit citron vert. Cultivé depuis le XVIIe siècle en Calabre et très apprécié par les amateurs de thé, cet agrume présente également des propriétés thérapeutiques indéniables. Usages, bienfaits, risques, découvrez ce qu’il faut savoir sur la bergamote.
Comment utiliser la bergamote ?La bergamote se consomme en infusion (plus connue sous les noms d’Earl Grey et Lady Grey) ou en cuisine, mais ses propriétés thérapeutiques sont plus efficaces sous la forme d’huile essentielle. À ce titre, on peut la diluer dans une huile pour une application en massage et en déposer quelques gouttes sur un sucre ou sur une cuillère de miel pour une utilisation par voie interne. Il est également possible d’en extraire un échantillon à ajouter dans les produits cosmétiques.Quels sont les bienfaits de la bergamote ?Les vertus santé de la bergamote sont nombreuses. Elle aide à garder un équilibre digestif en éliminant les parasites intestinaux (vermifuge) et en soulageant les ballonnements, les problèmes de transit, les spasmes ainsi que les crampes d’estomac. La bergamote est également un allié antistress, anti fatigue et anti-âge. En application externe, elle agit sur les irritations cutanées provoquées par certaines maladies telles que le psoriasis, l’eczéma et l’urticaire ainsi que sur les problèmes de peau du type acné. Le fruit du bergamotier est aussi connu pour ses vertus antiseptiques et son action contre les infections virales et bactériennes.Huile essentielle de bergamote : Quels risques ?Même si ses bienfaits sont nombreux, l’huile essentielle de bergamote est à utiliser avec précaution. Contenant des propriétés photo sensibilisantes, on déconseille notamment de s’exposer au soleil jusqu’à 12 heures après une application cutanée afin de se protéger du développement de cellules cancéreuses. Pour une application externe, on fait un test préalable sur une zone restreinte du corps afin d’écarter tout risque de réaction allergique. Il est également important de respecter les dosages posologiques recommandés afin d’éviter les effets secondaires. Enfin, l’huile essentielle de bergamote est proscrite pour la femme enceinte ou allaitante et pour les enfants en bas âge (moins de 6 ans).

Par Marie Lesbats

Quels sont les bienfaits du curcuma sur la santé ?

curcuma

Épice qui a été utilisée pendant des millénaires à travers le monde pour ses nombreux bienfaits sur la santé, elle contient une variété de substances nutritives et de composants qui ont toujours intrigué les scientifiques. Vous êtes sans doute familier avec les bienfaits du curcuma pour la santé, mais vous ne savez pas toujours comment […]

Quelles huiles essentielles pour soigner rapidement un mal de gorge ?

Avoir la gorge qui pique et des difficultés à avaler est une infection qui n’est pas seulement provoquée par les virus hivernaux. Le tabac, la pollution, les allergies ou encore les ronflements peuvent aussi provoquer une irritation de la gorge. Heureusement, chez une personne en bonne santé, les huiles essentielles permettent de soulager rapidement un mal de gorge.Dans 70% des cas, la gorge qui pique ou le mal de gorge est une infection bénigne d’origine virale. Mais les allergies, la cigarette, la pollution et même les ronflements peuvent également être responsables de ce symptôme désagréable. qu’il est aisé de traiter avec des remèdes naturels. Outre les gargarismes, les cataplasmes et les infusions, il est également possible de soigner un mal de gorge avec des huiles essentielles.Attention : une gorge qui brûle peut se transformer parfois parfois en une véritable inflammation des amygdales, voire de l’ensemble de la gorge, accompagnée d’une fièvre élevée. Il faut alors vérifier qu’il ne s’agit pas d’une angine bactérienne, imposant la prise d’antibiotiques pour éviter des complications. Ce qui est constaté par un test rapide et indolore (prélèvement dans la gorge) pratiqué par le médecin généraliste.[VIDEO] 5 remèdes naturels contre le mal de gorge

Pourquoi le gingembre est bon pour la santé ? Voici 9 raisons valables d’en manger

gingembre

Ingrédient populaire dans la cuisine asiatique et en particulier dans la cuisine indienne, le gingembre est utilisé en cuisine depuis des siècles, c’est également un ingrédient réputé dans de nombreux remèdes à base de plantes médicinales. A l’heure des épidémies mondiales, où la médecine traditionnelle peine à apporter des solutions, le pouvoir des plantes est […]

Troubles anxieux, dépression… Comment se faire aider ?

