La camomille : usages, bienfaits et risques

La camomille est une plante de la famille des astéracées utilisée depuis des millénaires pour ses bienfaits sur la santé et le bien-être au quotidien. Dans quels cas ce remède naturel est-il indiqué ? Quelles sont les vertus de la camomille ? Et quels sont les risques éventuels de son utilisation ?
Camomille : quel usage ?La camomille peut être préparée de différentes façons : en tisane ou en infusion, en inhalation, en sirop, en huile essentielle, en compresse ou encore en gargarisme. On l’utilise en cas de troubles digestifs (colique, colite, diarrhées, etc.), du cycle menstruel ou du sommeil. Cette plante est également indiquée en présence d’ulcères de l’estomac, de calculs rénaux, de névralgies, de rhumatismes de certains problèmes de peau (eczéma, zona, démangeaisons, etc.) et d’effets indésirables liés à la ménopause. Enfin, on en consomme pour soulager les migraines les maux de gorge et les inflammations de la muqueuse.Quels sont les bienfaits de la camomille ?Avant de rentrer dans le vif du sujet, il existe 3 variétés de camomille : la romaine, ou camomille noble, la grande camomille et la camomille allemande, ou matricaire. Les deux premières sont vivaces et amères tandis que la troisième est annuelle et douce en goût. Leurs propriétés diffèrent quelque peu.Particulièrement riche en camphre et en lactones sesquiterpènes, la grande camomille est très efficace contre les migraines. La camomille romaine présente des propriétés digestives. Prise avant les repas, elle ouvre l’appétit, stimule la production salivaire et prépare effectivement la digestion. Lorsque le système digestif est trop sollicité, elle agit en antispasmodique, anti analgésique et anti nauséeux. On prête également aux deux variétés des vertus calmantes pour le système nerveux en cas d’irritabilité.De son côté, la matricaire aide à la digestion et agit également comme anxiolytique. Chez la femme, la camomille romaine intervient pour calmer les troubles menstruels (action emménagogue), notamment les dérèglements nerveux liés aux règles. Ses vertus anti-inflammatoires agissent efficacement contre les douleurs articulaires.Camomille : quels risques ?En cas d’allergie à la famille des astéracées ou de tendance à l’asthme, il vaut mieux éviter de consommer de la camomille. Dans de rares cas, la surconsommation de camomille peut également provoquer des vertiges, des nausées ou encore des vomissements. Cette plante, sous forme d’huile essentielle, est déconseillée aux femmes enceintes au cours du premier trimestre de grossesse. Enfin, de petits ulcères buccaux peuvent apparaître en cas de prise directe et de mastication de feuilles de camomille.

Par Marie Lesbats

Les 6 bienfaits de l’Alfalfa (luzerne)

Alfalfa luzerne

La luzerne, appelée également Alfalfa ou alfoile est une plante qui pousse dans de nombreuses régions du monde. Elle existe depuis des siècles et a été largement utilisée comme aliment par les premières civilisations. En Europe occidentale, au Moyen Âge, la luzerne était considérée comme « l’aliment du pauvre », car elle pouvait être cultivée sur n’importe […]

Complément alimentaire arthrose : lesquels préférer ?

illustration arthrose

Les articulations sont les charnières de notre corps. Elles nous permettent de nous pencher, de nous étirer et de nous tourner. Elles peuvent cependant devenir raides ou douloureuses. La cause peut parfois être directement détectable, mais pas toujours. Dans un monde où tout est à notre portée, il est difficile de savoir quels sont les […]

