La camomille : usages, bienfaits et risques

La camomille est une plante de la famille des astéracées utilisée depuis des millénaires pour ses bienfaits sur la santé et le bien-être au quotidien. Dans quels cas ce remède naturel est-il indiqué ? Quelles sont les vertus de la camomille ? Et quels sont les risques éventuels de son utilisation ?

Camomille : quel usage ?

La camomille peut être préparée de différentes façons : en tisane ou en infusion, en inhalation, en sirop, en huile essentielle, en compresse ou encore en gargarisme. On l’utilise en cas de troubles digestifs (colique, colite, diarrhées, etc.), du cycle menstruel ou du sommeil. Cette plante est également indiquée en présence d’ulcères de l’estomac, de calculs rénaux, de névralgies, de rhumatismes de certains problèmes de peau (eczéma, zona, démangeaisons, etc.) et d’effets indésirables liés à la ménopause. Enfin, on en consomme pour soulager les migraines les maux de gorge et les inflammations de la muqueuse.

Quels sont les bienfaits de la camomille ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il existe 3 variétés de camomille : la romaine, ou camomille noble, la grande camomille et la camomille allemande, ou matricaire. Les deux premières sont vivaces et amères tandis que la troisième est annuelle et douce en goût. Leurs propriétés diffèrent quelque peu.

Particulièrement riche en camphre et en lactones sesquiterpènes, la grande camomille est très efficace contre les migraines. La camomille romaine présente des propriétés digestives. Prise avant les repas, elle ouvre l’appétit, stimule la production salivaire et prépare effectivement la digestion. Lorsque le système digestif est trop sollicité, elle agit en antispasmodique, anti analgésique et anti nauséeux. On prête également aux deux variétés des vertus calmantes pour le système nerveux en cas d’irritabilité.

De son côté, la matricaire aide à la digestion et agit également comme anxiolytique. Chez la femme, la camomille romaine intervient pour calmer les troubles menstruels (action emménagogue), notamment les dérèglements nerveux liés aux règles. Ses vertus anti-inflammatoires agissent efficacement contre les douleurs articulaires.

Camomille : quels risques ?

En cas d’allergie à la famille des astéracées ou de tendance à l’asthme, il vaut mieux éviter de consommer de la camomille. Dans de rares cas, la surconsommation de camomille peut également provoquer des vertiges, des nausées ou encore des vomissements. Cette plante, sous forme d’huile essentielle, est déconseillée aux femmes enceintes au cours du premier trimestre de grossesse. Enfin, de petits ulcères buccaux peuvent apparaître en cas de prise directe et de mastication de feuilles de camomille.

Par Marie Lesbats

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