Santé Publique France lance une campagne grand public pour inciter les Français à parler de leur état psychologique, durement affecté par la pandémie de Covid-19, et pour rappeler l’existence de lignes d’écoute. L’arrivée du Covid-19 et les confinements successifs mis en place pour le freiner ont terriblement affecté la santé mentale des Français. Sur le même sujetLes données médicales qui remontent des urgences et de SOS médecin, mais aussi les enquêtes régulières menées par Santé Publique France (CoviPrev) montrent que ces troubles -anxiété et dépression- ont tout particulièrement progressé entre fin septembre et début novembre (deuxième confinement), et qu’ils se maintiennent depuis à « un niveau élevé ». En effet, selon Santé Publique France, 30% de la population est aujourd’hui affectée par des troubles anxieux ou dépressifs. De même, les troubles du sommeil ont progressé, ainsi que le montre la hausse de consommation des somnifères.Or le constat que fait le gouvernement c’est que les Français sont mal informés (43% estiment manquer d’information sur les symptômes et les traitements de l’anxiété et de la dépression) et sont en demande d’outils d’aide et d’écoute. Les dispositifs pourtant existants, le numéro vert 0 800 130 000 et le site d’information psycom.org, restent peu diffusés. « En parler c’est déjà se soigner » C’est dans ce contexte que Santé publique France et le ministère de la Santé lancent ce 6 avril une campagne d’information grand public. L’objectif ? Mieux détecter les troubles psychologiques avant qu’ils ne s’aggravent et/ou deviennent chroniques. Mais aussi inciter à en parler, à son entourage ou à son médecin, ou encore de ne pas hésiter à recourir à des dispositifs d’aide et d’écoute, qui pourront proposer un soutien et une prise en charge adaptés. « Avant le soin, la première étape pour aller mieux, est d’en parler », souligne Santé Publique France.La campagne est déclinée, dès le 6 avril,sur Internet, en radio et à la télévision via des spots qui rappellent qu’il n’y a pas besoin d’avoir le Covid pour se sentir stressé ou angoissé. Anxiété, déprime, mal-être… Que faire ? A qui s’adresser ? Les jeunes adultes étant particulièrement concernés par les troubles psychologiques peuvent contacter le numéro vert 0 800 235 236 ou s’informer sur le site filsantejeunes.com pour partager leurs inquiétudes, leurs angoisses ou troubles psychiques et être orientés si nécessaire vers les structures d’aide les plus proches de chez eux.Psycom, organisme public d’information en santé mentale, propose quel que soit votre âge, des conseils, des documents d’information pour mieux connaître les symptômes et la prise en charge de l’anxiété, de la dépression et autres troubles psychologique et psychiatriques. Le site psycom.org propose aussi des conseils pour faire face etretrouver un équilibre psychique. Mais aussi, lorsque les symptômes s’installent dans la durée et empêchent toute autre action du quotidien de savoir vers qui se tourner pour bénéficier d’une aide psychologique adaptée et de soins.Sa directrice, Aude Caria incite à l’occasion du lancement de cette campagne, à libérer la parole autour de la santé mentale, encore trop souvent stigmatisée. « Il est facile de dire, j’ai eu le Covid, mais il est encore difficile de dire j’ai fait une dépression. »S’informer :Source : conférence de presse Santé Publique France, 6 avril 2021.Lire aussi :

Haro sur les perturbateurs endocriniens… dès la crèche !

À l’appel du réseau Environnement Santé, plus de 200 territoires s’engagent à réduire l’exposition à ces substances perturbant le fonctionnement hormonal. Et ça commence dès la crèche !
Dans les 13 crèches de Limoges, 600 enfants mangent dans des plateaux en porcelaine. Et l’initiative s’étend désormais dans les écoles. « Ce matériau neutre et pratique remplace de manière avantageuse le polyuréthane, un plastique contenant des produits toxiques », présente le maire Emile Roger Lombertie, qui a engagé sa commune dans la charte des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens. « C’est un engagement à agir pour réduire l’exposition de la population à ces polluants », indique David Feltz, chargé de mission au Réseau environnement santé, l’association initiatrice de la charte fin 2017.La ville de Limoges a débuté son action dans les crèches par la sensibilisation des parents et la formation du personnel à de nouvelles pratiques : usage de biberons en verre, lavage des enfants à l’eau et au savon, nettoyage de l’environnement à la vapeur, utilisation de peintures écologiques… « Au cours de ma carrière de médecin, j’ai été confronté à la montée progressive de la stérilité. Protéger l’environnement permet de protéger l’humain », souligne le maire. Aujourd’hui, 200 villes, quatre régions et quatre départements ont signé la charte. Des territoires moteurs de changement.Nathalie Picard et Adelaïde Robault

