3 façons de marcher pour calmer le mental

En plus d’être un excellent moyen de lutter contre la sédentarité, marcher est bon pour le mental. Parfait pour évacuer le stress de cette période de pandémie. Découvrez les trois façons de marcher qui vont vous aider à vous relaxer.Facile et accessible à tous sans modération, la marche apporte non seulement tous les bienfaits d’une activité physique (à condition de la pratiquer régulièrement) mais elle aide à s’extraire des soucis du quotidien et à apaiser son mental. Voici trois façons de chasser le stress en marchant conseillées par Carole Serrat, coach de vie et sophrologue.Sur le même sujet#1 La marche consciente : pour chasser soucis et tensionsLe principe est simple : on se concentre sur chaque pas en adoptant quelques règles posturales et en coordonnant sa respiration.On relève bien la tête et on dirige le regard vers l’avant pour permettre à la colonne vertébrale de conserver sa courbure naturelle.On écarte les épaules pour avoir une bonne amplitude respiratoire.Pendant la marche, on sent la jambe se déplacer, et le pied se poser par terre. Il est préférable d’attaquer le pas avec le talon puis de dérouler le pied complètement jusqu’aux orteils.Chaque fois qu’on soulève un pied, on prend une large inspiration et dès qu’il touche le sol, on expire.Puis on inspire à nouveau dès que l’autre pied se soulève.À l’inspiration, on sent que l’on prend de l’air frais, neuf.À l’expiration, on imagine que l’on dépose sur le sol ses tensions, sa fatigue et ses pensées parasites.#2 La marche rapide : pour activer les endorphinesNon seulement elle améliore le rythme cardiaque (et aide à brûler des calories) mais en plus, elle permet de réguler la respiration et d’activer la sécrétion des endorphines, les hormones du bien-être.On regarde droit devant, on baisse les épaules, que l’on maintient en arrière afin de bien dégager la poitrine et ainsi mieux respirer. Les bras, qui font office de balancier, forment un angle à 90° et les poings sont fermés mais l’ensemble du corps reste souple.On pose le talon, on déroule le pied et on pousse avec les orteils en sollicitant les muscles du mollet pour aider à la propulsion. Le mouvement des bras entraîne celui des jambes. Pour augmenter sa vitesse, il est conseillé de faire des enjambées plus petites, plus rapides.On inspire sur 3 temps par le nez et on expire sur 3 temps par la bouche jusqu’à ce que le ventre soit complètement rentré, de façon à bien vider l’air des poumons.#3 La marche afghane : pour gagner en calme intérieurLa marche afghane est une technique qui consiste à synchroniser les pas et la respiration. Elle apporte une quantité d’oxygène plus importante ainsi qu’un grand calme intérieur. Durant toute la marche on se tient bien droite et on compte mentalement.On respire profondément par le nez sur 3 pas.On bloque la respiration et on reste en apnée poumons pleins sur le 4 e pas.On expire sur les 3 pas suivants.On reste en apnée poumons vides sur le 4 e pas.On continue en gardant ce rythme, qui peut être maintenu sur de longues distances.Notre expert : Carole Serrat, coach de vie, sophrologue à l’hôpital Bichat, à la maternité des Lilas et à la clinique de La Muette (Paris).Lire aussi

Comment utiliser l’huile d’argan pour la peau et les cheveux

huile d'argan et arganier

Si vous êtes une personne qui se soucie de son apparence et que vous voulez avoir la peau saine, l’huile d’argan est un ingrédient essentiel à votre routine quotidienne. Huile exotique qui provient de l’Arganier, arbre qui pousse dans le sud du Maroc et en Algérie, elle a été autrefois utilisée par les berbères. Redécouverte […]