Comment utiliser les bienfaits de la phytothérapie au quotidien – Femina

Artichaut pour désengorger la vésicule biliaire, valériane ou lavande pour faciliter l’endormissement, graines de fenouil ou racine de gentiane pour améliorer la digestion… les vertus curatives et thérapeutiques de certaines plantes sont (re)connues depuis la nuit des temps. Des siècles durant, ces recettes simples, peu coûteuses et souvent d’une efficacité redoutable se transmettaient de génération en génération. Mais les progrès de la science pure et dure, alliée à la médecine, ont fait tomber tout doucement en désuétude tisanes, sirops, électuaires ou onguents made in nature, les reléguant au rayon des remèdes de grands-mères… quand ce n’était pas à celui des potions de sorcières.
Puis voilà que des scientifiques, intrigués par les effets supposés de ces trucs de bonnes femmes, se sont mis à creuser sérieusement. Ce qui leur a permis de constater que s’ils avaient si bonne réputation, ce n’était pas pour rien. Inutile de dire que ces découvertes, parmi lesquelles figure l’acide acétylsalicylique (principe actif de l’aspirine, issu de l’écorce de saule), à la fin du XIXe siècle, ont fini par attirer l’attention de nombreux laboratoires pharmaceutiques. Si bien qu’aujourd’hui les médicaments ou les compléments alimentaires estampillés «à base de plantes médicinales» enregistrés par Swissmedic fleurissent, comme le relève Kurt Hostettmann, spécialiste mondial des phytomédicaments© Nolan Perry / Unsplash
A titre d’exemples, ce docteur en chimie, professeur honoraire aux Universités de Lausanne et Genève et auteur de nombreux ouvrages (le dernier s’intitule: Des plantes contre les infections – Se soigner sans recours systématique aux antibiotiques (Ed. Favre), cite ainsi un antistress très populaire à base de Rhodiola rosea, un végétal phare de la pharmacopée traditionnelle russe qui permet notamment de baisser le taux de cortisol [l’hormone du stress]. Ou encore un antibactérien qui combine et synergise les vertus respectives des fleurs de capucine et des racines de raifort, dont les propriétés sont connues depuis des siècles. Est-ce à dire que la science ne fait que réinventer la roue, s’inspirant de savoirs aussi anciens qu’empiriques? Souvent, oui. Mais pas toujours.

Percées scientifiques
«Il y a tout de même des percées. Je pense par exemple à la taxine [qu’on trouve dans l’écorce ou les aiguilles d’if], qui est désormais utilisée dans le traitement de certains cancers», note le droguiste fribourgeois Emanuel Roggen. Quant au Pr Hostettmann, il s’enthousiasme: «Des études cliniques ont montré que certaines plantes, telles le curcuma, la myrtille sauvage (pas la cultivée, qui ne contient des pigments colorés que dans la peau) ou encore l’huile essentielle de romarin en inhalation ont des effets bénéfiques sur les fonctions cognitives et donc sur la mémoire!» Il reprend: «Grâce à une recherche effectuée très sérieusement par des médecins vaudois, on sait maintenant que la baie d’aronia, entre autres points forts, permet d’abaisser le taux de mauvais cholestérol!»
Bref, on le voit, les pharmas et les médecins misent désormais volontiers sur les principes actifs des végétaux. Tout comme Monsieur et Madame Tout-le-monde, qui piochent de plus en plus allègrement dans cette pharmacie foisonnante.
Cela dit, si ces amoureux de la flore se réjouissent naturellement du retour en grâce de la phytothérapie, ils n’en plaident pas moins pour le bon sens et la complémentarité. En clair: oui, prises en respectant la juste posologie proposée par une ou un spécialiste, une infusion ou quelques gouttes d’huiles essentielles peuvent être efficaces. Toutefois, ces formules ne sont pas magiques et ne traitent pas tout. Autrement dit, selon ses pathologies ou face à des symptômes récurrents, le recours à des professionnels de la santé reste indispensable. Impératif, même. © Markus Winkler / Unsplash

Quelques conseils éclairés…
Quelles plantes médicinales (si possible locales) pour traiter des petits soucis du quotidien? Les conseils avisés du Pr Hostettmann et d’Emanuel Roggen.

