La camomille : usages, bienfaits et risques

La camomille est une plante de la famille des astéracées utilisée depuis des millénaires pour ses bienfaits sur la santé et le bien-être au quotidien. Dans quels cas ce remède naturel est-il indiqué ? Quelles sont les vertus de la camomille ? Et quels sont les risques éventuels de son utilisation ?
Camomille : quel usage ?La camomille peut être préparée de différentes façons : en tisane ou en infusion, en inhalation, en sirop, en huile essentielle, en compresse ou encore en gargarisme. On l’utilise en cas de troubles digestifs (colique, colite, diarrhées, etc.), du cycle menstruel ou du sommeil. Cette plante est également indiquée en présence d’ulcères de l’estomac, de calculs rénaux, de névralgies, de rhumatismes de certains problèmes de peau (eczéma, zona, démangeaisons, etc.) et d’effets indésirables liés à la ménopause. Enfin, on en consomme pour soulager les migraines les maux de gorge et les inflammations de la muqueuse.Quels sont les bienfaits de la camomille ?Avant de rentrer dans le vif du sujet, il existe 3 variétés de camomille : la romaine, ou camomille noble, la grande camomille et la camomille allemande, ou matricaire. Les deux premières sont vivaces et amères tandis que la troisième est annuelle et douce en goût. Leurs propriétés diffèrent quelque peu.Particulièrement riche en camphre et en lactones sesquiterpènes, la grande camomille est très efficace contre les migraines. La camomille romaine présente des propriétés digestives. Prise avant les repas, elle ouvre l’appétit, stimule la production salivaire et prépare effectivement la digestion. Lorsque le système digestif est trop sollicité, elle agit en antispasmodique, anti analgésique et anti nauséeux. On prête également aux deux variétés des vertus calmantes pour le système nerveux en cas d’irritabilité.De son côté, la matricaire aide à la digestion et agit également comme anxiolytique. Chez la femme, la camomille romaine intervient pour calmer les troubles menstruels (action emménagogue), notamment les dérèglements nerveux liés aux règles. Ses vertus anti-inflammatoires agissent efficacement contre les douleurs articulaires.Camomille : quels risques ?En cas d’allergie à la famille des astéracées ou de tendance à l’asthme, il vaut mieux éviter de consommer de la camomille. Dans de rares cas, la surconsommation de camomille peut également provoquer des vertiges, des nausées ou encore des vomissements. Cette plante, sous forme d’huile essentielle, est déconseillée aux femmes enceintes au cours du premier trimestre de grossesse. Enfin, de petits ulcères buccaux peuvent apparaître en cas de prise directe et de mastication de feuilles de camomille.

Par Marie Lesbats

RGO chez l’adulte : que faire pour soulager ?

SOMMAIRE :Qu’est-ce que le RGO ?La digestion commence au niveau de la bouche par la mastication. Une fois avalés, les aliments, devenus le « bol alimentaire », descendent le long de l’oesophage, dont le sphincter se dilate pour les laisser passer dans l’estomac. Le bol alimentaire y reste environ quatre heures et les sucs gastriques commencent leur travail. Normalement, au cours du repas, le cardia, sorte de clapet anti-reflux qui sépare l’œsophage de l’estomac, s’ouvre pour que les aliments tombent dans l’estomac où ils sont dissous par le suc gastrique. Mais ce liquide peut remonter de manière physiologique : c’est le reflux gastro-œsophagien, ou « RGO ».Sur le même sujetLe plus souvent, les remontées acides surviennent après les repas, la nuit ou dans certaines positions (lorsqu’on se penche en avant par exemple) et ne sont pas douloureuses. Mais ces remontées acides peuvent être plus fréquentes et prolongées dans le temps. Cela crée une inflammation de la muqueuse de l’oesophage et une sensation de brûlure ( (ou « pyrosis »). Au fil des ans, ce reflux peut même provoquer une œsophagite avec parfois des érosions, voire des ulcérations de la paroi de l’œsophage.Quelles sont les causes du reflux ?Deux origines possibles :La première est une mauvaise fermeture (béance) du cardia qui devrait empêcher les aliments de remonter de l’estomac vers l’œsophage. Cette malformation anatomique que l’on observe souvent chez les nourrissons, prématurés notamment, entraîne un reflux plus ou moins important.La seconde, plus fréquente chez l’adulte, est une hernie hiatale, c’est-à-dire que le diaphragme, trop ouvert, laisse une petite partie de l’estomac remonter dans l’œsophage. On peut avoir ce trouble dès la naissance sans le ressentir puis, avec l’âge, la paroi de l’œsophage est de plus en plus irritée et le reflux devient douloureux.Deux périodes à risque : tout le monde peut être touché à un moment de sa vie, avec deux périodes particulièrement propices, les premiers mois de vie et la grossesse.Le reflux gastro-oesophagien chez les bébés, surtout les prématurés, est fréquent, mais il s’améliore rapidement, car le cardia se resserre peu à peu, les enfants se tiennent debout, ils mangent plus d’aliments solides…Le reflux pendant la grossesse, est favorisé par l’augmentation du taux de progestérone (hormone) et par la position du bébé qui peut appuyer sur l’estomac et ainsi provoquer les remontées acides. > > Le stress est un facteur de risque : il agit comme de l’huile sur le feu. Le stress favorise en effet l’altération de la perméabilité de la muqueuse œsophagienne et donc l’entrée de l’acide dans les cellules, et il vient ralentir la vidange gastrique.Quels sont les symptômes du RGO ?Une sensation de brûlure qui part du creux de l’estomac et remonte dans le thorax (pyrosis), des régurgitations et un goût d’amertume dans la bouche, plus ou moins fréquents et plus ou moins sévères. Ces symptômes peuvent apparaître après les repas et souvent la nuit ou le matin au réveil.Mais un reflux peut aussi se traduire simplement par une toux inexpliquée, un nez bouché, une voix cassée ou des glaires au fond de la gorge le matin au réveil. Chez les tout-petits, ce seront plutôt des régurgitations douloureuses après le biberon ou des complications ORL ou pulmonaires (sinusite, maux de gorge… ). > >A savoir : il n’y a pas toujours de corrélation entre l’intensité des symptômes et la sévérité du RGO. On peut par exemple souffrir d’importantes régurgitations acides, alors qu’on ne voit presque rien à la fibroscopie.Que faire pour soulager le reflux ?Les causes du reflux gastro-oesophagien sont principalement alimentaires. Il est donc conseillé de limiter sa consommation de thé, café, chocolat, les repas trop copieux ou gras. D’éviter aussi l’alcool et le tabac qui favorisent aussi le reflux (comme le surpoids).La position allongée accentue souvent la sensation de reflux. On conseille d’observer un certain délai entre le dîner et le coucher (au moins 2 à 3 heures) et de surélever la tête de son lit, afin de l’incliner d’environ 30°. Le respect de ces règles hygiéno-diététiques améliore souvent beaucoup les symptômes.Quels sont les traitements du RGO ?Si le reflux est récent ou passager, on peut demander à son pharmacien un antiacide local ou pansement gastrique (Gaviscon®, Polysilane®…). Vendus sans ordonnance, ces médicaments, à prendre dès les premiers signes de gêne, forment un gel visqueux qui surnage dans l’estomac et protège l’œsophage en cas de reflux. Ils soulagent immédiatement et peuvent être utilisés aussi souvent que nécessaire.Si les remontées acides sont fréquentes, le médecin pourra prescrire un inhibiteur de la pompe à protons (IPP), une famille de médicaments qui diminuent considérablement l’acidité gastrique. Selon les dernières recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), les IPP (oméprazole, pantoprazole… ) doivent être prescrits pour une durée initiale de 8 semaines maximum. À l’issue de ce délai, la posologie sera éventuellement réduite. Excepté dans de rares cas spécifiques, ces médicaments ne doivent pas être pris en permanence, car ils comportent certains effets secondaires, notamment une augmentation des risques d’ostéoporose (surtout chez les femmes de plus de 65 ans), une carence en vitamine B12 et en magnésium et un risque de gastrite chronique.Si cela reste très douloureux, il est possible d’intervenir pour redonner au sphincter oesophagien sa fonctionnalité. Appelée fundoplicature, l’intervention consiste à enrouler la partie supérieure de l’estomac (le fundus) autour de la partie inférieure de l’œsophage pour rétrécir le passage. Les meilleurs résultats s’obtiennent chez les patients répondant bien au traitement par IPP. L’objectif étant de limiter la prise de médicaments. Mais la chirurgie reste une option de dernière intention. Elle peut en effet provoquer une gêne fonctionnelle plus ou moins impactante (ballonnements, flatulences, douleurs à l’estomac…). Elle s’adresse surtout à des personnes en bonne forme physique qui souffrent en permanence, en cas de reflux compliqué ou à celles dont les lésions d’œsophagite ne cicatrisent pas bien malgré le traitement.Quand consulter en cas de reflux ?Si malgré ces mesures hygiéno-diététiques et les traitements antiacides les symptômes persistent ou s’aggravent, ou si les brûlures reviennent dès que vous arrêtez de prendre un médicament, prenez rendez-vous chez le médecin. Consultez également si :Vous avez plus de 50 ans et que les symptômes du RGO sont apparus récemment.Vous pensez que le RGO est lié à un traitement médicamenteux que vous prenezQue c’est accompagné d’autres symptômes : régurgitations douloureuses, toux, traces de sang dans les régurgitations, difficultés à avaler, voix enrouée…Vous maigrissez rapidement.Comment savoir si c’est un reflux ?Après un examen clinique et un interrogatoire, le médecin prescrira si nécessaire une endoscopie œso-gastro-duodénale à jeun, pour rechercher des malformations anatomiques comme une béance du cardia ou une hernie hiatale et des complications éventuelles du reflux. C’est l’examen de référence à faire en cas de symptômes atypiques et/ou après 50 ans.Si les signes cliniques sont très évocateurs de reflux, une pH-métrie permet de mesurer les variations du taux d’acidité (pH) dans l’œsophage pendant 24 heures à l’aide d’une petite sonde introduite par la narine jusqu’à l’œsophage.Quels aliments pour prévenir le reflux ?Les légumes sont les premiers protecteurs contre le reflux car leurs antioxydants protègent la muqueuse de l’oesophage. Les fruits sont aussi une excellente source d’antioxydants mais on les limite à 2 ou 3 par jour car ils sont riches en sucres fermentescibles, et on les consomme en dehors des repas car, consommés en fin de repas, ils favorisent la fermentation et la production de gaz dans l’estomac.Important pour limiter l’inflammation : rétablir un bon équilibre entre oméga-3 (anti-inflammatoires) et oméga-6 (pro-inflammatoires), et cela passe en priorité par la consommation d’huiles de colza ou de cameline pour l’assaisonnement et d’huile d’olive pour la cuisson. Les oméga-3 vont aussi aider à renforcer les membranes cellulaires de l’œsophage constituées de gras.La meilleure épice : le curcuma. Grâce à son principe actif, la curcumine, il agit comme un anti-inflammatoire sur la sphère digestive en cas de reflux, d’ulcère gastrique, ou de maladies inflammatoires de l’intestin. Pour une meilleure assimilation, consommez-le dans un repas avec une matière grasse (huile, lait de coco) et du poivre ou du gingembre. > > On prend aussi le temps de manger. Il est démontré que lorsque les repas sont pris trop rapidement, le reflux augmente. En outre, plus on prend son temps, plus on mastique et plus on on produit du bicarbonate anti-acide et des enzymes qui amorcent la digestion. Et on évite  tout ce qui entraîne une distension gastrique : la soupe, l’eau en quantité durant les repas ou les boissons gazeuses.Quels remèdes naturels sont efficaces contre le reflux ?La guimauve : grâce à sa haute teneur en mucilages, la guimauve protège la muqueuse digestive. On l’achète en poudre chez un herboriste, et on prépare une boisson en délayant 1 c. à c. de guimauve en poudre dans un verre d’eau froide ou chaude. À boire un quart d’heure avant les repas.Le lithotamne: cette algue rouge agit en luttant contre l’acidité. En poudre, prendre une cuillère à café dans un verre d’eau le soir après le dîner ou dans la journée en cas de reflux. Le gel d’aloe vera : 1 cuillère à soupe matin, midi et soir, avant et après le repas.Les huiles essentielles : déposez (au choix) une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée, basilic tropical ou marjolaine à coquilles sur une boulette de mie de pain ou une cuillère à café de miel et avalez en fin de repas.L’homéopathie : pour agir sur l’acidité, Robinia 5 CH, 5 granules avant les trois repas sur quinze jours, puis 2 fois par jour quand l’état s’améliore. Si le reflux est important Sulfuricum acidum 5 CH, 5 granules avant les trois repas. > > Découvrir aussi : 6 remèdes de grand-mère pour soulager les remontées acidesSources :Dre Sylvie Grimbert, gastro-entérologue au groupe hospitalier Diaconesses-Croix Saint-Simon (Top santé n°373, octobre 2021)AmeliDr Martine Cotinat, gastro-entérologue, auteure de Soignez le reflux naturellement (éd. Thierry Souccar)A lire aussi :