Soin des cheveux : 5 recettes maison d’huile capillaire

Riches en acides gras, les huiles végétales naturelles regorgent de propriétés bienfaisantes adaptées aux différents types de cheveux. Cheveux colorés, fins, blancs, secs, gras… du cuir chevelu jusqu’aux longueurs, on en prend soin en leur offrant un bain capillaire « maison ».Pour la santé et la beauté du cuir chevelu et des longueurs, rien ne vaut une application d’huile ! Nombreuses sont celles qui possèdent des propriétés intéressantes pour nourrir, gainer, démêler et faire briller la chevelure. Elles peuvent être associées (ou non) à des huiles essentielles si l’on souhaite créer un mélange plus efficace et plus « traitant ». Si vous faites face à deux problématiques, avec par exemple un cuir chevelu gras et des longueurs plutôt sèches, utilisez deux huiles, choisies en fonction de leurs vertus. Vous pouvez également décider de traiter un problème un jour (le cuir chevelu), et un autre (les longueurs et les pointes) le lendemain… Avant de procéder à son soin DIY adapté à sa problématique capillaire, on adopte les bons réflexes.Sur le même sujetBain capillaire : une routine en 6 étapesOn applique l’huile végétale ou le mélange d’huiles en petite quantité sur l’ensemble du cuir chevelu.Puis on l’étire sur les longueurs et jusqu’aux pointes. Dans l’idéal, il faut procéder mèche par mèche en lissant le produit et en le faisant bien pénétrer dans la fibre.Ensuite, on s’attache les cheveux, on noue une serviette chaude (ou on coiffe une charlotte en plastique) autour de sa tête pour maintenir la chaleur et favoriser la pénétration des huiles.30 minutes de pause suffisent si l’on est pressée, mais une heure sera plus efficace. Les cheveux très secs ou crépus peuvent même laisser agir le bain capillaire toute la nuit en veillant à protéger leur oreiller.Rincer en faisant un shampooing doux et naturel : en deux temps si on a les cheveux gras, en un seul sur cheveux secs, ce qui laissera un léger film protecteur sur les longueurs.Il est conseillé de faire un bain d’huile une fois par semaine si les cheveux sont secs à très secs.Pour les cheveux gras, on peut diminuer la fréquence, une fois tous les 15 jours par exemple.En vidéo : un bain d’huile régulateur pour cheveux grasUn bain d’huile pour illuminer vos cheveux colorésIngrédients :  1 cuillerée à soupe d’huile végétale de coco + 2 cuillerées à soupe d’huile végétale d’hibiscus + 3 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylangQuels sont ses bienfaits ?L’huile de coco nourrit et lisse la fibre capillaire, tandis que celle d’hibiscus, riche en antioxydants, gaine et redonne vitalité et douceur.L’huile essentielle d’ylang-ylang apporte, quant à elle, de la brillance à la chevelure.Pour les cheveux clairs, cette dernière peut être remplacée par 3 gouttes d’huile essentielle de camomille allemande, connue pour illuminer les reflets blonds.Un bain capillaire pour galber vos cheveux finsIngrédients :  1 cuillerée à soupe d’huile végétale de coco + 2 cuillerées à soupe d’huile végétale de ricin + 5 gouttes d’huile essentielle de romarin à cinéoleQuels sont ses bienfaits ?L’huile de coco nourrit et lisse la fibre capillaire ; celle de ricin sait réparer les cheveux dévitalisés, cassants et elle favorise la pousse.L’huile essentielle de romarin à cinéole est revitalisante.Si les cheveux doivent être fortifiés, cette dernière peut être remplacée par 5 gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas, qui aide à freiner la chute, mais peut aussi éliminer les pellicules.Un bain capillaire pour fortifier vos cheveux blancsIngrédients :  2 ou 3 cuillerées à soupe d’huile végétale de ricin + 3 gouttes d’huile essentielle de camomille allemandeQuels sont ses bienfaits ?L’huile de ricin, revitalisante, convient particulièrement aux chevelures rêches et ternes. Elle peut être remplacée par la même quantité de macérât huileux d’amla (extrait de plante dilué dans de l’huile de ricin), qui retarde le blanchiment des cheveux et les fait briller. Ce mélange est couramment utilisé par les Indiennes pour embellir et fortifier leur chevelure d’ébène.L’huile essentielle de camomille allemande est une huile bleue qui élimine efficacement les reflets jaunes des cheveux blancs.Un bain d’huile pour nourrir vos cheveux secsIngrédients :  2 cuillerées à soupe d’huile végétale d’avocat + 1 cuillerée à soupe d’huile végétale d’argan + 3 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylangQuels sont ses bienfaits ?Très douce, l’huile végétale d’avocat est nourrissante, protectrice et restructurante.Bien connue pour ses propriétés, l’huile d’argan est riche en vitamine E antioxydante et en acides gras. Elle apporte régénération et éclat aux chevelures ternes.L’huile essentielle d’ylang-ylang redonne de la brillance, mais elle permet également de réguler le sébum déficient des cheveux secs.Comment bien conserver son huile de soinLes quantités proposées (en général 3 cuillerées à soupe d’huile végétale par application) conviennent à toutes les têtes, y compris aux cheveux longs, sauf s’ils sont très épais ou s’ils boivent littéralement l’huile. On peut évidemment doubler les doses si l’on souhaite avoir un mélange tout prêt pour la fois suivante. À condition de le conserver dans un petit flacon en verre teinté, qui ferme parfaitement. Et de le ranger dans un placard à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur. Il garde alors toutes ses qualités pendant six mois.A lire aussi :