Par l’équipe Ça m’intéresse

Se lever tôt pour faire du sport : 9 conseils pour se motiver

Pratiquer sa séance de sport le matin permet de disposer de davantage de temps libre après le travail. Oui mais… se lever plus tôt est loin d’être facile ! Nos conseils pour y arriver.Avec l’arrivée des beaux jours, vous souhaitez vous remettre au sport, mais ne trouvez pas le temps ? Et si vous vous leviez plus tôt pour commencer votre journée avec une bonne séance dès le réveil ?Sur le même sujetQuels sont les bienfaits de l’activité physique le matin ?Le matin, une séance de sport engage une perte importante de masse graisseuse, plus particulièrement si vous êtes à jeun. Elle permet de vous maintenir en forme et d’éviter les fluctuations de poids : en pratiquant une activité physique dès le réveil, vous serez naturellement plus attentifs à votre apport calorique journalier.Le sport matinal garantit également votre bien-être. Il permet de mettre en marche votre horloge interne et d’optimiser son fonctionnement. L’activité physique améliorera votre humeur tout au long de la journée, votre éveil, votre dynamisme ainsi que la prise de bonnes décisions. Le stress, les douleurs et l’anxiété diminueront grâce aux endorphines libérées.Avec une régularité dans vos entraînements, vous constaterez l’amélioration de votre sommeil, de votre endurance, ainsi que la diminution de votre hypertension artérielle. Le sport au réveil permet finalement de réguler votre glycémie.Quels sont les meilleurs sports à effectuer dès le réveil ?Si vous décidez d’effectuer votre séance au saut du lit, vous serez probablement à jeun. Afin de ne pas provoquer un effet néfaste sur votre santé, favorisez des activités sportives à intensité modérée. Vous ne devez pas négliger les temps de récupérations. Privilégiez la marche rapide, la course à pieds, le vélo elliptique, les exercices de cardio ou encore ceux de renforcement musculaire à la maison.Si le petit-déjeuner constitue une étape incontournable pour réveiller votre corps, attendez environ 2 heures avant de commencer votre entraînement. Il n’est pas recommandé de pratiquer une activité physique pendant la digestion. Vous augmentez vos risques de troubles intestinaux. Cependant, aucun sport n’est à proscrire passée cette durée. Que ce soit musculation avec des charges lourdes, du circuit training, du hiit ou encore des sprints : tout est permis (en fonction de forme et de votre âge).Finalement, pour atteindre vos objectifs et dépasser vos limites, vous devez prendre le temps de correctement vous échauffer. Au réveil, les articulations se révèlent environ 20 % moins flexibles qu’à la fin de la journée. Veillez à bien les étirer : vos muscles ne doivent plus se raidir.A lire aussi :

Comment utiliser l’huile d’argan pour la peau et les cheveux

huile d'argan et arganier

Si vous êtes une personne qui se soucie de son apparence et que vous voulez avoir la peau saine, l’huile d’argan est un ingrédient essentiel à votre routine quotidienne. Huile exotique qui provient de l’Arganier, arbre qui pousse dans le sud du Maroc et en Algérie, elle a été autrefois utilisée par les berbères. Redécouverte […]