Saviez vous que votre smartphone dégage plus de gaz à effet de serre que l’avion ?

Dans une étude publiée par la revue Patterns, on apprend que le secteur du numérique dégage plus de gaz à effet de serre que celui de l’aviation. Explications. Par conscience écologique, on modifie beaucoup de nos habitudes, on arrête de faire de nombreuses choses… Manger de la viande, prendre l’avion, rouler au diesel. Mais plus rarement contrôler notre rapport aux appareils électroniques. Pourtant, une étude révèle que le numérique a un impact désastreux sur la planète, il émettrait davantage de gaz à effet de serre que le secteur de l’aviation, selon les données publiées dans la revue Patterns.Le vrai problème du réchauffement climatique, c’est l’informatiqueVotre smartphone n’est pas seul responsable : votre ordinateur, votre télévision, votre iPad sont eux aussi responsables. Sans parler du stockage de données, extrêmement polluant. A titre de comparaison, vos appareils électroniques participent à une émission de gaz à effet de serre de 2,1%, le stockage s’élève pour sa part à 3,9%. L’aviation ? 2,5% en tout, rappellent les experts.On a tendance à avoir de plus en plus d’appareils électroniques et à les vouloir de plus en plus gros : votre smartphone n’est-il pas plus confortable avec un grand écran ? Figurez-vous que cet indicateur joue sur la quantité de GES émise, plus l’écran est grand, plus vous polluez.Fabriquer une télé revient à faire un aller-retour Paris-NiceOr, si l’on en croit l’étude, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés (fixé par l’accord de Paris), il faudrait que l’empreinte carbone du numérique s’abaisse de 42% d’ici l’an 2030. Soit l’inverse de ce qui est en train de se passer, dans la mesure où ce secteur ne cesse d’émettre davantage chaque année. Cette courbe ne pourra être inversée, à moins d’une concertation politique majeure ou d’efforts industriels importants. Autre option possible : utiliser de l’énergie verte, qui ferait chuter cet impact de 86%.Ces données comprennent de multiples informations sur toute la durée de vie de l’appareil, depuis sa fabrication, jusqu’à sa destruction, en passant par son transport ou encore sa consommation en énergie au fil de sa vie. En regardant uniquement la fabrication d’une télévision d’un poids de 11,4 kilos, les chercheurs estiment que l’émission de gaz à effet de serre est identique à un Paris-Nice en avion (aller-retour). Pour en arriver là, les auteurs de l’étude ont été plus loin que ce qui avait été fait auparavant, estimant que les estimations sur les émissions de GES avaient été faites à la baisse sur le secteur du numérique. Ils précisent d’ailleurs qu’il existe étonnement peu d’études sur la pollution atmosphérique due au numérique à l’heure actuelle.Source : The real climate and transformative impact of ICT: A critique of estimates, trends, and regulations, Patterns ; Futura Science, Réchauffement climatique : le secteur du numérique génère plus de gaz à effet de serre que l’aviationLire aussi :