Vous avez (encore) abandonné vos bonnes résolutions ? C’est normal, selon la Science

Selon une récente étude australienne, il serait parfaitement normal de ne pas parvenir à tenir ses bonnes résolutions du Nouvel An. En effet : la clé du bien-être serait dans la flexibilité…Nous sommes le 30 mars 2021 : où en êtes-vous vis-à-vis de vos bonnes résolutions prises au Nouvel An ? Si, comme chaque année, vous les avez complètement mises de côté, pas de panique : selon une récente étude réalisée par la Edith Cowan University (en Australie), les personnes qui parviennent à tenir leurs bonnes résolutions sont très (très) rares…Les chercheurs australiens ont travaillé avec un groupe de 180 volontaires, des Australiens et des Britanniques âgés de 18 à 77 ans : ils ont découvert que les deux tiers des participants avaient laissé tomber leurs bonnes résolutions du Nouvel An… au bout d’un mois en moyenne.Dans le détail : 29 % des participants souhaitent « maigrir » et 24 % « faire du sport ». Plus de 50 % des volontaires avaient les mêmes bonnes résolutions qu’en 2020. Aucune différence notable vis-à-vis de l’âge ou du sexe n’a été identifiée par les chercheurs.Bonnes résolutions du Nouvel An : elles peuvent (aussi) évoluer !Comment expliquer cet « échec » ? Selon le Pr. Joanne Dickson, professeure de psychologie à la Edith Cowan University et principale auteure de cette étude parue dans le International Journal of Environmental Research and Public Health, deux facteurs peuvent expliquer notre incapacité chronique à tenir nos bonnes résolutions.Primo, « les résolutions prises lors du passage à la nouvelle année sont bien souvent trop vagues pour être tenues sur le long terme » affirme la spécialiste. Par exemple : « me mettre au sport » n’est pas un engagement suffisamment solide pour fonctionner plus d’un mois. Le conseil de la pro : « si vous voulez vraiment tenir une bonne résolution, précisez-la le plus possible : « je m’engage à aller marcher le lundi matin avec la voisine pendant 30 minutes sans m’arrêter » par exemple ».Deuzio, d’après l’experte, la prise annuelle de bonnes résolutions n’aide pas à se sentir mieux dans sa peau : « la clé du bien-être, c’est la souplesse d’esprit. Admettons, par exemple, que votre bonne résolution soit de perdre 5 kilos : les événements de la vie peuvent vous amener à revoir votre objectif – une perte de poids moins importante, par exemple, ou une amélioration générale de l’hygiène de vie. Rester bloquée sur un objectif pris il y a plusieurs mois sans tenir compte du contexte actuel est générateur de stress. » Et en cette période de crise sanitaire, personne n’a besoin de ça…À lire aussi :

Médecine chinoise : voilà ce qu’il faut manger au printemps !