Soin des cheveux : 5 recettes maison d’huile capillaire

Riches en acides gras, les huiles végétales naturelles regorgent de propriétés bienfaisantes adaptées aux différents types de cheveux. Cheveux colorés, fins, blancs, secs, gras… du cuir chevelu jusqu’aux longueurs, on en prend soin en leur offrant un bain capillaire « maison ».Pour la santé et la beauté du cuir chevelu et des longueurs, rien ne vaut une application d’huile ! Nombreuses sont celles qui possèdent des propriétés intéressantes pour nourrir, gainer, démêler et faire briller la chevelure. Elles peuvent être associées (ou non) à des huiles essentielles si l’on souhaite créer un mélange plus efficace et plus « traitant ». Si vous faites face à deux problématiques, avec par exemple un cuir chevelu gras et des longueurs plutôt sèches, utilisez deux huiles, choisies en fonction de leurs vertus. Vous pouvez également décider de traiter un problème un jour (le cuir chevelu), et un autre (les longueurs et les pointes) le lendemain… Avant de procéder à son soin DIY adapté à sa problématique capillaire, on adopte les bons réflexes.Sur le même sujetBain capillaire : une routine en 6 étapesOn applique l’huile végétale ou le mélange d’huiles en petite quantité sur l’ensemble du cuir chevelu.Puis on l’étire sur les longueurs et jusqu’aux pointes. Dans l’idéal, il faut procéder mèche par mèche en lissant le produit et en le faisant bien pénétrer dans la fibre.Ensuite, on s’attache les cheveux, on noue une serviette chaude (ou on coiffe une charlotte en plastique) autour de sa tête pour maintenir la chaleur et favoriser la pénétration des huiles.30 minutes de pause suffisent si l’on est pressée, mais une heure sera plus efficace. Les cheveux très secs ou crépus peuvent même laisser agir le bain capillaire toute la nuit en veillant à protéger leur oreiller.Rincer en faisant un shampooing doux et naturel : en deux temps si on a les cheveux gras, en un seul sur cheveux secs, ce qui laissera un léger film protecteur sur les longueurs.Il est conseillé de faire un bain d’huile une fois par semaine si les cheveux sont secs à très secs.Pour les cheveux gras, on peut diminuer la fréquence, une fois tous les 15 jours par exemple.En vidéo : un bain d’huile régulateur pour cheveux grasUn bain d’huile pour illuminer vos cheveux colorésIngrédients :  1 cuillerée à soupe d’huile végétale de coco + 2 cuillerées à soupe d’huile végétale d’hibiscus + 3 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylangQuels sont ses bienfaits ?L’huile de coco nourrit et lisse la fibre capillaire, tandis que celle d’hibiscus, riche en antioxydants, gaine et redonne vitalité et douceur.L’huile essentielle d’ylang-ylang apporte, quant à elle, de la brillance à la chevelure.Pour les cheveux clairs, cette dernière peut être remplacée par 3 gouttes d’huile essentielle de camomille allemande, connue pour illuminer les reflets blonds.Un bain capillaire pour galber vos cheveux finsIngrédients :  1 cuillerée à soupe d’huile végétale de coco + 2 cuillerées à soupe d’huile végétale de ricin + 5 gouttes d’huile essentielle de romarin à cinéoleQuels sont ses bienfaits ?L’huile de coco nourrit et lisse la fibre capillaire ; celle de ricin sait réparer les cheveux dévitalisés, cassants et elle favorise la pousse.L’huile essentielle de romarin à cinéole est revitalisante.Si les cheveux doivent être fortifiés, cette dernière peut être remplacée par 5 gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas, qui aide à freiner la chute, mais peut aussi éliminer les pellicules.Un bain capillaire pour fortifier vos cheveux blancsIngrédients :  2 ou 3 cuillerées à soupe d’huile végétale de ricin + 3 gouttes d’huile essentielle de camomille allemandeQuels sont ses bienfaits ?L’huile de ricin, revitalisante, convient particulièrement aux chevelures rêches et ternes. Elle peut être remplacée par la même quantité de macérât huileux d’amla (extrait de plante dilué dans de l’huile de ricin), qui retarde le blanchiment des cheveux et les fait briller. Ce mélange est couramment utilisé par les Indiennes pour embellir et fortifier leur chevelure d’ébène.L’huile essentielle de camomille allemande est une huile bleue qui élimine efficacement les reflets jaunes des cheveux blancs.Un bain d’huile pour nourrir vos cheveux secsIngrédients :  2 cuillerées à soupe d’huile végétale d’avocat + 1 cuillerée à soupe d’huile végétale d’argan + 3 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylangQuels sont ses bienfaits ?Très douce, l’huile végétale d’avocat est nourrissante, protectrice et restructurante.Bien connue pour ses propriétés, l’huile d’argan est riche en vitamine E antioxydante et en acides gras. Elle apporte régénération et éclat aux chevelures ternes.L’huile essentielle d’ylang-ylang redonne de la brillance, mais elle permet également de réguler le sébum déficient des cheveux secs.Comment bien conserver son huile de soinLes quantités proposées (en général 3 cuillerées à soupe d’huile végétale par application) conviennent à toutes les têtes, y compris aux cheveux longs, sauf s’ils sont très épais ou s’ils boivent littéralement l’huile. On peut évidemment doubler les doses si l’on souhaite avoir un mélange tout prêt pour la fois suivante. À condition de le conserver dans un petit flacon en verre teinté, qui ferme parfaitement. Et de le ranger dans un placard à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur. Il garde alors toutes ses qualités pendant six mois.A lire aussi :