6 algues à déguster pour profiter des bienfaits de la mer

[DIAPORAMA] En cas de baisse de régime, plutôt que de prendre des compléments, on peut compter sur les algues. En petites touches, elles apportent un vent de bienfaits marins qui fait du bien. Régine Quéva, auteure de Les super-pouvoirs des algues, nous explique comment les préparer et les consommer. »Manger des algues, c’est manger du soleil et des nutriments », s’enthousiasme Régine Quéva. L’auteure et conférencière bretonne est passionnée de ces végétaux marins, encore peu consommés en Occident. Au Japon au contraire, les recettes l’intégrant comme un légume à part entière ne manquent pas.  Et pour cause. Elles sont « des bombes nutritionnelles riches en vitamines, minéraux, oligo-éléments et même en protéines », explique la spécialiste. Dans un guide pratique, intitulé Les super-pouvoirs des algues (éd. Larousse), elle développe la liste des vertus de ces plantes encore méconnues dans l’Hexagone, et pourtant bien présentes sur nos plages (notamment en Bretagne).Pourquoi manger des algues ? »Il existe entre 700 et 800 variétés d’algues dans les eaux françaises, toutes comestibles », assure Régine Quéva. Le parc bleu blanc rouge constitue ainsi le plus grand champ d’Europe. Mais la filière est en retard en France. Seules une dizaine seulement sont autorisées à la vente. Vitamines A, B, C et D, fer, calcium, magnésium, zinc et cuivre, fibres, antioxydants, omégas-3, acides aminés… Les algues regorgent pourtant d’éléments nutritifs essentiels à la bonne santé de l’organisme. Selon les espèces, elles présentent des atouts pour le fonctionnement du système nerveux central, pour la thyroïde, la digestion, le sang, la surcharge pondérale, la maigreur, la masse musculaire ou le squelette.Existe-t-il des contre-indications ?Dans les algues fraîches se concentre beaucoup d’iode. Et même si elles en perdent une grande partie au moment du rinçage, elles sont déconseillées aux personnes allergiques ou aux individus souffrant d’hyperthyroïdie. D’autre part, si vous décidez de chausser vos bottes en caoutchouc et de consommer les algues que vous aurez vous-mêmes cueillies, ne mangez que celles qui sont vivantes, c’est-à-dire fixées sur un rocher ou dans le sable. Les algues échouées sur la plage, dites « dérivantes », captent les métaux lourds. Coupez-les donc dans des eaux saines et propres. Si besoin, leur qualité peut être vérifiée en mairie.

Votre dépression pourrait-elle cacher un trouble bipolaire ?

Trop souvent diagnostiqués comme des dépressions, trop souvent perçus par le public comme une forme caricaturale de schizophrénie, les troubles bipolaires nécessitent pourtant un suivi spécifique.
Un enjeu vitalSelon la fondation de recherche dédiée aux troubles mentaux FondaMental, dix ans s’écouleraient en moyenne entre la déclaration d’un trouble bipolaire et un diagnostic correct. Dix années pendant lesquelles la pathologie peut s’aggraver, jusqu’au suicide : un patient sur cinq mourrait ainsi.Il est donc fondamental de savoir reconnaître les symptômes de la bipolarité.Pour cela, il faut identifier les deux épisodes distincts qui caractérisent la maladie : l’épisode dépressif, et l’épisode maniaque. Ceux-ci peuvent durer quelques jours ou quelques mois, et n’ont pas à se succéder immédiatement.L’épisode dépressif se caractérise par des symptômes variables, mais présents toute la journée pendant au moins deux semaines. Ces symptômes incluent en général :Un état de tristesse persistant ;Une perte d’intérêt généralisée ;Une fatigue ou une perte d’énergie persistante ;Des difficultés de concentration ;Des troubles de l’appétit (excessif ou insuffisant) ;Des troubles du sommeil (excessif ou insuffisant) ;Des sentiments de culpabilité, d’infériorité ;Des idées noires pouvant aller jusqu’aux pensées et comportements suicidaires.
L’épisode maniaque, quant à lui, se définit comme une période d’au moins quatre jours pendant laquelle la personne est anormalement expansive ou irritable. Au moins trois des symptômes suivants doivent être observés :Une augmentation de l’activité ou état d’agitation physique ;Des difficultés de concentration ;Un besoin de parler accru ;Une libido accrue ;Un besoin de sommeil réduit ;Un comportement plus sociable ou trop familier ;Des achats ou des comportements impulsifs, inconsidérés ou irresponsables.

Cystite : 9 moyens de soulager l’inflammation

[DIAPORAMA] Infection courante chez les femmes, l’infection urinaire, aussi appelée cystite, est à la fois douloureuse et invalidante. Pour soulager l’inflammation des voies urinaires et calmer les brûlures et la douleur qui accompagnent la miction, les médecines douces viennent compléter les traitements traditionnels.Les infections urinaires sont très fréquentes chez les femmes : on estime que 1 femme sur 10 est concernée au moins par un épisode de cystite chaque année. De plus, elles sont souvent récidivantes. En effet 20% des femmes ayant déjà eu une infection urinaire auront un nouvel épisode. On parle de cystite récidivante à partir de trois épisodes par an.Sur le même sujetLes femmes qui sont souvent sujettes aux infections urinaires doivent connaître les gestes de prévention et savoir réagir rapidement dès les premiers signes. Pour soigner une infection urinaire rapidement, plusieurs solutions existent : on peut se soigner naturellement et sans ordonnance avec des plantes, de l’homéopathie, des huiles essentielles ou encore des oligoéléments. Bien sûr, il est important de bien s’hydrater, avec de l’eau et du jus de cranberry, dont les bienfaits anti-infectieux sont connus depuis longtemps.Les femmes qui font des cystites de temps en temps ont plusieurs options pour enrayer l’infection (boire beaucoup d’eau notamment). Mais parfois cela ne suffit pas et un antibiotique est nécessaire. Certains médecins acceptent de faire une ordonnance d’avance, en prévention. Enfin, il est indispensable de consulter si les symptômes persistent au-delà de 48h ou en cas de douleurs, notamment dans le bas du dos ou que du sang apparaît dans les urines. Dans ce cas, il faut consulter rapidement afin de bénéficier d’un traitement antibiotique. > > Un massage du bas-ventre en cas de douleur : ce massage aux huiles essentielles apporte un réconfort quasi immédiat. De plus, les actifs contenus dans l’huile de massage traversent la barrière cutanée et participent à la réduction de l’inflammation, des spasmes, et de l’infection.La recette : Mélanger 1 cuillérée à soupe d’huile d’olive végétale neutre (noyau d’abricot ou jojoba) avec 2 gouttes d’huile essentielle de basilic tropical + 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus de tea tree, puis masser les bas-ventre (au-dessus du pubis) et éventuellement le bas du dos, 3 à 4 fois par jour.Notre experte : Marie-Amélie de Bernouis, docteur en pharmacie et aromatologueA lire aussi :

Tout savoir sur la maladie de Lyme : causes, symptômes, traitement, prévention

La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse non contagieuse dont le diagnostic a été posé pour la première fois en 1975 dans la ville de Lyme au Connecticut (USA). Qui est à l’origine de cette maladie ? Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ? Quel traitement est préconisé ? Comment l’éviter ?
Comment attrape-t-on la maladie de Lyme ?Cette maladie est transmise par une morsure de tique elle-même infectée par une bactérie de la famille des spirochètes, la Borrelia burgdorferi. À noter que la tique est un acarien qui peut être potentiellement porteur d’une quarantaine de microbes différents, mais toutes les tiques ne sont pas contaminées. On constate que, depuis plusieurs années, le nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme a fortement augmenté. Cela s’explique notamment par une meilleure connaissance du diagnostic de cette infection bactérienne ainsi qu’au changement climatique.Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ?Le premier signe du développement de la maladie de Lyme est l’apparition d’un érythème migrant à l’endroit de la morsure de la tique. D’autres symptômes, tels que des troubles de l’activité cardiaque, des courbatures, des douleurs articulaires ou des maux de tête peuvent se développer. Dans certains cas, lorsque la maladie devient chronique, il est également possible de souffrir de paralysie faciale et musculaire ou encore de perte de mémoire et de fatigue intense. Le problème est que les symptômes de la maladie de Lyme, que l’on appelle également « la grande imitatrice », s’apparentent à ceux d’autres pathologies telles que la grippe, la fibromyalgie, la syphilis ou encore l’insuffisance veineuse. Il est donc souvent difficile de poser un diagnostic précis. D’autant plus que les examens biologiques ne sont pas à 100 % fiables.Borréliose de Lyme : traitementLa maladie de Lyme, lorsqu’elle est diagnostiquée, doit en premier lieu faire l’objet d’un traitement antibiotique à bas d’amoxicilline. Toutefois, si cette pathologie devient chronique, il faut rester vigilant à la résistance de l’organisme face aux antibiotiques. Il est alors possible de se tourner vers des méthodes naturelles complémentaires telles qu’un changement dans l’alimentation, l’électrothérapie, la phytothérapie, la cryothérapie, etc.Prévention contre la maladie de LymeCette infection bactérienne peut être évitée si l’on prend des mesures de précaution notamment lors de sorties en forêt ou dans les champs. Toutes les régions sont concernées par la présence de tique, cela dit, le Centre et l’Est de la France font partie des zones les plus touchées. Prudence, donc ! On veille à porter des vêtements couvrants afin de protéger toutes les parties du corps et en particulier au niveau des membres inférieurs, zone la plus attaquée par les tiques. On peut également, utiliser un produit répulsif sur les vêtements et les parties découvertes (contre-indication pour la femme enceinte et les enfants en bas âge)Si toutefois on se fait mordre par un de ces acariens, plus on agit tôt (moins de 24 heures), plus le risque de transmission de la bactérie est faible. Pour s’en débarrasser, on utilise un tire tique ou une pince fine et on désinfecte avec un antiseptique. En revanche, il ne faut surtout pas essayer d’arracher la tique puisque seul le corps serait retiré, laissant la tête potentiellement infectée dans l’organisme. On garde un œil sur la morsure pendant une période d’un mois environ afin de guetter l’apparition d’un érythème migrant. Dans tous les cas, il est préférable d’aller consulter un médecin.