Après un repas trop chargé: Une infusion de serpolet ou, mieux, de graines de fenouil peut faire des merveilles. De même qu’une tisane d’absinthe.
Après une soirée trop arrosée: Misez sur de la tisane de dents-de-lion, de racines de gentiane ou encore d’orties.
S’endormir mieux en période de stress: Une infusion de valériane (mais le goût n’est pas terrible!) ou de lavande (quelques gouttes d’huile essentielle sur l’oreiller sont aussi recommandées). On peut encore compter sur la mélisse ou le pavot de Californie, même si ce dernier n’est pas d’ici, ainsi que sur la passiflore, qui a un effet anxiolytique recommandé avant des examens.
Un petit coup de blues: De la tisane d’angélique ou de mélisse permet de lutter contre les coups de mou. Quid du fameux millepertuis? En tisane, on ne prend aucun risque si on suit les conseils d’un professionnel. Sous forme de comprimés, il faut respecter les dosages et savoir qu’il peut avoir des interactions indésirables avec d’autres médicaments.
Bouffées de chaleur dues à la ménopause: Il y a la célébrissime sauge, mais aussi l’actée à grappes ou le houblon – soit sous différentes formes galéniques, soit en infusion, en synergie avec de l’hamamélis et de la mélisse.
Douleurs dues aux règles: Pline l’Ancien recommandait déjà le gattilier, qu’on trouve aujourd’hui sous différentes formes. On sait maintenant qu’il soulage aussi le syndrome prémenstruel. Par ailleurs, les tisanes d’alchémille ou de potentille ansérine sont aussi nos amies.
Renforcer ses défenses immunitaires: En plus de la très connue échinacée, le prunellier et l’argousier sont également de bons alliés du système immunitaire.

Bon à savoirDemander conseil: Les effets de certaines plantes sont démultipliés lorsqu’elles sont associées à d’autres végétaux. En positif, mais parfois en négatif. De même, entre tisanes, sprays, huiles essentielles ou même pastilles, on peut se perdre. Plutôt qu’une automédication sauvage, mieux vaut donc demander conseil aux pharmaciens, droguistes, naturopathes et autres spécialistes en phytothérapie.

De plus, quand un bobo ou un problème revient régulièrement, il faut consulter son médecin pour en avoir le cœur net et ne pas risquer d’aggraver les choses.

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Bergamote : usages, bienfaits et risques

La bergamote, ou citrus bergamia, est un fruit aromatique issu du bergamotier qui s’apparente à un petit citron vert. Cultivé depuis le XVIIe siècle en Calabre et très apprécié par les amateurs de thé, cet agrume présente également des propriétés thérapeutiques indéniables. Usages, bienfaits, risques, découvrez ce qu’il faut savoir sur la bergamote.
Comment utiliser la bergamote ?La bergamote se consomme en infusion (plus connue sous les noms d’Earl Grey et Lady Grey) ou en cuisine, mais ses propriétés thérapeutiques sont plus efficaces sous la forme d’huile essentielle. À ce titre, on peut la diluer dans une huile pour une application en massage et en déposer quelques gouttes sur un sucre ou sur une cuillère de miel pour une utilisation par voie interne. Il est également possible d’en extraire un échantillon à ajouter dans les produits cosmétiques.Quels sont les bienfaits de la bergamote ?Les vertus santé de la bergamote sont nombreuses. Elle aide à garder un équilibre digestif en éliminant les parasites intestinaux (vermifuge) et en soulageant les ballonnements, les problèmes de transit, les spasmes ainsi que les crampes d’estomac. La bergamote est également un allié antistress, anti fatigue et anti-âge. En application externe, elle agit sur les irritations cutanées provoquées par certaines maladies telles que le psoriasis, l’eczéma et l’urticaire ainsi que sur les problèmes de peau du type acné. Le fruit du bergamotier est aussi connu pour ses vertus antiseptiques et son action contre les infections virales et bactériennes.Huile essentielle de bergamote : Quels risques ?Même si ses bienfaits sont nombreux, l’huile essentielle de bergamote est à utiliser avec précaution. Contenant des propriétés photo sensibilisantes, on déconseille notamment de s’exposer au soleil jusqu’à 12 heures après une application cutanée afin de se protéger du développement de cellules cancéreuses. Pour une application externe, on fait un test préalable sur une zone restreinte du corps afin d’écarter tout risque de réaction allergique. Il est également important de respecter les dosages posologiques recommandés afin d’éviter les effets secondaires. Enfin, l’huile essentielle de bergamote est proscrite pour la femme enceinte ou allaitante et pour les enfants en bas âge (moins de 6 ans).