La saison de la renaissance de la nature est, pour notre organisme, synonyme de montée d’énergie, qu’il faut apprendre à tempérer.
Dans le calendrier chinois, le printemps marque le début de la nouvelle année. Il s’étend de février à avril, 36 jours avant et 36 jours après l’équinoxe du 21 mars. Cette saison se traduit par la montée de l’énergie yang, tandis que l’énergie yin décroît. Or une bonne santé correspond, selon les préceptes de la médecine chinoise, au juste équilibre entre les deux. Tout l’enjeu du printemps est donc de ne pas se laisser déborder par la montée du yang. « Elle nous apporte des éléments très positifs, elle stimule la créativité, réveille le dynamisme, l’envie de sortir et d’aller de l’avant. Mais si la montée du yang est trop forte ou trop précoce,  les céphalées, les douleurs articulaires et les problèmes digestifs se multiplient », affirme Josselyne Lukas, praticienne de médecine chinoise traditionnelle.Imposer à son foie une cure détox drastique et épuisante est une erreurDerrière ces troubles, le foie, organe-clé du printemps. Après un hiver à rester au chaud et à déguster des plats riches, la première erreur consiste à imposer à son organisme une détox drastique, contre-productive car épuisante pour le foie. Or, pour encaisser la montée du yang, il faut au contraire nourrir son foie et soutenir ses poumons, affaiblis par la baisse de l’énergie yin. En termes d’activité physique, mieux vaut donc opter pour la relaxation et les promenades en pleine nature que pour les footings et autres sports exigeants sur le plan respiratoire. Cela passe aussi par l’assiette, et le credo de Josselyne Lukas est qu’il est parfaitement possible de transposer les règles de la diététique chinoise à la cuisine française et à nos produits locaux. « Manger des fruits et légumes de saison cultivés à proximité permet d’être en accord avec la météo et l’énergie du moment, il n’y a aucun besoin de consommer des aliments en provenance de l’autre bout de la planète », souligne-telle. Au menu donc, choux, poireaux, navets, radis, oseille ou encore pissenlits. D’autant que, dans la symbolique chinoise des couleurs, le vert adoucit le foie et le blanc stimule le poumon.Le printemps est la saison au cours de laquelle l’air se radoucit, cette transition doit se sentir aussi dans l’alimentation. Entre les plats mijotés de l’hiver et les salades de crudités estivales, les modes de cuisson « tiède » comme au wok, à la vapeur ou à l’étouffée sont donc à privilégier.Notre alimentation, riche en viande, laitage et sucre, est trop acideL’équilibre des cinq saveurs (acide, amer, doux, piquant et salé) est essentiel dans un repas, idéalement dans chaque plat. Chaque saveur ayant une action directe sur certains organes, privilégier l’une ou l’autre des saveurs peut aider à rebooster un organe. L’acide agit ainsi sur le foie, et le piquant sur le poumon. « Mais attention, la saveur en diététique chinoise peut différer du goût. Les sucres raffinés et les pâtisseries sont considérés comme apportant de l’acide, alors que les légumes racines comme la carotte ou la betterave sont considérés comme sucrées. Notre alimentation à la française est donc déjà très acide, ce qui a pour effet de déclencher des problèmes digestifs et dermatologiques, des atteintes articulaires, des céphalées…», précise Josselyne Lukas. Il n’y a aucune obligation à manger un dessert à chaque repas. Et si finir sur une touche sucrée est un plaisir dont vous ne pouvez vous passer, optez pour un fruit… de saison, bien sûr ! « Si, après avoir mangé un plat, il vous reste de la place pour du fromage, du pain et un dessert, c’est souvent parce qu’il n’était pas complet », insiste la spécialiste. Autrement dit, il lui manquait céréales et légumineuses. Une déséquilibre très courant dans les recettes occidentales, par rapport à la cuisine asiatique. Profitez donc de ce printemps pour découvrir l’épeautre et le boulgour, votre foie vous remerciera.Conseils de cuisine à suivreChoisissez les aliments les plus sains possibles, évitez les plats préparés et privilégiez les produits locaux et issus de l’agriculture biologique. Usez et abusez des épices et herbes aromatiques, elles sont indispensables pour réduire les quantités de gras et de sel dans les plats sans pour autant renoncer au goût.Quand la diététique chinoise rencontre la cuisine française, de Josselyne Lukas et Nicole Fargeas (Rouergue). Salade de pissenlits au printemps, crumble de courgettes en été, magret de canard aux quetsches à l’automne et poule au pot en hiver. Nul besoin d’ingrédients lointains pour suivre les préceptes de la diététique chinoise.