Par Marie Lesbats

Si vous avez un stérilet Novaplus ou Ancora, faites-le retirer (sans urgence)

L’ANSM recommande aux femmes porteuses d’un stérilet Novaplus ou Ancora posé avant mars 2019 de le faire retirer en raison des risques de grossesse non désirée.Si la pilule reste « le » moyen de contraception principal en France, 25 % des Françaises sont porteuses d’un dispositif intra-utérin (DIU) ou « stérilet », selon un sondage de l’Ifop pour IllicoMed réalisé en 2018.Sur le même sujetAttention : dans un communiqué paru ce mardi 27 juillet 2021, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) recommande aux femmes porteuses d’un stérilet Novaplus ou Ancora posé avant le mois de mars 2019 de le faire retirer « sans urgence »…Cette recommandation résulte de deux constatations : primo, les stérilets Novaplus et Ancora présentent un risque accru d’expulsion spontanée (en clair : ils peuvent se détacher de l’utérus, en raison d’un défaut de stabilité), deuzio, ils font courir un risque de grossesse non-désirée (parce qu’ils peuvent se détacher, donc).Une alerte qui concerne les stérilets posés avant mars 2019Comment savoir si j’ai un stérilet Novaplus ou Ancora ? La marque du stérilet posé apparaît normalement sur la « carte patiente » remise par le professionnel de santé lors de la pose – on y trouve également la date. À noter :Comme le précise l’ANSM, « en l’absence de cette carte ou si la date de pose n’y figure pas, il convient de se rapprocher du professionnel de santé qui a procédé à la pose car il dispose de cette information dans le dossier médical de sa patiente. Si la date de pose du DIU ne peut être identifiée [et qu’il s’agit d’un DIU Novaplus ou Ancora], nous recommandons par précaution de procéder à son retrait. »L’ANSM précise que ce retrait préventif n’est pas urgent : « ce retrait pourra être réalisé à l’occasion d’une prochaine consultation de gynécologie ». Pour rappel, lorsqu’on est porteuse d’un dispositif intra-utérin (DIU), il est recommandé de voir son gynécologue tous les 6 mois ou tous les ans pour une visite de contrôle…À lire aussi :

Consommer des oméga-3 augmente l’espérance de vie

D’après une récente étude espagnole, consommer régulièrement des aliments riches en oméga-3 permettrait d’allonger l’espérance de vie de 5 ans environ.Les oméga-3 sont excellents pour la santé : ces « bons » acides gras aident notre cerveau à bien fonctionner, nous protègent contre les coups de déprime, préviennent le cancer, boostent notre cœur, préservent notre jolie silhouette… Bref, ils sont indispensables !Sur le même sujetUne nouvelle étude, conduite par le Hospital del Mar Medical Research Institute (en Espagne), nous donne une nouvelle bonne raison de faire le plein d’oméga-3 aussi souvent que possible : ces acides gras essentiels allongeraient notre espérance de vie d’environ 5 ans.Sardines, maquereaux, harengs, anchois, graines de chia ou de lin…Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs espagnols ont travaillé avec un groupe de 2240 volontaires âgés de 65 ans et plus, qui ont été suivis pendant 11 ans. Résultat ? Les scientifiques ont constaté que les participants qui présentaient les taux sanguins les plus élevés en oméga-3 vivaient (en moyenne) 4,7 années de plus que les autres. »Le fait d’être un fumeur régulier réduit d’environ 5 ans l’espérance de vie : ce sont 5 ans que l’on peut regagner en consommant davantage d’oméga-3 au quotidien » remarquent les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans le American Journal of Clinical Nutrition. L’idéal étant (bien sûr) de faire le plein d’oméga-3 et d’arrêter de fumer…Pour rappel, les meilleures sources d’oméga-3 sont les petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs et anchois), les graines de chia et de lin, l’huile de colza ou encore les noix. « Opérer des petits changements dans ses habitudes alimentaires peut avoir un impact majeur sur la santé et l’espérance de vie : il n’est jamais trop tard pour modifier son mode de vie » soulignent les scientifiques.À lire aussi :