Par Marie Lesbats

Quels sont les bienfaits du curcuma sur la santé ?

curcuma

Épice qui a été utilisée pendant des millénaires à travers le monde pour ses nombreux bienfaits sur la santé, elle contient une variété de substances nutritives et de composants qui ont toujours intrigué les scientifiques. Vous êtes sans doute familier avec les bienfaits du curcuma pour la santé, mais vous ne savez pas toujours comment […]

Pourquoi le gingembre est bon pour la santé ? Voici 9 raisons valables d’en manger

gingembre

Ingrédient populaire dans la cuisine asiatique et en particulier dans la cuisine indienne, le gingembre est utilisé en cuisine depuis des siècles, c’est également un ingrédient réputé dans de nombreux remèdes à base de plantes médicinales. A l’heure des épidémies mondiales, où la médecine traditionnelle peine à apporter des solutions, le pouvoir des plantes est […]

Maca : propriétés médicinales

maca

La Maca, faisant partie des plantes adaptogènes, également connue sous le nom scientifique de Lepidium peruvianum ou Lepidium meyenii, est un légume-racine qui pousse dans la Cordillère des Andes au Pérou. Appelé également Ginseng Péruvien, elle est utilisée depuis des siècles et les Péruviens indigènes pour entre autres, augmenter la fertilité et améliorer l’espérance de […]

Pourquoi l’Artichaut fait maigrir ?

artichaut

Chacun sait qu’il est essentiel d’intégrer à son alimentation une part non négligeable de fruits et de légumes, pour veiller à rester toujours en bonne santé. Nous le savons tous, pour rester en bonne santé, il est recommandé de consommer des fruits et des légumes tous les jours. Tout professionnel de la santé en connait […]

Les bienfaits du Safran sur la santé

safran_complement-alimentaire-france.com

Épice précieuse de par sa rareté et son prix (l’un des plus élevés pour une épice) et au goût unique, prélevée à la main sur des fleurs de crocus, le Safran est doté de nombreuses propriétés médicinales validées par la science. Qu’est-ce que le Safran ? Du nom latin Crocus sativus, le Safran est une […]

Allergies au pollen : que faire pour soulager les symptômes ?