Par Afsané Sabouhi

Réussir sa détox de printemps

Monodiète, cure de jus ou retraite en nature, la cure détox  a le vent en poupe, et se décline en programmes sur mesure. Mais de quoi s’agit-il ?
« D’une mise au vert de l’organisme, une pause pour permettre à son corps d’éliminer les toxines accumulées, et de recharger ses batteries, »  la définit Estelle Pouchelon, relaxologue spécialiste en bien-être. Si cette pratique date du XIX ème siècle, elle est devenue quasi incontournable aujourd’hui. « En partie la faute à notre alimentation et son lot de substances toxiques, additifs, conservateurs, pesticides, excès de sucres, graisses… »  pointe Alice Vanhoye, naturopathe holistique, experte en cuisine détox. En cause également notre mode de vie, entre stress, sédentarité, cigarettes, et alcool. Saturé de toxines, notre organisme s’encrasse, avec à la clé, de la fatigue, un teint brouillé, et différents troubles, du type sommeil perturbé, problèmes de digestion…Les principesLa détox n’est ni un régime, ni une diète déprimante, c’est un processus naturel d’élimination des toxines. Le but d’une cure ? « Donner un coup de pouce à notre organisme pour mieux fonctionner, en aidant nos émonctoires, le foie, les reins, la peau, les poumons et les intestins à éliminer correctement, » répond Alice Vanhoye. Quelles que soient les modalités, elle mise sur les aliments avec des propriétés drainantes et dépuratives : par exemple le citron, de nombreux légumes (choux artichaut, poireau, radis noir… consommés en jus, soupes, ou cuit vapeur. Plusieurs formules existent : une micro cure de 24 h, avec un effet starter, ou d’un week-end, ou encore d’une semaine en retraite.Les vertus du grand nettoyageLe printemps, saison du renouveau, et du regain d’énergie. Après un hiver qui va souvent de pair avec alimentation plus riche, et sédentarité, la détox est un starter idéal pour démarrer un nouveau cycle. « En accompagnant le corps dans son processus de nettoyage vous gagnez en vitalité, boostez votre énergie et votre immunité, des bénéfices qui vont de pair avec une meilleure digestion, » énumère Alice Vanhoye. Les vertus sur les addictions est également appréciable. « Pour retrouver de l’énergie, nous avons souvent recours au café, aux cigarettes, à l’alcool, qui en réalité ont l’effet contraire, »  pointe Estelle Pouchelon. En nettoyant notre organisme, les envies compulsives s’atténuent. Même si en aucun cas, la cure n’a pur objectif une perte de poids, elle peut avoir cet effet. Toutefois, Alice Vanhoye est formelle : « bien plus qu’un bénéfice ponctuel, et éphémère la cure détox vise à la mise en place d’une véritable hygiène de vie, pour des bénéfices réels sur le long terme ».3 conseils d’Estelle Pouchelon pour une détox réussieAvant : Je fais le point sur mes besoins. Avant d’entamer une cure détox, quelle que soit la modalité choisie, la question du pourquoi est essentielle. Comprenez, ressentez pourquoi vous faites cette pause, l’importance de prendre soin de votre corps.  La décision doit venir de l’intérieur…Pendant : Je libère mon agenda. Je prends une pause en solo. Afin de vivre sereinement ce processus de détoxination, il est important d’être détendue, de manger à son rythme, d’autant plus que le processus de nettoyage (la remontée des toxines) peut provoquer des sensations physiques désagréables (migraines, nausées, fatigues)Après : Je gère le retour. Après la cure, réintroduisez progressivement, les aliments que vous aviez écartés. Evitez de revenir trop vite à une alimentation trop riche, trop sucrée, trop grasse. Votre organisme risque de sur réagir  de manière assez inconfortable. Faites le point sur vos ressentis : avez-vous toujours envie de consommer charcuterie, sucre… ?Monodiète, pourquoi ?« C’est la cure la plus facile à mettre en place, elle se compose d’un seul aliment à volonté pour la journée, » explique Estelle Pouchelon. Le choix de fruits ou de légumes crus ou cuits est le plus fréquent. « Le mieux est d’opter pour un aliment de saison, qu’on aime bien, «  ajoute notre expert. La cure de raisin, par exemple, est recommandée ; la fraise, la poire cuite sont également possibles. Côté légumes, optez pour la courgette, drainante, la saveur douce du potiron, ou le céleri branche pour son action dépurative sur le foie. Certains légumes sont à proscrire, tomate, aubergine, irritants, radis (foie). Jouez la carte de la diversité, en variant les préparations : soupes, salades, cuisson vapeur… L’atout majeur de la mono diète est de s’adapter parfaitement à un mode de vie active. Pratiquée sur un week-end, elle est très efficace, et peut facilement se renouveler une fois par mois. Estelle Pouchelon précise : Tant que votre système digestif ne panique pas, c’est le signe que c’est l’aliment et le mode de cure qui vous convient.Micro-cure : jus frais et colorés« C’est la pause détox gourmande, par excellence, »  affirme la naturopathe Alice Vanhoye. La cure liquide est composée de jus frais de légumes et fruits à faire soi-même (on met surtout l’accent sur les légumes), aux vertus alcalinisantes et drainantes . Elle se découpe en 3 ou 5 prises, 3 repas principaux, composés d’un verre (300 ou 500 ml), et possibilité de 2 autres dans la journée. Chacune est un véritable « shot » de nutriments aux vertus revitalisantes et détoxifiantes. En savourant chaque gorgée, vous obtiendrez une sensation de satiété. Son conseil : bien s’hydrater en parallèle avec une eau peu minéralisée (et si envie des tisanes).Par Catherine Maillard