L’accident cardiovasculaire cérébral (AVC) : causes, symptômes

SOMMAIRE :Qu’est-ce que l’AVC ?Un accident cardiovasculaire cérébral (AVC) aussi appelé attaque cérébrale est une perturbation de l’irrigation du cerveau qui peut avoir deux causes: une artère bouchée par un caillot ou la rupture d’une artère qui va créer un hématome. « Un Français sur 5 aura un AVC dans sa vie et presque 1 femme sur 4″, informe le Pierre Amarenco, Chef du service de neurologie et du centre d’​accueil et de traitement de l’attaque cérébrale à l’hôpital Bichat (Paris) qui insiste sur le fait que la majorité des AVC pourrait être évitée.Il existe deux types d’AVC :L’AVC ischémique:C’est le type d’AVC le plus fréquent : 85% des AVC sont d’origine ischémique. Cet AVC se produit lorsqu’une artère se bouche ce qui empêche l’irrigation d’une partie du cerveau et empêche celui-ci de fonctionner correctement.A savoir : lorsque l’artère se bouche de façon transitoire (moins d’une heure en général), on parle d’un accident vasculaire ischémique transitoire (AIT). Il peut être le signe d’alerte d’un AVC dans les jours qui suivent. Les symptômes même transitoires doivent donc faire consulter en urgence.L’AVC hémorragique:Il représente 15% des AVC et survient lorsqu’une artère cérébrale se rompt ce qui crée un hématome comprimant le cerveau. Il peut s’agir d’une hémorragie cérébrale ou d’une hémorragie méningée. Le plus souvent, l’hémorragie méningée fait suite à une rupture d’anévrisme (rupture d’un anévrisme artériel).Quelles sont les causes ? »Il existe plus de 150 causes d’attaque cérébrale, mais quatre grandes causes principales », décrit le neurologue :l’athérosclérose,la maladie des petites artères hypertensives,les embolies d’origine cardiaque (infarctus du myocarde, maladie des valves cardiaques, fibrillation auriculaire) qui peuvent favoriser la formation de caillots,les anomalies sanguines qui peuvent occasionner la formation de caillots.Quels sont les symptômes de l’AVC ?Les symptômes de l’AVC peuvent être une paralysie, une perte de force d’un côté du corps, bras, jambe ou face, ou tout en même temps, une perte de la parole, une difficulté pour articuler, pour sortir des mots ou des mots qui viennent à la place d’autres mots ou encore une difficulté pour sortir les mots dans sa tête. »L’AVC peut aussi se signaler par des troubles de la vue comme la perte de la vue d’un œil en totalité, la carotide qui irrigue le cerveau irrigant d’abord l’œil, des troubles de l’équilibre (d’un coup, la personne se met à marcher comme une personne ivre, ne peut pas tenir debout), des troubles de la sensibilité de l’hémicorps (fourmillements niveau d’un bras, d’une jambe, de la face, voire de tout le côté) », décrit le neurologue.Enfin, un mal de tête extrêmement brutal, inhabituel, en général très violent, peut signaler un AVC. « Ce qui caractérise les symptômes d’un AVC c’est leur apparition brutale », précise le Pr Amarenco.Quels sont les facteurs de risque ?Les facteurs de risque sont communs aux deux types d’AVC et aux pathologies d’origine vasculaire en général. Ils rassemblent des facteurs de risque:-non évitables : l’âge, le sexe (les hommes sont plus à risque), l’hérédité (plus de risques d’avoir un AVC si un membre de la famille a eu un AVC avant 65 ans), les antécédents d’AVC.-évitables : hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie, surpoids, sédentarité, tabagisme et cannabis, consommation d’alcool excessive. « La prévention des AVC est essentielle », souligne le neurologue.Un AVC doit être pris en charge le plus tôt possible. Il convient d’appeler le 15 ou de se rendre dans l’hôpital le plus proche. Une IRM ou un scanner est effectué pour faire le diagnostic et voir s’il s’agit d’un infarctus cérébral ou une hémorragie cérébrale. »Le traitement de revascularisation doit être effectué dans les 3h idéalement, dans les 6h qui suivent l’AVC au plus tard », informe le Pr Pierre Amarenco. Ce traitement de thrombolyse administré par voie intraveineuse a pour objectif de déboucher l’artère bouchée par un caillot. »Si cela n’est pas suffisant, nous pouvons faire un traitement de thrombectomie », indique le neurologue. Celui-ci consiste à introduire sous contrôle d’imagerie, un cathéter dans l’artère fémorale et à le remonter dans la carotide puis dans l’artère cérébrale afin de retirer le caillot. « La prise en charge dans une unité neuro-vasculaire permet de réduire la mortalité de 30%, notamment grâce à l’intérêt porté aux troubles de la déglutition (responsable de pneumonie) et fait que 60% de patients en plus rentrent à domicile », informe encore le Pr Amarenco.Un bilan est fait pour trouver la cause et/ ou les facteurs de risque et les traiter (par exemple diabète, hypercholestérolémie, intoxication tabac ou cannabis, hypertension artérielle…)Certaines personnes doivent aller en centre de rééducation quelques semaines voire quelques mois après un AVC. « Elles bénéficient d’une rééducation motrice, de langage. Le handicap invisible comme les troubles de mémoire, les troubles de la concentration, les modifications du caractère doivent également être pris en charge par des spécialistes des AVC », explique le Pr Pierre Amarenco.Quel pronostic et durée de vie après un AVC ?150 000 personnes sont victimes d’un AVC en France chaque année, dont plus de 110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent. « C’est la première cause de décès chez les femmes », alerte le Pr Amarenco. Cependant, il faut souligner que le taux de mortalité a beaucoup diminuéPlus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC. Cette pathologie représente la première cause nationale de handicap acquis de l’adulte. « Globalement, le risque de récidive d’un AVC est compris entre 1 et 8% par an selon la cause, indique le neurologue, mais ce risque est diminué de 80% avec les traitements de la cause », rassure-t-il.La prévention primaire (si vous n’avez pas eu d’AVC) permet de prévenir la majorité des AVC. Elle est basée tout d’abord sur une bonne hygiène de vie : alimentation équilibrée, activité physique régulière, le tout évitant le surpoids, pas de tabagisme ou de consommation de cannabis, consommation d’alcool.Il faut aussi faire contrôler sa tension, son taux de cholestérol sanguin et traiter si besoin une hypertension artérielle ou une hypercholestérolémie.A savoir : cette bonne hygiène de vie vous aide aussi si vous avez malgré tout un AVC. « Les gens qui ont fait un AVC et qui pratiquaient une activité physique ont 50% de risque de handicap en moins », souligne le Pr Amarenco. »Nous pouvons diminuer de 80% ce risque d’AVC avec des mesures simples », indique le neurologue dont l’Association Vaincre l’AVC se donne pour objectif une diminution de 80% des AVC d’ici 2030.La prévention secondaire (si vous avez déjà fait un AVC) est essentielle également. Elle comprend les mêmes règles que la prévention primaire. « L’activité physique est un point majeur », indique le Pr Pierre Amarenco qui demande à ses patients de faire chaque matin avant la douche, 30 mn de vélo d’appartement. En plus des règles d’hygiène, la bonne observance des traitements est indispensable.Sources :Interview du Pr Amarenco, Président du Fonds Vaincre l’AVC, Chef du service de neurologie et du centre d’​accueil et de traitement de l’attaque cérébrale à l’hôpital Bichat (Paris).Vous pouvez calculer votre risque d’AVC sur ce site et recevoir des conseils personnalisés pour l’éviterLivret L’accident vasculaire cérébral (AVC), Hôpitaux de Saint-MauriceBrochure Mieux comprendre ce qu’est un accident vasculaire cérébral, FranceavcLire aussi :

9 astuces pour combattre vos envies de sucre

Bonbons, gâteaux, glaces ou autres sucreries, certaines envies semblent parfois irrésistibles. Cependant, vous pouvez apprendre à calmer ces pulsions gourmandes. Dans la matinée, en fin de journée ou dans la soirée, vous n’arrivez pas à succomber à votre confiserie préférée ? Pourtant, ingérés en trop forte quantité, les aliments sucrés engendrent surpoids et obésité avec leur flot de complications.Sur le même sujetAugmentation du risque de cancer, accroissement du diabète de type 2 ou encore de maladie cardiovasculaire… Si le sucre reste indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, consommé excessivement, il se révéle néfaste.Comment diminuer sa consommation de sucre ?Premièrement, tentez de réduire progressivement vos apports en glucides simples. Il s’agit des sodas, bonbons ou encore des céréales raffinées.Ainsi, remplacez ces éléments par des glucides complexes et par des aliments riches en fibres, tels que les céréales complètes, les légumineuses et les fruits.L’important est de ne pas vous créer de frustrations. Si vous ressentez le besoin irréprésible de consommer du sucre dans votre journée, optez pour un fruit frais, une compote fait-maison ou deux carrés de chocolat noir.Lorsque l’envie de sucre vous envahit, pensez à ce que vous allez vous accorder lors du prochain repas. N’hésitez pas à vous changer les idées avec la pratique d’une activité sportive, buvez de l’eau ou une tasse de thé pour freiner votre désir ou prenez une collation saine si vous devez attendre quelques heures avant de vous mettre à table.À lire aussi :

Douleur chronique : un antidouleur naturel issu d’une fleur pourrait être efficace

Des chercheurs luxembourgeois se sont penchés sur les propriétés antalgiques de la couronne de Néron, une fleur qui pousse en Asie du Sud-Est. Verdict : elle pourrait permettre de lutter plus efficacement contre la douleur chronique.On le sait : la Science s’inspire souvent de la Nature pour mettre au point des médicaments. L’exemple le plus connu, c’est celui du saule blanc (Salix Alba) dont l’écorce était déjà employée durant l’Antiquité pour ses propriétés antalgiques et antipyrétiques : c’est en s’inspirant de ce remède ancestral que fut développé l’acide salicylique au milieu du 19ème siècle. Il s’agit du principe actif de l’aspirine.Sur le même sujetCette fois, des chercheurs du Luxembourg Institute of Health (au Luxembourg, donc) se sont intéressés à une fleur traditionnellement utilisée par la médecine traditionnelle chinoise : la couronne de Néron (Tabernaemontana divaricata), aussi appelée « fleur de moulinet », « jasmin crêpe » ou encore « baie de rose des Indes orientales ».Un antidouleur puissant, qui présente moins d’effets secondaires que la morphineLes chercheurs luxembourgeois ont découvert que cette fleur (qui pousse principalement en Asie du Sud-Est) renferme une molécule dotée de puissantes propriétés antalgiques : la conolidine. Dans le détail : la conolidine serait capable de « bloquer » des récepteurs spécifiques, les récepteurs ACKR3. Ceux-ci fonctionnent à la manière de « pièges » puisqu’il « attrapent » les opioïdes naturellement produits par le cerveau pour combattre la douleur. »En bloquant l’action des récepteurs ACKR3, la conolidine permet d’accroître l’efficacité des opioïdes antalgiques, donc de lutter plus efficacement contre la douleur, explique le Dr. Andy Chevigné, principal auteur de ces travaux. Nous pensons que ce phénomène chimique explique pourquoi la couronne de Néron est considérée comme un antalgique puissant en médecine traditionnelle chinoise. » »Nos travaux pourraient ouvrir la voie au développement de nouveaux médicaments contre la douleur chronique, à base de conolidine. Par ailleurs, nous avons découvert que la conolidine entraîne moins d’effets secondaires que la morphine ou le fentanyl (dépendance, troubles respiratoires…). »Ces travaux ont été publiés dans la revue spécialisée Signal Transduction and Targeted Therapy.À lire aussi :

Quelle est la différence entre un psychologue et un psychiatre ?