Le printemps 2021 démarre à peine mais avec les premières chaleurs, les arbres sont en fleurs et libèrent leurs pollens, ainsi qu’en témoigne la carte des pollens 2021. On estime que 20% de la population française présente une allergie au pollen et chaque année, la fréquence d’apparition des allergies au pollen augmente. Heureusement, les solutions existent et se diversifient.Sur le même sujetSOMMAIRE :Qu’est-ce qu’une allergie aux pollens ?L’allergie est une réaction d’hypersensibilité de l’organisme. Au contact avec les yeux ou les voies respiratoires, les pollens provoquent des réactions inflammatoires plus ou moins invalidantes. Au printemps et en été de nombreuses personnes sensibles souffrent d’allergie aux pollens, comme en . Cette allergie saisonnière se manifeste principalement au printemps, mais elle peut s’étendre sur plusieurs mois, parfois jusqu’à l’automne. Plus la température est douce, voire chaude, et sèche, plus la concentration de pollens est élevée : à certaines périodes, on peut retrouver près de 1000 grains de pollens par mètre cube d’air, alors que 5 grains suffisent pour que les symptômes apparaissent.Quels sont les symptômes d’une allergie aux pollens ?Le rhume des foins, avec son cortège de symptômes, est déclenché par les pollens d’arbres, d’arbustes ou de graminées qui, dès le printemps, se trouvent en suspension dans l’air. Ils pénètrent dans les voies respiratoires, par inhalation, provoquant chez les personnes sensibles une inflammation de la conjonctive des yeux (conjonctivite) et de la muqueuse nasale. D’où ces yeux larmoyants, piquants, ce nez « fontaine » ou au contraire obstrué, et cette gorge irritée qui démange. Avec comme conséquence, et c’est souvent négligé, des nuits hachées et donc une fatigue parfois importante. « Comme dans toute allergie, l’organisme réagit de façon inadaptée, libérant de l’histamine et d’autres substances inflammatoires » , explique le Dr Isabelle Bossé, présidente du syndicat des allergologues.Dans les formes bénignes, cela se traduit par une rhinite allergique, dont les symptômes sont :éternuementsnez bouchénez qui coule (écoulement nasal clair)larmoiements des yeuxCertaines personnes sont plus sensibles aux symptômes respiratoires déclenchés par les pollens. En effet, tout patient présentant une fragilité respiratoire voit son risque augmenter. C’est notamment le cas des asthmatiques. Les 5 signes d’une rhinite allergique peuvent être mémorisés avec le mot PAREO.- P comme prurit (démangeaisons des yeux, du nez et même du palais).- A comme anosmie (perte de l’odorat).- R comme rhinorrhée (écoulement nasal clair).- E comme éternuements.- O comme obstruction nasale (nez bouché).Les pollens d’arbres (février à mai), de graminées (mai à juillet) et d’herbacées (juillet à octobre) occupent le terrain plus de la moitié de l’année. Mais vous n’êtes sûrement pas allergique à tout. Voilà pourquoi il est important d’identifier les allergènes qui déclenchent vos crises, en pratiquant des tests chez un médecin.Est-ce normal de se sentir fatigué ?Les allergiques au pollen se plaignent souvent d’être fatigué. Attention, ce symptôme ne doit pas être confondu avec la somnolence, parfois consécutive à la prise d’anti-histaminiques. Alors d’où vient la fatigue ? En fait elle est liée aux autres symptômes : le sommeil est affecté, les réveils nocturnes sont plus nombreux, et donc la fatigue générée augmente.En vidéo : Comment se protéger des pollens à la maison ?Comment se fait le diagnostic de l’allergie au pollen ?Le bilan allergologique à lecture immédiate (qu’on appelle aussi prick-test) consiste à appliquer sur la peau des extraits d’allergènes que l’on peut respirer (pollens, acariens, poils d’animaux…). Le médecin allergologue les fait ensuite pénétrer sous la peau en réalisant une petite griffure indolore.Si le résultat est positif, un petit bouton apparaît en moins de 30 minutes à l’endroit de l’allergène concerné.Un test allergologique positif doit toujours être confronté aux symptômes et aux circonstances de leur apparition avant d’affirmer que vous êtes allergique et d’envisager un traitement. Par exemple, un test positif aux graminées n’aura pas de valeur diagnostique si votre rhinite est permanente tout au long de l’année, car s’ils s’agissait vraiment d’une allergie aux pollens de graminées, la gêne se limiterait au printemps.A noter : si vous prenez des antihistaminiques, vous devrez les arrêter au moins une semaine avant de faire le bilan allergologique sinon, vous risqueriez de rendre les tests faussement négatifs.Quels traitements contre l’allergie au pollen ?Le seul traitement à long terme de l’allergie au pollen est la désensibilisation. Elle consiste à mettre en contact l’organisme avec l’allergène régulièrement, à faible dose, sur plusieurs années, pour que le corps ne reconnaisse plus l’allergène comme ennemi.Les autres solutions restent les traitements symptomatiques, consistant à limiter dans le temps les symptômes du rhume des foins. Pour tenter d’échapper à ces petites irritations allergiques qui vous empêchent de profiter du retour du soleil en toute sérénité, commencez par rincer régulièrement votre nez avec du sérum physiologique ou un avec un spray d’eau de mer additionné de manganèse.Les médicaments antihistaminiques peuvent aussi réduire la réaction allergique, de même que les dérivés de la cortisone en cas de symptômes respiratoires plus importants. Les antihistaminiques peuvent être disponibles en pharmacie sans ordonnance.Que faire ? Si ces symptômes apparaissent pour la première fois et persistent plus d’une semaine, demandez conseil à votre pharmacien. Il vous conseillera un produit de lavage nasal (sérum physiologique), une solution de lavage oculaire (Dacryoserum… ) ou/et un antihistaminique (cétirizine, desloratadine) pour une durée maximale de 7 jours. À raison d’un comprimé par jour (une dose de sirop ou de solution buvable pour les enfants à partir de 5 ans).Si la gêne persiste, il vaut mieux consulter votre généraliste. Il pourra vous prescrire un antihistaminique de dernière génération (bilastine, ebastine, rupatadine), à raison d’un comprimé par jour jusqu’à disparition des symptômes. Selon leur intensité, il y ajoutera des corticoïdes nasaux (beclomethasone, fluticasone, budesonide) et un collyre (cromogly-cate de sodium, kétotifène, levocabastine).Que faire au quotidien pour soulager une allergie au pollen ?L’allergie au pollen, connue également sous le nom de rhume des foins, peut être très gênante au quotidien. Pour lutter contre les allergies, des remèdes naturels et des astuces de grand-mère ont prouvé leur efficacité.Certaines plantes permettent de réduire la fréquences des crises allergiques. Pour soulager les allergies au pollen, l’estragon est une bonne solution. Il agit comme un anti-allergène grâce à ses composants tels que le coumarin et les flavones. Le thym, un expectorant naturel, permet de décongestionner les voies respiratoires. Pour soulager les voies respiratoires, l’huile essentielle de lavande vraie est aussi très efficace. Pour lutter contre le nez qui coule, l’ortie est le remède idéal. L’infusion de sureau et le vinaigre de cidre sont également préconisés.Les extraits de feuilles de pétasite, à prendre sous forme de gélules, sont aussi reconnus pour leur action positive en cas d’allergie au pollen.Et aussi ces gestes peuvent vous aider à mieux supporter votre allergie :Aérer la maison en fin de journéeSe renseigner sur les conditions météorologiques avant une promenade à la campagnePorter des lunettes de soleil quand vous sortezFermer les fenêtres lorsque l’on tond le gazonÉviter de dormir la fenêtre ouverte si le lit est près de la fenêtreLaver souvent vos cheveux pour éliminer le pollen (avant d’aller vous coucher pour ne pas le disperser sur l’oreiller)Eviter de rouler la fenêtre ouverte ou de faire du véloQuels traitements naturels pour soulager une allergie au pollen ?Il existe plusieurs solutions pour soulager les symptômes sans médicament. Bien sûr, il s’agit d’améliorer la vie quotidienne, pas de traiter la cause de l’allergie.La liste des principaux pollens allergisantsLes espèces végétales à pollen allergisant pouvant être considéré comme très élevé, sont les suivantes :les graminées ;le bouleau (principalement dans la partie nord de la France) ;le cyprès, le thuya, le genévrier et d’autres cupressacées (principalement dans la partie sud de la France) ;l’ambroisie à feuilles d’armoise dans les secteurs infestés par cette plante envahissante.Les espèces vis à vis desquelles le risque allergique peut être considéré comme élevé en France sont les suivantes :la pariétaire (principalement dans la partie sud de la France) ;l’olivier (principalement dans la partie sud de la France) ;l’armoise ;l’aulne ;le noisetier ;le charme ;le platane (de façon localisée, le nombre d’arbres a fortement diminué ces dernières années) ;le chénopode, l’amarante et d’autres espèces de la famille des Amaranthaceae (en augmentation) ;le plantain.Sources :Lire aussi