Maca : propriétés médicinales

maca

La Maca, faisant partie des plantes adaptogènes, également connue sous le nom scientifique de Lepidium peruvianum ou Lepidium meyenii, est un légume-racine qui pousse dans la Cordillère des Andes au Pérou. Appelé également Ginseng Péruvien, elle est utilisée depuis des siècles et les Péruviens indigènes pour entre autres, augmenter la fertilité et améliorer l’espérance de […]

Pourquoi l’Artichaut fait maigrir ?

artichaut

Chacun sait qu’il est essentiel d’intégrer à son alimentation une part non négligeable de fruits et de légumes, pour veiller à rester toujours en bonne santé. Nous le savons tous, pour rester en bonne santé, il est recommandé de consommer des fruits et des légumes tous les jours. Tout professionnel de la santé en connait […]

La Polynésie autorise l’importation d’Artemesia Annua, plante médicinale utilisée contre le Covid à …

« La motivation de la demande porte sur les vertus médicinales de cette plante qui produit une substance particulière : l’artémisinine. Cet antipaludéen, est également étudié dans le cadre de traitements contre le cancer, le VIH et les virus responsables d’épidémies comme la Covid-19 », explique le compte-rendu du Conseil des ministres en Polynésie. « Cette plante est inscrite sur la liste positive de la pharmacopée chinoise, ce qui constitue une référence mondiale pour les plantes médicinales et elle est largement utilisée dans la médecine chinoise. L’Artemisia est également utilisée en soins vétérinaires contre les maladies parasitaires ». Pour le gouvernement polynésien, il s’agit avant tout « d’encadrer l’utilisation de cette nouvelle plante ». « Les graines seront exclusivement destinées dans un premier temps à des essais culturaux réalisés par la Direction de l’agriculture afin de définir l’itinéraire technique et de valider la faisabilité de la culture », poursuit-on. « Cette période est estimée à environ 12 mois, période qui pourra être réduite en fonction des résultats obtenus, et durant laquelle le plan de diffusion et de suivi sera établi ». À Madagascar, l’Artemesia Annua, ou Armoise Annuelle, a fait parler d’elle en avril 2020, quand le président Andry Rajoelina a annoncé la fabrication d’un « remède miracle » contre le Covid-19 à base d’Artemesia. Puis en octobre 2020, le président malgache a présenté des gélules d’Artemesia et Ravintsara, « des plantes locales malgaches, dont les vertus sont reconnues mondialement ». « On peut changer l’histoire à travers la nature, les ressources naturelles et les savoir-faire malgaches », avait-il assuré. « Des plantes médicinales telles qu’Artemisia annua sont considérées comme des traitements possibles de la Covid-19, mais des essais devraient être réalisés pour évaluer leur efficacité et déterminer leurs effets indésirables », notait l’OMS en mai 2020. Pour l’INSERM, si « la plante ouvre des pistes de recherche intéressantes » contre le Covid-19, « en l’absence de données robustes ou d’études à plus long terme avec des doses contrôlées d’extraits d’Artemisia annua, elle ne constitue pas pour le moment un traitement ». En juin 2020, l’institut allemand Max-Planck annonce que « des extraits d’Artemisia séchée se sont révélés efficaces, en laboratoire, pour lutter contre le virus Covid-19 » . Lire aussi : Covid-19 : A Madagascar et à travers l’Afrique, la ruée controversée vers l’artemisiaMalgré l’utilisation d’Artemesia, la Grande Île de l’Océan Indien connaît actuellement une deuxième vague épidémique plus meurtrière que la précédente, avec 2 600 cas dont 150 formes graves recensées en seulement 15 jours, rapporte RFI. Le 26 mars, l’État malgache a finalement donné son feu vert à la vaccination contre le Covid-19, tout en laissant le choix à la population de se faire vacciner ou pas. Andry Rajoelina a néanmoins affirmé que lui et sa famille ne se vaccineraient pas, préférant avoir recours au remède local à base d’Artemesia.  

Probiotiques : bienfaits pour notre organisme ?

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Les probiotiques sont-ils un espoir pour les personnes souffrant de maladies graves, comme le cancer ou l’autisme par exemple ? Même si on ne sait pas encore répondre à cette question avec certitude et que la recherche est en cours sur ce terrain particulièrement prometteur, il apparaît évident qu’une intégration plus importante des bactéries dans […]