Dépression passagère ou trouble psychique installé depuis longtemps, les raisons qui incitent à pousser la porte d’un cabinet de psy peuvent être nombreuses.
Aussi, il est important de le faire sans tarder lorsque l’on en ressent le besoin. Avant de prendre rendez-vous chez un spécialiste, il convient d’abord de savoir vers quel type de “psy” vous souhaitez vous tourner : psychiatre ou psychologue ?Psychiatre ou psychologue : quelle différence ?Le psychiatre est un médecin spécialisé tandis que le psychologue est un universitaire. Le premier a suivi des études de médecine durant lesquelles il s’est spécialisé en psychiatrie. Le second est diplômé d’une licence et d’un master en psychologie ou d’une école (l’École privée de psychologues praticiens de Paris ou de Lyon par exemple). Des formations différentes mais reconnues par l’Etat dans les deux cas.Si l’un (le psychiatre) prescrit des médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs…) et peut décider ou non de l’hospitalisation d’un patient, les deux apportent un soutien psychologique. Le psychologue comme le psychiatre ont bien souvent recours à une thérapie par la parole, le type de thérapie le plus fréquent aujourd’hui. En consultation individuelle ou de groupe, le ou les patients (dans le cas d’une thérapie de couple ou familiale), sont invités à formuler leur ressenti, leurs émotions, à se poser les bonnes questions pour comprendre les mécanismes inconscients de leur pensée. Quand le psychiatre est le seul habilité à poser un diagnostic notamment dans le cadre de maladies mentales (bipolarité, schizophrénie, anorexie, TOC…), le psychologue peut, quant à lui, faire passer des tests d’intelligence et/ou de personnalité.Quelle prise en charge par l’assurance maladie ?Un des facteurs qui influence bien souvent le choix d’aller vers tel ou tel thérapeute tient à la prise en charge financière des séances. Dans le cas d’un suivi psychologique, il n’y a pas de remboursement possible par la sécurité sociale bien que certaines mutuelles le proposent. A l’inverse, une visite chez le psychiatre bénéficie de remboursements par la sécurité sociale. Il faut savoir que de nombreux psychiatres pratiquent aussi des dépassements d’honoraires. Aller vers l’un ou l’autre de ces thérapeutes tient du choix personnel. Ainsi, consulter un médecin généraliste peut être une bonne première approche afin de savoir vers quel spécialiste se tourner par la suite.

Par Clotilde Costil

Pilule contraceptive : y a-t-il un lien avec la baisse du désir féminin ?

Existe-t-il un lien entre baisse du désir chez la femme et la pilule contraceptive ? Cette question qui a fait l’objet de plusieurs recherches n’est toujours pas réglée et divise la communauté scientifique.D’après une étude suédoise menée il y a quelques années sur 202 femmes, une légère baisse de la libido a effectivement été constatée. 22% des participantes ont ainsi rapporté cette diminution, contre 17% chez celles sous placebo.Mais pour le docteur Gilbert Bou Jaoudé, sexologue, « ces résultats ne démontrent en aucun cas un impact négatif systématique ». En réalité, la baisse de la libido est soumise à plusieurs facteurs, comme le type de pilule et les réactions qu’elles vont provoquer dans l’organisme des femmes.Au cas par casDe plus, « de nombreuses études mettent dans le même panier toutes les pilules contraceptives », déplore le docteur Bou Jaoudé. Par ailleurs, il estime qu’il est difficile d’avoir des éléments de comparaison (avant et après la pilule) alors que beaucoup de femmes commencent à prendre ce genre de contraceptif avant même de commencer leur vie sexuelle.Sans oublier le fait qu' »il existe une variabilité personnelle très importante en matière de réponse individuelle à l’administration d’hormones », rappelle-t-il.Toujours selon le docteur Bou Jaoudé, le désir féminin est en réalité le résultat « d’un subtil et fragile équilibre d’hormones et de neurotransmetteurs que la moindre perturbation peut faire chuter ».C’est pourquoi vous ne devez absolument pas jeter vos pilules à la poubelle si jamais vous éprouvez un quelconque trouble du désir. Consultez un spécialiste de la santé afin de déterminer quelle peut être la véritable cause de votre baisse de libido.

Cœur : et s’il suffisait de dix minutes de sport pour être en bonne santé ?

Avez-vous vraiment besoin de faire trente minutes de sport pendant cinq jours par semaine, tout en évitant de rester deux jours consécutifs sans pratiquer ? Ces conseils, prodigués par le ministère de la Santé, afin de développer l’aptitude cardio-respiratoire, peu d’adultes les respectent.C’est pourquoi des chercheurs américains (Université du Texas) ont réalisé une étude afin de savoir si une activité physique plus courte restait quand même bénéfique pour la santé cardiaque.Trois fois par semaine, les participants devaient faire du vélo de façon intense, mais pendant seulement dix minutes. Plus précisément, cet exercice consistait à pédaler le plus rapidement possible pendant quatre secondes, se reposer dix à trente secondes, et ainsi de suite pendant dix minutes.Un programme court et efficaceLes résultats se sont avérés très concluants. Tous ceux qui ont participé à l’étude ont amélioré :leur consommation maximale d’oxygène. Ils ont gagné en endurance en termes d’aérobie;leur résistance et leur force ;le volume total de sang. Un phénomène dû à la dilatation des vaisseaux sanguins et d’un besoin en oxygène plus important.Un programme court et efficace qui pourrait faire office de bon compromis pour ceux qui souhaitent améliorer leur santé cardiaque, mais qui ne trouvent pas vraiment le temps de faire du sport.

Les aliments riches en vitamine B6

La vitamine B6 est une vitamine dite essentielle, qui favorise la production d’anticorps et contribue à booster notre immunité. Notre organisme ne sait pas la fabriquer, il doit donc la puiser dans les aliments chaque jour. La vitamine B 6 ou pyridoxine a plusieurs propriétés principales dans notre organisme. Elle métabolise les protéines et les acides aminés, elle convertit en énergie le sucre stocké dans le corps. Elle améliore également l’efficacité du système immunitaire en favorisant la production d’anticorps et prévient et réduit l’intensité et la fréquence des crampes et des spasmes musculaires. La vitamine B6 contribue à une bonne absorption de la vitamine B12.Sur le même sujetLes besoins quotidiens de vitamine B6 sont de 1 à 1,6 mg pour les adultes et de 0,6 à 1,6 mg pour les enfants. Ces besoins augmentent avec la quantité de protéines, d’acides gras insaturés et de sucre consommés. Une alimentation trop riche en sucre et en graisses entraîne un besoin accru de vitamine B6.Une carence en vitamine B 6 entraîne une anémie, des troubles de la peau et des muqueuses, des troubles oculaires, une faiblesse musculaire, des crampes et fourmillements.On trouve de la vitamine B6 dans les poissons gras, les protéines complètes, les germes de blé, les légumes secs (lentilles…), les légumes (carottes, oignons, épinards…), les fruits (prunes, bananes., avocats…), les produits laitiers, le foie, le jaune d’œuf, les noix, les graines.A savoir : la vitamine B6 est plus efficace lorsqu’elle est associée aux autres vitamines du groupe B, au zinc et au magnésium. La vitamine B6 étant une vitamine hydrosoluble (soluble dans l’eau), elle est préservée lorsque les aliments sont cuits à la vapeur ou dans une petite quantité d’eau.Sources :Alix Lefief-Delcourt, ‎Marc Pérez, Le guide des compléments alimentaires stars, Editions Leduc.s, 2019Christian Brun, Anne Ghesquière, Le grand livre du bien-être au naturel, Editions Eyrolles, 2012

Troubles anxieux, dépression… Comment se faire aider ?