Comment consommer l’Aloe Vera pour maigrir ?

aloe vera

L’Aloe Vera a été présentée comme être une plante médicinale et un remède miracle quant à ses vertus innombrables. Peut-on toutefois envisager consommer de l’Aloe Vera pour maigrir ? De plus en plus sélectionnée pour son effet minceur et sa capacité à amenuiser les cellules adipeuses, nous pouvons en retrouver maintenant sous forme de complément […]

Les aliments les plus riches en vitamine B12

La vitamine B 12 à de nombreux rôles dans l’organisme dont la participation à la formation des globules rouges. Ses apports par l’alimentation sont d’origine animale.La vitamine B 12 ou cobalamine est une vitamine essentielle pour la maturation normale et le développement des globules rouges. Elle joue un rôle important dans le bon fonctionnement du système nerveux. Elle intervient aussi dans la formation de l’ADN et est importante pour la peau.Sur le même sujetStockée au sein de notre organisme, la vitamine B12 est importante pour la croissance et aide à prévenir les problèmes d’ordre cardiovasculaire.Nos besoins quotidiens en vitamine B12 sont de 2,5 microgrammes. Une carence en vitamine B12 provoque anémie, fatigue, diarrhée, irritabilité, troubles du comportement, de l’humeur et de la mémoire.Les causes de carence en vitamine B12 peuvent être une maladie intestinale (Crohn) ou une ablation partielle de l’intestin, un régime strict végétalien. Les apports quotidiens recommandés sont de 3 microgrammes pour les adultes et de 4 microgrammes pour les femmes enceintes. Les végétaliens doivent se supplémenter en vitamine B12.On trouve la vitamine B12 dans les produits et sous-produits animaux, principalement dans les foies de veau, poulet, bœuf, dans les rognons, les huîtres, les palourdes et le poulpe et, en moindre quantité, dans les viandes de porc, bœuf, veau et mouton, les maquereaux, sardines et saumons, les œufs, le lait et les fromages ….Bon à savoir : l’efficacité de la vitamine B12 est augmentée lorsqu’elle est associée à d’autres vitamines du groupe B, particulièrement la B6 et la B9.Sources : Alix Lefief-Delcourt, ‎Marc Pérez, Le guide des compléments alimentaires stars, Editions Leduc.s, 2019Christian Brun, Anne Ghesquière, Le grand livre du bien-être au naturel, Editions Eyrolles, 2012