Par l’équipe Ça m’intéresse

Pour maigrir, en réalité, rien ne sert de courir

Non, courir ne fait pas maigrir ! C’est en substance le message qui se dégage de Burn, le nouveau livre (en anglais) du chercheur américain Herman Pontzer, professeur à l’université de Duke dans l’Etat américain de Caroline du Nord.
En effet, Herman Pontzer a étudié pendant des années la tribu des Hazda en Tanzanie, qui vit de la chasse et de la cueillette. Leur mode de vie impose aux hommes adultes de courir en moyenne 14 km par jour.Pour autant, l’analyse de leurs urines montre que ces hommes dépensent une quantité d’énergie très similaire à celle des hommes des sociétés sédentaires.Toujours selon cette étude, cela s’explique par le fait que courir de longues distances fait dépenser une quantité d’énergie qui serait de toute façon utilisée par l’organisme si l’on restait sédentaire.Au repos, le corps utilise en effet cette énergie pour des activités « invisibles », telles que la régulation de la température, où encore le fonctionnement du système immunitaire. Une pratique qui reste bonne pour la santéNéanmoins, le chercheur rappelle que la course à pied reste bénéfique pour la santé : « Si courir ou faire du sport ne fait pas vraiment perdre du poids, cela permet de se maintenir en bonne santé et de prévenir de nombreuses maladies… alors on ne s’en prive pas ! »Courir permet en effet d’éviter des problèmes de tension artérielle et a de nombreux bienfaits sur la santé mentale.Si vous ne courez que pour maigrir, il serait donc peut-être préférable de jouer sur d’autres leviers, comme par exemple les habitudes alimentaires.

Repas : les conseils de la nutritionniste
Mieux vaut « bien manger le matin et au déjeuner » et « manger léger le soir » tout en gardant en tête de limiter le gras et le sucre, rappelle le docteur Laurence Plumey, médecin nutritionniste et fondatrice d’EPM Nutrition, qui nous livre un exemple de journée type.Petit-déjeuner : prendre un peu de pain (légèrement beurré) ou de céréales (peu sucrées), un laitage nature (ou avec une cuillère à café de confiture ou une pointe de miel) et un fruit ou un jus de fruit, accompagnés bien sûr de thé ou de café.Déjeuner : faites un repas complet avec un plat principal de viande, poisson ou œufs accompagnés de légumes (fibres, vitamines) et féculents (car ils sont rassasiants), un peu de pain avec du fromage ou un laitage nature et un fruit de saison. De quoi ne pas avoir de fringale l’après-midi.Goûter : éventuellement un fruit et quelques amandes suffisentDîner : une soupe ou une belle salade composée, un peu de pain, un laitage nature et un fruit. Le soir, éviter les plats en sauce, le vin-pain-fromage-charcuterie et les desserts sucrés.Sans oublier de boire entre 1 et 1,5 litre d’eau.