Santé Publique France lance une campagne grand public pour inciter les Français à parler de leur état psychologique, durement affecté par la pandémie de Covid-19, et pour rappeler l’existence de lignes d’écoute. L’arrivée du Covid-19 et les confinements successifs mis en place pour le freiner ont terriblement affecté la santé mentale des Français. Sur le même sujetLes données médicales qui remontent des urgences et de SOS médecin, mais aussi les enquêtes régulières menées par Santé Publique France (CoviPrev) montrent que ces troubles -anxiété et dépression- ont tout particulièrement progressé entre fin septembre et début novembre (deuxième confinement), et qu’ils se maintiennent depuis à « un niveau élevé ». En effet, selon Santé Publique France, 30% de la population est aujourd’hui affectée par des troubles anxieux ou dépressifs. De même, les troubles du sommeil ont progressé, ainsi que le montre la hausse de consommation des somnifères.Or le constat que fait le gouvernement c’est que les Français sont mal informés (43% estiment manquer d’information sur les symptômes et les traitements de l’anxiété et de la dépression) et sont en demande d’outils d’aide et d’écoute. Les dispositifs pourtant existants, le numéro vert 0 800 130 000 et le site d’information psycom.org, restent peu diffusés. « En parler c’est déjà se soigner » C’est dans ce contexte que Santé publique France et le ministère de la Santé lancent ce 6 avril une campagne d’information grand public. L’objectif ? Mieux détecter les troubles psychologiques avant qu’ils ne s’aggravent et/ou deviennent chroniques. Mais aussi inciter à en parler, à son entourage ou à son médecin, ou encore de ne pas hésiter à recourir à des dispositifs d’aide et d’écoute, qui pourront proposer un soutien et une prise en charge adaptés. « Avant le soin, la première étape pour aller mieux, est d’en parler », souligne Santé Publique France.La campagne est déclinée, dès le 6 avril,sur Internet, en radio et à la télévision via des spots qui rappellent qu’il n’y a pas besoin d’avoir le Covid pour se sentir stressé ou angoissé. Anxiété, déprime, mal-être… Que faire ? A qui s’adresser ? Les jeunes adultes étant particulièrement concernés par les troubles psychologiques peuvent contacter le numéro vert 0 800 235 236 ou s’informer sur le site filsantejeunes.com pour partager leurs inquiétudes, leurs angoisses ou troubles psychiques et être orientés si nécessaire vers les structures d’aide les plus proches de chez eux.Psycom, organisme public d’information en santé mentale, propose quel que soit votre âge, des conseils, des documents d’information pour mieux connaître les symptômes et la prise en charge de l’anxiété, de la dépression et autres troubles psychologique et psychiatriques. Le site psycom.org propose aussi des conseils pour faire face etretrouver un équilibre psychique. Mais aussi, lorsque les symptômes s’installent dans la durée et empêchent toute autre action du quotidien de savoir vers qui se tourner pour bénéficier d’une aide psychologique adaptée et de soins.Sa directrice, Aude Caria incite à l’occasion du lancement de cette campagne, à libérer la parole autour de la santé mentale, encore trop souvent stigmatisée. « Il est facile de dire, j’ai eu le Covid, mais il est encore difficile de dire j’ai fait une dépression. »S’informer :Source : conférence de presse Santé Publique France, 6 avril 2021.Lire aussi :

Haro sur les perturbateurs endocriniens… dès la crèche !

À l’appel du réseau Environnement Santé, plus de 200 territoires s’engagent à réduire l’exposition à ces substances perturbant le fonctionnement hormonal. Et ça commence dès la crèche !
Dans les 13 crèches de Limoges, 600 enfants mangent dans des plateaux en porcelaine. Et l’initiative s’étend désormais dans les écoles. « Ce matériau neutre et pratique remplace de manière avantageuse le polyuréthane, un plastique contenant des produits toxiques », présente le maire Emile Roger Lombertie, qui a engagé sa commune dans la charte des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens. « C’est un engagement à agir pour réduire l’exposition de la population à ces polluants », indique David Feltz, chargé de mission au Réseau environnement santé, l’association initiatrice de la charte fin 2017.La ville de Limoges a débuté son action dans les crèches par la sensibilisation des parents et la formation du personnel à de nouvelles pratiques : usage de biberons en verre, lavage des enfants à l’eau et au savon, nettoyage de l’environnement à la vapeur, utilisation de peintures écologiques… « Au cours de ma carrière de médecin, j’ai été confronté à la montée progressive de la stérilité. Protéger l’environnement permet de protéger l’humain », souligne le maire. Aujourd’hui, 200 villes, quatre régions et quatre départements ont signé la charte. Des territoires moteurs de changement.Nathalie Picard et Adelaïde Robault

Par l’équipe Ça m’intéresse

Les aliments les plus riches en vitamine B12

La vitamine B 12 à de nombreux rôles dans l’organisme dont la participation à la formation des globules rouges. Ses apports par l’alimentation sont d’origine animale.La vitamine B 12 ou cobalamine est une vitamine essentielle pour la maturation normale et le développement des globules rouges. Elle joue un rôle important dans le bon fonctionnement du système nerveux. Elle intervient aussi dans la formation de l’ADN et est importante pour la peau.Sur le même sujetStockée au sein de notre organisme, la vitamine B12 est importante pour la croissance et aide à prévenir les problèmes d’ordre cardiovasculaire.Nos besoins quotidiens en vitamine B12 sont de 2,5 microgrammes. Une carence en vitamine B12 provoque anémie, fatigue, diarrhée, irritabilité, troubles du comportement, de l’humeur et de la mémoire.Les causes de carence en vitamine B12 peuvent être une maladie intestinale (Crohn) ou une ablation partielle de l’intestin, un régime strict végétalien. Les apports quotidiens recommandés sont de 3 microgrammes pour les adultes et de 4 microgrammes pour les femmes enceintes. Les végétaliens doivent se supplémenter en vitamine B12.On trouve la vitamine B12 dans les produits et sous-produits animaux, principalement dans les foies de veau, poulet, bœuf, dans les rognons, les huîtres, les palourdes et le poulpe et, en moindre quantité, dans les viandes de porc, bœuf, veau et mouton, les maquereaux, sardines et saumons, les œufs, le lait et les fromages ….Bon à savoir : l’efficacité de la vitamine B12 est augmentée lorsqu’elle est associée à d’autres vitamines du groupe B, particulièrement la B6 et la B9.Sources : Alix Lefief-Delcourt, ‎Marc Pérez, Le guide des compléments alimentaires stars, Editions Leduc.s, 2019Christian Brun, Anne Ghesquière, Le grand livre du bien-être au naturel, Editions Eyrolles, 2012

Pourquoi certaines personnes transpirent beaucoup ?

La transpiration est une réaction physiologique naturelle permettant la diminution de la température corporelle lorsque celle-ci est trop importante. La transpiration se déclenche normalement en cas de fortes chaleurs, pendant un exercice physique, en cas de stress… Mais pourquoi certaines personnes transpirent plus que d’autres ? Explications.
La thyroïde est une petite glande située dans le cou, parfois sujette à une hyperactivité chronique. L’hyperactivité thyroïdienne se traduit alors par une production excessive d’hormones thyroxines. Ces hormones ont notamment pour conséquence de stimuler le métabolisme, et de provoquer une importante transpiration sans nécessité apparente. Certaines personnes transpirent donc beaucoup, car elles sont atteintes d’hyperthyroïdie. Le fait de transpirer en excès est généralement mal vécu, notamment à cause des odeurs corporelles inconfortables et incontrôlées. Il existe heureusement des traitements permettant de réguler ces symptômes. Si vous transpirez beaucoup, et pensez être atteint d’hyperthyroïdie, consultez immédiatement votre médecin.L’hyperhidrose : maladie de la transpiration excessiveUne transpiration anormale est également souvent liée à une maladie appelée hyperhidrose. Il s’agit d’un dérèglement du système nerveux central qui provoque une transpiration excessive, même lorsqu’il fait frais et que le corps est au repos. Cette maladie touche environ 3% de Français.es devant vivre au quotidien avec les mains et les pieds mouillés, mais aussi les aisselles, le visage, et parfois même l’ensemble du corps. La nervosité, qui va souvent de pair avec ces désagréments, peut davantage aggraver ces symptômes, et un cercle vicieux se met alors en place. Si les déodorants classiques n’ont pas d’effet sur les personnes souffrant d’hyperhidrose, ces dernières peuvent se tourner vers des traitements permettant de réguler efficacement les excès de transpiration (chlorure d’aluminium par exemple). L’hyperhidrose est héréditaire dans 20 % des cas, et nécessite de consulter un médecin qui pourra alors rediriger le patient vers un dermatologue ou un endocrinologue.L’obésité et la transpiration abondanteLes personnes en surpoids ont également souvent tendance à transpirer plus que les autres. Le moindre effort physique provoque en effet une surchauffe rapide du corps qui compense alors en évacuant l’eau par la peau pour réguler sa température. Les personnes obèses possèdent davantage de graisse, et celle-ci agit comme une barrière contre le froid. La température du corps augmente donc beaucoup plus facilement, c’est pourquoi l’obésité peut être la cause d’une transpiration abondante. La perte de quelques kilos peut aider à faire diminuer son taux de transpiration. De manière plus générale, combattre l’obésité permet aussi d’éviter de nombreux autres problèmes de santé.