L’arnica : utilisations, bienfaits et risques

L’arnica est une plante que l’on trouve en milieu montagneux. C’est aussi un végétal qui est utilisé dans la fabrication de certains onguents. Il peut être utile pour soulager certaines contusions, mais pas seulement. Découvrez les autres bienfaits de l’arnica.
On trouve cette plante vivace dans différentes régions du monde, dont l’Europe, l’Asie et l’Amérique. L’arnica est reconnue pour ses vertus anti-inflammatoires et antidouleur, ce qui fait d’elle une alliée intéressante dans le traitement traumatologique. L’arnica est présentée sous différents formats, mais les parents de jeunes enfants utilisent généralement une crème à base d’Arnica pour traiter les blessures consécutives à une chute. En phytothérapie, elle est utilisée sous forme d’onguent ou de crème pour traiter localement les ecchymoses et autres contusions. Ce végétal est aussi fréquemment utilisé dans les milieux sportifs.Les utilisations possibles de l’arnicaL’arnica aurait un effet positif pour soulager l’insuffisance veineuse et les douleurs articulaires. La fleur d’arnica fait partie des composants utilisés dans des traitements homéopathiques. De petits granules à base d’arnica doivent être ingérés quotidiennement pendant une durée déterminée par l’homéopathe. Dans ce cas de figure, l’arnica des montagnes peut être prescrite à un patient pour plusieurs raisons. La plante est réputée être efficace en traitement préventif contre l’apparition de la DMLA ou de certaines maladies cardiaques, mais aussi pour préparer à une opération chirurgicale, ou encore en traumatologie pour soulager les hématomes. Cependant, il est important de rappeler que l’efficacité de l’homéopathie n’est pas prouvée scientifiquement.Bienfaits et risques de l’arnicaL’arnica est une plante millénaire reconnue pour ses nombreux bienfaits. A priori, dans la Grèce antique, on avait recours à l’arnica pour traiter certains maux. Ses composants actifs lui permettent notamment d’agir comme un antidouleur, un antibactérien et un anti-inflammatoire. Cette médecine naturelle peut être attractive pour soulager certaines douleurs chroniques, en appui d’un traitement médical. Des personnes ont recours à l’arnica pour se débarrasser des maux de gorge. Il ne faut pas oublier que les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui peuvent interférer avec certains traitements médicamenteux. Elles peuvent donc présenter certains risques. Si vous avez des problèmes de santé connus ou des allergies, il est important de parler avec votre médecin traitant de votre intention d’utiliser l’arnica.

Par l’équipe Ça m’intéresse

Quels sont les bienfaits de la feuille de Shiso ? – Marie Claire

Plante sacrée, aromatique, ornementale, médicinale et alimentaire, la feuille de Shiso multiplie les qualités. Très répandue en Asie, cette plante appartient à la famille des Lamiaceae, connue en France sous le nom de Périlla (de la famille de la menthe et du thym). Il existe, en réalité, deux variétés très répandues de shiso et fréquemment utilisées au pays du Soleil Levant : une variété aux feuilles vertes, une autre aux feuilles violettes. Elles sont surtout utilisées en cuisine (servies avec les sushi, sashimi ou tempura). On peut également se servir de la pourpre comme colorant naturel.
Si ces deux types de Shiso possèdent des vertus thérapeutiques, il existe un troisième type : la Perilla frutescens de son nom savant. Cette dernière catégorie (appelée egoma) est très prisée comme produit de santé, très onéreux par ailleurs.

Anti-âge : la Centella Asiatica serait un puissant anti-rides naturel

On l’appelle également hydrocotyle asiatique ou gotu kola. La centella asiatica est l’une des plantes phares de la médecine ayurvédique depuis des siècles. Réputée pour ses bienfaits sur la peau, et notamment sur les rides et ridules, elle occupe aujourd’hui une place de choix dans l’industrie cosmétique. Issue de la famille des Apiacées, la centella […]

Sauges officinale et sclarée : propriétés, utilisations, précautions – Gerbeaud.com

La sauge officinale est une plante aromatique et médicinale dont les propriétés ne sont plus à prouver. Pour certains usages, on lui préfère la sauge sclarée, moins riche en thuyone.

La sauge officinale, plante médicinale ancestraleVoilà des millénaires que la sauge officinale, Salvia officinalis, est utilisée comme plante médicinale. Salvia signifie d’ailleurs, en latin, « celle qui sauve ». Originaire du bassin méditerranéen et d’Asie mineure, elle est utilisée en phytothérapie aussi bien pour ses vertus aromatiques, en cuisine, que pour soigner de nombreux maux : elle a sa place dans tous les carrés de plantes médicinales et les jardins de simples. Ne dit-on pas en Provence : « Qui a de la sauge dans le jardin, n’a pas besoin de médecin » ?Au temps de l’Egypte antique, l’infusion de sauge était déjà connue pour sa capacité à apaiser les règles douloureuses, les bouffées de chaleur en période de péri-ménopause, ou encore pour traiter l’aménorrhée. On sait aujourd’hui qu’elle possède en effet des propriétés oestrogen-like : elle contient des phyto-oestrogènes, qui, comme les isoflavones de soja, miment l’action des hormones féminines humaines. La sauge est vraiment la plante des femmes !Elle est également utile en cas de pharyngite (maux de gorge), de gingivite, de stomatite : elle a une action anti-inflammatoire sur les muqueuses et une activité bactéricide et antivirale. Pour ces indications, on l’emploie en gargarisme, sous forme de décoction.En usage interne, elle a aussi un effet anti-sudorifique (elle réduit la transpiration excessive) et favorise la digestion en réduisant les inconforts dûs aux flatulences et aux ballonnements.Utilisations beauté de la sauge officinaleLa sauge est également astringente : en lotion, elle assainit les peaux grasses (acné) et les cuirs chevelus à problèmes (pellicules, démangeaisons, cheveux gras). Elle serait également efficace sur les mycoses, en application cutanéePrise en usage interne, en infusion, elle favorise aussi la pousse des cheveux, en particulier quand l’alopécie est d’origine hormonale.Macérât huileuxOn peut également préparer des macérâts huileux de sauge, en faisant macérer des feuilles fraîches dans de l’huile végétale, dans un flacon en verre transparent exposé au soleil durant 2 semaines. L’huile à la sauge peut alors être utilisée pour les soins de la peau et des cheveux.Sauge officinale et thuyone : attention !La sauge officinale contient de la thuyone, une substance toxique à forte dose. Pour cette raison, il faut limiter la prise d’infusion de sauge officinale par voie interne, en termes de quantités quotidiennes (pas plus de 3 tasses de 200ml par jour) et en termes de durée du traitement, qui ne devrait pas dépasser une semaine. Attention aussi à ne pas consommer une infusion trop concentrée : le bon dosage est de 1 à 3 g de feuilles de sauge sèches -soit environ une cuillère à café- pour 200ml d’eau.Pour cette raison, l’utilisation de l’huile essentielle de sauge officinale est fortement déconseillée. Si vous souhaitez utiliser de la sauge sous forme d’huile essentielle, préférez la sauge sclarée (Salvia sclarea) ou la sauge à feuilles de lavande (Salvia lavandulifolia), qui sont toutes deux beaucoup moins chargées en thuyone.Il existe d’aileurs des centaines d’espèces de sauge, certaines sont médicinales, d’autres sont ornementales, d’autres même sont cultivées pour leurs graines consommées comme des céréales : les graines de chia sont produites par Salvia hispanica, une sauge sud-américaine.Contre-indications de la saugeLes enfants et les femmes enceintes ou allaitantes doivent éviter de prendre de la sauge autrement que pour un usage condimentaire occasionnel. La sauge officinale serait en effet abortive et elle stoppe la lactation (ce qui peut cependant être utile à l’arrêt de l’allaitement).En raison des phytooestrogènes qu’elle contient, la consommation de sauge est déconseillée en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant (sein, ovaire, utérus…).Enfin, la sauge étant très riche en vitamine K, les personnes sous traitement anti-coagulant doivent l’utiliser avec prudence. > > Lire aussi : Le romarin, bienfaits et propriétés