Par l’équipe Ça m’intéresse

Un espoir pour les personnes atteintes de fibromyalgie

L’entreprise grenobloise, Remedee Labs, va prochainement démarrer un essai clinique pour valider une technologie de stimulation des endorphines par ondes millimétriques à usage individuel pour mieux gérer la douleur et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie. Les équipes ont observé des résultats particulièrement encourageants sur un sous-groupe de patients déclarant souffrir de fibromyalgie.

Afin de confirmer ces résultats et d’offrir ainsi de nouvelles perspectives pour le développement d’un traitement dédié à la prise en charge de la fibromyalgie, cet essai clinique dédié se déroulera dans plusieurs centres spécialisés dans la prise en charge de cette pathologie. Fatigue, troubles du sommeil, douleurs dans les articulations…, la fibromyalgie ou syndrome fibromyalgique provoque plus d’une centaine de manifestations altérant gravement la qualité de vie, avec la douleur chronique diffuse comme symptôme principal. Selon l’expertise collective de l’Inserm, la fibromyalgie toucherait entre 1,4 et 2,2 % des Français, soit environ 1,2 million de personnes. On note une prépondérance féminine soit 4 fois plus de femmes, âgées de 30 à 55 ans. L’origine de cette pathologie n’est pas éclaircie et aucun traitement spécifique n’a démontré son efficacité. Face à l’altération de la qualité de vie du patient, un des enjeux est de réussir à réduire la douleur.

« Gérer efficacement la fibromyalgie constitue, aujourd’hui plus que jamais, un défi prioritaire pour la communauté médicale. Nous avons besoin de nouvelles approches pour traiter cette pathologie complexe et limiter l’impact sur la vie familiale et professionnelle des patients. » explique le Docteur Caroline Maindet, Praticien hospitalier au Centre de la Douleur au CHU de Grenoble

En France, 65 % des personnes atteintes de fibromyalgie déclarent un arrêt de travail au cours des 12 derniers mois. Les relations familiales et sociales peuvent être réellement limitées et les activités de la vie quotidienne perturbées, pouvant mener à l’isolement et au renforcement des inégalités sociales.

Cette nouvelle technologie reposerait sur une stimulation des endorphines. Le poignet offrant une zone fortement innervée, le bracelet stimulerait avec une extrême précision les terminaisons nerveuses en libérant les endorphines. Les premiers essais sont très encourageants mais doivent être confirmer par des expérimentations en partenariat avec plusieurs centres anti douleur en France. L’étude clinique va débuter au deuxième trimestre 2021. Il concernera 150 patients sur une durée de 12 mois.

Peut-on soigner la dépression sans médicaments ?

La dépression ne doit pas être prise à la légère. Derrière le « coup de blues » se cache parfois une profonde détresse. Si elle dure depuis plusieurs semaines, il faut absolument consulter un médecin à même d’estimer l’intensité des symptômes et de prescrire un traitement adapté. Dans le cas d’épisodes dépressifs « légers », certaines méthodes naturelles donnent de bons résultats. La luminothérapie quotidienne pour lutter contre la dépressionC’est prouvé : la luminothérapie a une efficacité comparable aux antidépresseurs dans la prise en charge d’un épisode dépressif modéré à sévère. Les mécanismes sont désormais mieux compris, comme l’explique le Dr Pierre A. Geoffroy, psychiatre et neuroscientifique, maître de conférences des universités à l’université de Paris : « Au-delà des effets sur l’horloge biologique que l’on connaît et étudie depuis plus de quarante ans, on a pu identifier des voies directes entre la rétine et des centres de régulation de l’émotion dans le cerveau, avec notamment des effets sur le système sérotoninergique dans certaines zones cérébrales que l’on sait impliquées dans la dépression. »Pour une efficacité optimale, préférez une exposition quotidienne à une puissance de 10 000 lux, pendant une demi-heure idéalement chaque matin et à la même heure, jusqu’à la rémission. Privilégiez une lampe bénéficiant d’un marquage CE classé dispositif médical (Dayvia, Philips, Lumia, Beurer…), placée à moins d’un mètre du visage.Des oméga-3 à haute dose pour stimuler le système nerveuxAdopter un régime de type méditerranéen diminue le risque de dépression de 33 %. Cette alimentation fait la part belle aux acides gras mono et polyinsaturés, particulièrement les oméga-3 que l’on sait indispensables au bon fonctionnement du système nerveux. De récents travaux vont encore plus loin, soulignant l’intérêt d’une supplémentation en oméga-3 pour soigner la dépression. « Il est montré que la seule prise de tels compléments alimentaires améliore la dépression chez la femme. Les oméga-3 figurent ainsi désormais dans les recommandations canadiennes du traitement de la dépression avec un bon niveau de preuve », note le Dr Guillaume Fond, psychiatre, qui prescrit systématiquement une telle supplémentation à ses patients souffrant de troubles anxieux et/ou dépressifs, à raison d’au moins 1 g d’EPA et 400 mg de DHA par jour, et auquel il ajoute volontiers de la vitamine D. »Les études faisant le lien entre une carence en vitamine D et la survenue de symptômes dépressifs se sont multipliées au cours des dernières années », ajoute le psychiatre.Prenez idéalement conseils auprès d’un médecin qui évaluera la durée nécessaire de la cure. Quelques compléments alimentaires sont fortement concentrés en oméga-3 comme la gamme OM3 de Isodis Natura, la gamme Myvitamins de Myprotein ou la formule Oméga-3 équilibre émotionnel de Fleurance Nature. On peut aussi assaisonner son alimentation avec de l’huile de colza ou de noix, riches en oméga 3.L’activité physique, aussi efficace que les antidépresseurs !C’est la conclusion d’une expertise collective de l’Inserm publiée en 2019 (source 1) : un programme d’activité physique adapté a le même bénéfice que la prise de médicaments antidépresseurs. En outre, la pratique d’une activité physique régulière contribuerait à prévenir les récidives d’épisodes dépressifs.En pratique : faites au minimum 3 séances de 30 minutes par semaine avec des pratiques physiques mixtes (aérobic, yoga, résistance, etc) supervisées, et ceci durant 3 mois.La thérapie cognitive et comportementale, en cas de symptômes dépressifs modérés »En matière de psychothérapies, ce sont les thérapies cognitives et comportementales (TCC) qui ont le plus haut niveau de preuves », indique le Dr Fond. Elles sont d’ailleurs recommandées par la Haute autorité de santé comme traitement de première intention dans les symptômes d’intensité légère ou modérée (source 2).Cette technique est pratiquée par des médecins (généralistes, psychiatres) ou des psychologues spécialisés, en cabinet libéral, en établissement ou en centres médico-psychologiques (CMP). Elle peut faire appel à des techniques de respiration et de relaxation, des techniques comportementales (exposition graduelle aux situations redoutées pour atténuer la peur et les angoisses), ou à des techniques cognitives visant à modifier les fausses croyances que la personne a pu développer sur elle-même et le monde extérieur.Le nombre de séances varie en fonction de l’intensité des symptômes et du ressenti des patients. Effectuées avec un psychiatre, ces séances sont partiellement prises en charge par la Sécurité sociale.Dépression : prévenir les rechutes grâce à la méditationEn l’absence de traitement préventif, le risque de rechute est accru dans les deux années qui suivent une dépression et chez les personnes ayant plusieurs épisodes dépressifs à leur actif. Des chercheurs de l’université d’Oxford ont mené en avril 2015 une étude (source 3) auprès de plus de 400 patients ayant souffert d’au moins trois épisodes dépressifs. Les uns ont reçu un traitement par antidépresseurs, les autres, des séances de méditation.Après deux années de suivi, les taux de rechute dans les deux groupes étaient quasi-similaires (44 % et 47 %). Les scientifiques ont donc conclu que la méditation de pleine conscience était tout aussi efficace que les traitements médicamenteux pour prévenir les rechutes. Elle permet en effet de se concentrer sur l’instant présent et de prendre du recul par rapport à ses émotions. Pour être efficace, elle doit néanmoins être pratiquée régulièrement, à raison, par exemple, d’une trentaine de minutes fractionnées chaque jour. Les antidépresseurs sont parfois indispensablesDans certaines situations,  les antidépresseurs peuvent demeurer incontournables :les dépressions sévères avec des idées suicidaires ;celles induisant un important retentissement sur la vie sociale, famille ou professionnelle et pour laquelle une réponse rapide doit être apportée ;celles pour lesquelles il existe une vulnérabilité génétique, si un parent au premier degré a déjà connu des épisodes dépressifs majeurs.Sources :